Obterre (Indre). Un aigle, un lémurien et trois dholes ont récemment vu le jour à la grande joie des responsables du parc. Le public est invité à les découvrir.
Roland Simon est ravi. Le directeur du parc animalier de la Haute-Touche savoure en effet une série de naissances assez rares pour être dignement fêtées. « Ce ne sont que des bonnes nouvelles. Tout d'abord, nous avons enregistré l'arrivée de trois dholes, chiens sauvages qui ne se reproduisent pas tous les ans. Nous avions jusqu'ici une meute de vingt-deux adultes, qui vient donc de s'agrandir de deux petites femelles et un mâle. »
En attendant les loups et un tigre ?
Immédiatement pris en charge pour un bilan de santé et pour être pucés, les petits animaux vont bien. Ils seront visibles, dans l'enclos des dholes, d'ici deux semaines.
Le 30 mars dernier, c'est un petit pygargue qui est né et qui commence à peine à tenir sur ses pattes. « On l'élève à la main, note Patrick Roux, éthologue et responsable des collections animales du parc. Le public pourra, pour l'instant, le voir dans la nurserie. Pour l'anecdote, sachez que ce n'est qu'un oisillon, mais qu'il a déjà la taille d'un gros dindon… »
Autre nouveau museau aperçu tout récemment, celui d'un petit lémurien, que le public peut déjà découvrir accroché au dos de sa mère. « Nous avons également eu la naissance d'un bébé markhor (bovidé caprin), d'un cerf-cochon, et nous espérons vraiment, de tout cœur, la naissance de bébés loups d'Europe… Nous en avons actuellement trois et nous faisons tout pour préserver et développer cette meute. »
La cerise sur ce gâteau déjà bien fourni serait bien entendu la naissance d'un grand félin… Utopie ? Non. « Notre femelle tigre, " Phuket ", va bientôt nous quitter pour l'Angleterre et va être remplacée par une autre qui sera génétiquement compatible pour pouvoir se reproduire avec " Toba ", notre tigre de Sumatra. Là, clairement, ce serait fantastique… »
La naissance d'un tigre dans un parc animalier est toujours un événement. A la Haute-Touche, cela n'est pas arrivé depuis le siècle précédent…
Source : La Nouvelle République du Centre-Ouest.