Naissance de loups à Chabrières

Naissance de loups à Chabrières

Messagepar maxime » Mardi 22 Juin 2010 11:15

Ils ont à peine six mois, ils pèsent à peine trois kilos : ce sont les dix petits louveteaux nés ce printemps dans le Parc aux Loups de la forêt de Chabrières près de Guéret.

Issus des trois meutes du Parc, ils sont tous en pleine forme. Comme le Parc lui-même qui a accueilli 41 000 visiteurs l'an dernier.

Cet été, on pourra y faire des visites nocturnes pour découvrir l'ambiance de la forêt de Chabrières au clair de lune.


Vidéo visible à ce lien : http://limousin-poitou-charentes.france ... 37654.html
maxime
 
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Re: Naissance de loups à Chabrières

Messagepar maxime » Mercredi 21 Juillet 2010 19:12

Une dizaine de naissances au parc aux loups de Chabrières

Petits loups deviendront grands à Chabrières, où gambadent à présent, sans timidité, la dizaine de louveteaux nés en mai et juin.

Comme chaque année, le parc animalier de Chabrières se transforme en pouponnière : chevreaux, lapereaux mais surtout louveteaux ! Une dizaine de petites boules de poils ont pointé leur museau en mai et juin, et même si elles ont depuis bien grandi, le spectacle de ces grands prédateurs, pour l'instant miniatures, reste unique pour les visiteurs.

Parmi les trois meutes de loups gris européens, l'on compte « 7 naissances dans l'enclos des Roches, 2 dans celui d'Olaf et 2, peut-être 3, on ne peut encore déterminer, dans celui des Sources », explique Abel Guitard, directeur du parc.

Depuis son ouverture, la reproduction de ces prédateurs en semi-liberté, y est une véritable réussite.

Les naissances varient entre un à 12 petits, « et cette année est encore une très bonne année, souligne le directeur du parc, cela prouve que les conditions de détention sont optimales pour les animaux, tout comme les effectifs de population ».

Car la reproduction chez les loups, ne doit rien au hasard : les meutes se régulent par rapport à leur population, à leur territoire et à la nourriture disponible, assurant leur descendance par rapport à leur vieillissement pour assurer la survie du groupe.

Tout le comportement de la meute sur l'année est tendu vers ce moment de la reproduction et à la protection de la nouvelle portée, garante de la pérennité du groupe.


« Dans une meute constituée, chaque année dès le mois de décembre-janvier, l'entière hiérarchie est remise en jeu, explique Abel Guitard ; chaque individu va vouloir prendre un rang le plus haut possible dans sa meute, celui du couple dominant, appelé "Alpha", le seul dont le rôle est de se reproduire ».

En mars, celui-ci s'accouple et la femelle "Alpha" met bas, 62 à 65 jours plus tard, dans une tanière qu'elle a creusée près d'un point d'eau. Elle s'occupe de ses petits pendant une quinzaine de jours, le mâle venant la ravitailler en nourriture.


Dès que les louveteaux deviennent plus autonomes, elle sort se nourrir elle-même.


Au bout d'un mois, les petits explorent l'extérieur de la tanière, sans pour autant s'éloigner. Entre un et deux mois, ils s'aventurent un peu plus loin et l'ensemble de la meute devient gardien de la portée, notamment les sentinelles, appelées le couple "Bêta".

Au bout de 2 mois et demi, le couple Alpha repart en chasse et « c'est la louve "Oméga", le loup "souffre-douleur" qui paradoxalement, prend le relais de l'éducation, de l'alimentation, du jeu, de l'apprentissage de la chasse, et de la hiérarchie de ces louveteaux, jusqu'à ce qu'ils deviennent louvards ».

Véritable nourrice pendant 6 mois, elle redeviendra souffre-douleur en décembre, acculée même par les jeunes louvards.

Et « ce sont souvent les visiteurs, confie Abel Guitard, qui assistent les premiers aux sorties de tanières, car ils prennent le temps d'observer, dans tous les recoins du parc, les animaux ».

Désormais âgés de deux mois et demi, les jeunes vadrouillent à leur guise, et ne cherchent pas à échapper au regard attendri et curieux de leurs invités à deux pattes.

Tous ne grandiront pas à Chabrières, « certains resteront pour assurer la pérennité du site et d'autres partiront pour différents parcs et zoos », explique Abel Guitard.

Ainsi l'an passé, trois jeunes, un mâle et deux femelles sont partis dans un parc des Ardennes ; et cette année, « certains partiront en Belgique en septembre, dont deux petits mâles de l'enclos d'Olaf ».

D'un autre côté, le parc est en pleine recherche, car il désire accueillir une nouvelle meute constituée de loups blancs arctiques, « qui ont une physionomie un peu différente du loup gris européen, ils sont plus bourrus, plus imposants » pour remplacer celle des loups d'Alberta.

Et pour rendre une compagne à Usher, le loup blanc de Mackensie (Canada), « on recherche une louve noire ou blanche, car notre femelle est morte de vieillesse il y a un mois », explique Abel Guitard.

Source : http://www.lamontagne.fr/editions_local ... HBhQ-.html
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