Parc animalier d'Auvergne : appel pour l'enclos des hippos

[Philippe]

Jules est un hippopotame de 4 tonnes et c’est la mascotte du Parc animalier d'Auvergne. Arrivé au Parc en 1997, il a fêté ses 20 ans le 2 août 2014. Son espèce est classée vulnérable et fait l’objet d’un ESB (programme de conservation européen).
L’hippopotame est l’une des plus lourdes espèces de mammifères terrestres, après les éléphants et les rhinocéros.Il peut vivre jusqu’à 2.000 mètres d’altitude. Il a d’ailleurs vécu très longtemps sur les pentes basses du mont Kenya, avant que l’homme ne détruise son habitat naturel.
Il vit généralement en groupes de 10 à 15 individus à proximité de points d’eau.

Depuis qu’il est arrivé, Jules vit seul car la capacité actuelle de son enclos ne permet pas d’accueillir un autre hippopotame. Or, dans la nature, ces animaux vivent en groupe. oucieuse du bien être de Jules, l’équipe animalière a tenté de rompre son isolement en intégrant dans son enclos des chèvres qui lui tiennent compagnie et le stimulent. Mais bien entendu, ces chèvres ne peuvent remplacer une congénère.

A quoi va servir le financement ?

Pour la construction d'un nouvel enclos d’hippopotames, le parc a établi un budget de 150000 €, à la fois beaucoup et bien peu. En effet, cette somme intègre le coût du bâtiment avec les loges et un point d’eau intérieur chauffé. L’hippopotame reste un animal dangereux, la sécurité pour les soigneurs et les visiteurs a un coût également. Enfin, il faut financer la création d’un nouveau bassin extérieur au sein d’un nouvel enclos protégé par des grillages, de l’électricité, des rochers.

Le Parc animalier a déjà réalisé plus de 2 millions d’euros de travaux depuis 2012 pour améliorer les conditions de vie de ses pensionnaires. De nombreux enclos et bâtiments (ours, loups, retons laveurs, élans, lémuriens, gibbons…) ont été rénovés et ont accueilli de nouvelles espèces (girafe, panda roux, gloutons, takins, markhor, langur de Java, loutres d’Asie, hippotrague noirs, cobe de Lechwe, tahrs de l’Himalaya, lémurs noirs et lémurs courronés…). Les chemins d’accès, le chalet d’accueil pour la restauration ont été refaits, des sanitaires ont été construits en haut et en bas du Parc ainsi que des aires de jeux, une salle de classe…

Pour les deux années à venir, en plus du nouvel enclos de l’hippopotame, la réfection complète de l’enclos des lions et des tigres est prévue. Or ces enclos coûtent aussi cher que celui de Jules.

Aussi le parc ne peut pas réaliser un nouvel investissement de cette ampleur, d'où son appel à une aide extérieure.

Source : http://fr.ulule.com/parcanimalierdauvergne/

[bastet_75]

L'envoi de l'hippopotame dans un autre parc est-il impossible ?
Je sais qu'il s'agit d'une espèce pas facile à placer et que Jules est un peu la mascotte du parc, mais c'est quand même un investissement plutôt lourd, pour une espèce pas particulièrement en danger et assez hors thème.

[raphaël]

Méfions nous des apparences !
L'hippopotame amphibie a beau être un animal bien connu de nos zoos et de notre imaginaire, il s'agit désormais d'une espèce considérée comme menacée par l'UICN qui la classe "Vulnérable".
Il y a de vrais enjeux très intéressants à présenter en zoo sur la cohabitation animal-humains sur son aire de répartition.
On trouve des hippos amphibies en Somalie et en Ethiopie, jusqu'à presque 2000m d'altitude.
Donc, on peut penser que dans une bonne installation, le Parc animalier d'Auvergne puisse tout à fait inclure cette espèce à son masterplan. Je pense qu"il y a pas mal d'hippos solitaires dans des zoos urbains qui pourraient y partir. Le Cézallier a quand même de quoi libérer si besoin pas mal d'espace.
J'aime bien l'idée de cet appel à projets, même si j'axerai un peu plus justement sur l'espèce et sur le projet d'une présentation moderne plutôt que sur "donner une copine à Jules", mais ça doit mieux marcher auprès du grand public.

[bastet_75]

Dans ce cas il faut jouer la carte du thème à fond, et créer une zone dédiée au Parc National de Virunga , où leur population décline … ce qui ouvre aussi la porte à d'autres possibilités

[Philippe]

Bientôt une nouvelle maison pour Jules, la mascotte du Parc Animalier d'Auvergne

Il est arrivé au parc animalier d'Ardes-sur-Couze (63) en 1997. Depuis, Jules l'hippopotame cohabite dans un enclos avec d'autres animaux et il se retrouve aujourd'hui à l'étroit. Les responsables du parc ont décidé de lui offrir une nouvelle maison. En faisant appel à la générosité du public.

150 000 euros ! C'est le prix à payer pour assurer le confort de Jules, la mascotte du parc animalier d'Ardes-sur-Couze, près d'Issoire.

Depuis près de 20 ans, l'emblématique hippopotame du parc cohabite dans un enclos avec 5 chèvres et depuis peu un bébé canard. Pour améliorer les conditions de vie de Jules, les responsables du parc ont décidé de mettre de gros moyens pour lui construire un environnement au plus proche de son habitat naturel.

Un bâtiment avec des loges et un point d'eau intérieur chauffé.

" L'hippopotame va pouvoir être en groupe familial, donc avec une compagne, ce sera comme s'il était dans la nature, explique Marine Cabot-Hilaire, la chargée de communication du parc, il va pouvoir être en mixité avec des antilopes, ce qui va le stimuler, on va avoir plus de comportement naturel. "

Un financement participatif

Pour la construction de ce nouvel enclos d'hippopotames, le budget est estimé à 150.000 euros. Car il prévoit aussi les travaux de sécurité pour les soigneurs et les visiteurs, l'hippopotame restant un animal dangereux.
Le parc animalier d'Auvergne qui a déjà réalisé plus de 2 millions d'euros de travaux depuis 2012 pour améliorer les conditions de vie de ses animaux a donc décidé de faire appel au financement participatif pour faire face à une partie de ces importantes dépenses.
Pour l'heure, la campagne "une nouvelle maison pour Jules", lancée sur internet, n'a permis de collecter que 4% de la somme attendue.
La campagne est ouverte jusqu'au 15 septembre prochain.

Depuis près de 20 ans, Jules la mascotte du parc animalier d'Auvergne, à Ardes-sur-Couze, dans le Puy-de-Dôme, est obligé de partager ses appartements avec 5 chèvres et depuis peu un bébé canard. Les responsables du parc ont décidé de lui construire une nouvelle maison. Qui coûte cher ! D'où l'idée de faire appel à la générosité du public, via une plateforme de financement participatif.

Source (avec reportage vidéo) : http://france3-regions.francetvinfo.fr/ ... 90273.html