Pairi Daiza : Projet Nassonia

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Communication FB du 3 mai 2021

Des informations sur une application qui permet aux promeneurs de répertorier et identifier la faune et la flore de Nassonia.

Mettre vos connaissances à disposition de la forêt de demain ? C’est possible ! Et c’est d’ailleurs l’essence même de Nassonia, ce projet de cogestion forestière fruit de l’étroite collaboration entre la Pairi Daiza Foundation et le SPW Agriculture Ressources Naturelles Environnement.
De l’élaboration du Master Plan à des actions plus concrètes sur le terrain, comme la grande collecte de glands organisée l’automne dernier, les sciences participatives occupent en effet un rôle primordial.

Au niveau scientifique aussi, Nassonia a pour ambition de rassembler les compétences de chacun. Avec un terrain d’étude aussi vaste que les 1.645 ha du projet, le recensement des espèces animales et végétales, par exemple, prend des airs de travaux herculéens ! La bonne nouvelle, c’est que vous pouvez apporter votre pierre à l’édifice. Comment ? Via des applications telles que INaturalist. Le principe est simple : vous prenez une photo d’un animal ou d’une plante rencontrée en balade (sans les toucher, et en restant sur les sentiers et chemins) et vous la postez avec les informations dont vous disposez concernant l’espèce. Vous ne vous sentez pas assez « calé » pour identifier votre trouvaille ? Pas de panique ! Une communauté d’experts et de passionnés améliore, corrige ou valide les données fournies.

Petit à petit, ces identifications géolocalisées et validées permettront, grâce aux contributions de chacun, de construire une base de données solide pour mieux connaître la forêt et ses habitants. Un outil indispensable pour identifier les endroits où la nature a besoin d’aide et ainsi mener des actions de conservation ciblées.

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Comm du 04/07/2021

Des jeunes chênes sortent de terre à Nassonia… les premiers depuis plusieurs dizaines d’années ! Ces jeunes feuilles sont le fruit de plusieurs mois de travail. A l’automne dernier, l’équipe Nassonia, accompagnée de bénévoles, a collecté plus de 80 kg de glands de chêne sessile. Certains de ces glands ont ensuite été semés à la volée, avec l’aide d’étudiants, dans une trouée forestière. Cette zone sans arbres a fait l’objet d’un choix mûrement réfléchi : son sol de qualité et l’exposition à la lumière réunissent les conditions optimales pour le développement des jeunes chênes.

Ces petits plants font à présent l’objet d’une surveillance attentive et seront bientôt entourés de bouleaux et de sorbiers des oiseleurs. En diversifiant ainsi la forêt, nous l’aidons à devenir plus résiliente face aux menaces qui planent sur elle (changement climatique, arrivée de nouveaux pathogènes, etc.). Cette clé essentielle au trousseau de survie de la forêt de demain est au cœur du projet Nassonia, le projet de cogestion forestière fruit de l’étroite collaboration entre la Pairi Daiza Foundation et le SPW Agriculture Ressources Naturelles Environnement dans nos Ardennes belges.

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Comm FB 27/07

Dernièrement, les pionniers de Neufchâteau (mouvement de jeunesse) ont enlevé des jeunes pousses d’épicéas, essences exotiques qui menacent de recouvrir les précieuses landes et tourbières, des habitats accueillant une biodiversité rare. Ils ont également retiré des clôtures, placées il y a près de vingt ans afin de protéger les jeunes arbres contre les dents voraces de la grande faune. Ces arbres étant aujourd’hui assez grands pour ne plus souffrir autant de l’appétit de ces animaux, les clôtures étaient devenues inutiles. En les ôtant, les pionniers ont contribué à rendre à la forêt son apparence plus naturelle.

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Comm FB 11/10

La forêt vous évoque… des arbres ? Bien sûr, mais pas seulement ! Une forêt se compose en réalité d’une mosaïque d’habitats.
À Nassonia, nous pouvons identifier, entre autres, les forêts alluviales et les forêts de pentes, éboulis ou ravins.
Nassonia est un projet de cogestion durable et responsable du domaine forestier de Saint-Michel Freyr, qui s’étend sur 1.645 ha en Ardenne, fruit de l’étroite collaboration entre la Pairi Daiza Foundation et le Département de la Nature et des Forêts (DNF) de Wallonie.

A Nassonia, ces deux habitats, rares et en danger de disparition sur le territoire wallon, sont de grande importance écologique. En effet, ils abritent une flore particulière et sont essentiels dans le maintien de niveaux élevés de biodiversité au sein des massifs forestiers. Ils bénéficient dès lors aujourd’hui d’un statut de protection.
Une étudiante de la HEPH Condorcet de Ath s’est intéressée à ces habitats sensibles dans le cadre de son travail de fin d’études. Son objectif ? Evaluer leur état de conservation et leur répartition au sein du site, dans le but de proposer des pistes de gestion ciblées. Un outil précieux pour assurer le maintien, la réhabilitation et le développement de ces habitats sur le long terme

plus d info : https://www.nassonia.be/fr/approfondir/ ... atura-2000

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comm FB du 18/11/2021

Laisser faire la nature, tout en lui donnant un coup de pouce lorsque c’est nécessaire. C’est l’un des grands principes du projet Nassonia, projet de cogestion innovant mené sur les 1.650 ha du massif forestier de Saint-Michel Freyr, fruit de l’étroite collaboration entre la Pairi Daiza Foundation et le Département de la Nature et des Forêts (DNF) de Wallonie.
Les forêts alluviales avaient justement besoin de ce coup de pouce. D’un riche intérêt écologique, ces zones de la forêt avaient au fil du temps perdu leur végétation typique (érable, aulne, frêne, orme,…) au profit du hêtre, devenu prédominant et réduisant drastiquement la diversité de cet habitat.

Pour pouvoir se redéployer, ces essences caractéristiques avaient besoin de plus d’espace et de lumière. Pour ce faire, une coupe d’arbres sélective a été opérée : les hêtres ont été coupés, tout en préservant les autres essences. Les arbres coupés ont été laissés sur place, augmentant la quantité de bois morts (indispensables à la biodiversité en forêt) et créant une barrière naturelle autour des espèces d’arbres à favoriser. Les jeunes érables, aulnes, frênes et ormes sont ainsi protégés de la grande faune et promis à un bel avenir.
Ces travaux de restauration écologique ont bénéficié de subsides du Programme wallon de Développement Rural.

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Comm FB du 22/11 sur les mares.

A l’interface entre les milieux aquatique et terrestre, les mares recèlent une richesse écologique exceptionnelle. Elles sont des lieux de vie et de reproduction pour une flore et une faune diversifiées.
Pourtant, les mares sont des éléments devenus rares en forêt : elles s'assèchent naturellement et disparaissent ensuite, entraînant la disparition de tout un écosystème.
A Saint-Michel Freyr, une trentaine de mares ont été creusées ces derniers mois dans le cadre de Nassonia, projet de cogestion durable et responsable, fruit de l’étroite collaboration entre la Pairi Daiza Foundation et le Département de la Nature et des Forêts (DNF) de Wallonie, qui s’étend sur les 1.645 ha de ce massif forestier.
Le but ? Développer le réseau de mares et d’étangs dans la forêt et ainsi accroitre le nombre d’habitats propices à l’accueil et au développement de diverses espèces telles que la grenouille verte, la cigogne noire, les libellules, salamandres, tritons, hérons, etc. Les mares sont également très appréciées des chauves-souris (certaines espèces chassent sur ces plans d’eau).

Ces travaux de restauration écologique ont bénéficié de subsides du Programme Wallon de Développement Rural.