emil19 a écrit:En ayant regardé vite fait le statut du mouflon, il semble qu'ils soient déjà assez (trop ?) présents dans la nature (pour l'espèce qui vit en France en tout cas). Donc :
- les relâcher, ce n'est a priori pas une idée géniale (sauf si on veut faire plaisir à des chasseurs peu scrupuleux du coin)
- faire des échanges avec les autres zoos non plus (ce n’est pas une espèce intéressante pour la conservation) ; Ils piqueraient l'espace à des espèces en plus grave danger.
Nous sommes bien d'accord. Néanmoins, il existe une quantité d'autres espèces en parc zoologique "peu intéressantes pour la conservation", qui piquent la place d'autres en plus grave danger, mais, tigres blancs et autres bizarreries génétiques et hybrides, ce n'est pas du tout une raison pour les oublier. Il faut au contraire maintenir des groupes viables et sains génétiquement dans différentes institutions, sinon, quoi, ce seront elles qui se trouveraient en danger à leur tour parce que tout le monde s'en fout. Regardez le cas de certaines espèces de lémuriens, comme le Maki à Front Blanc et le Maki de Mayotte, qui étaient fort abondantes il fut un temps, et maintenant, quasi éteintes en zoo parce que personne n'y trouvait de l'intérêt...
La castration des mâles change souvent leur comportement mais aussi leur apparence physique et ce n’est pas ce que l'on fait de plus humain ! (petite pensée d'homme

) ; De toute façon s'il en reste un, le problème reste le même.
Il y a aussi la vasectomie, qui ne change pas l'apparence du mâle. Mais l'intérêt, c'est de les laisser en vie et de ne pas faire de tuerie...
Les pilules ou équivalent pour les femelles (ou les mâles, pourquoi pas) : personnellement je suis assez contre sauf cas particuliers. On a déjà pas mal de problème de pollution avec celles pour les humains.
Entièrement d'accord.
Il reste deux solutions :
- La séparation : On fait deux ou trois enclos (un pour les mâles, un pour les femelles et un pour éventuellement les reproduire de temps en temps), ce qui d'une part divise par 2 ou 3 la surface disponible pour chaque animal ou alors prend de la place sur les autres animaux qui en ont peut-être plus besoin et d'autre part supprime un comportement très important chez les animaux : la reproduction, le combat pour les femelles, etc.
- ou bien faire ce que la nature fait : Supprimer un certain nombre d'individus pour équilibrer la population. Ce qui permet par ailleurs de sélectionner ceux que l'on garde et d'éviter l'acharnement thérapeutique, les animaux qui boitent et souffrent pendant des mois en attendant qu'il meurent d'eux-même.
Dans le milieu naturel, hors période de reproduction, la plupart des ovins et des caprins ont tendance à former des troupeaux de mâles et de femelles complètement séparés le reste de l'année. Faire ceci reproduirait au contraire certains comportements.Pour le reste, ok.
Là où je vous rejoins c'est qu’abattre la moitié du troupeau tous les ans c'est un peu violent. Honnêtement, je ne sais pas quoi en penser. C'est un peu extrême, mais peut-être la moins pire des solutions. Je ne sais pas.
C'est très extrême. Un zoo n'a en principe pas vocation à être un abattoir, pour différentes raisons éthiques et sanitaires.