Château-Gontier (Mayenne) : d’ici 2018, le refuge de l’Arche va doubler sa surface
Le premier site touristique mayennais est en plein travaux d’agrandissement. Le Refuge de l'Arche de Château-Gontier fera au total 21 ha, le double de sa superficie actuelle.
Un projet à 5 millions
Onze hectares de terrains ont été acquis. De nombreux travaux sont à faire d’ici 2018. Le coût global de ce projet d’agrandissement est de cinq millions d’euros. 50 % sont portés par des fonds publics : la communauté de communes, le Département et la Région. Les 50 % restants sont portés par des fonds privés, notamment la fondation Brigitte-Bardot. « Nous nous autofinançons à hauteur d’1,8 million d’euros », précise Yann Huchedé, le directeur. Le coût de la visite va augmenter en conséquence, passant de 10 à 12 € en tarif plein.
De meilleures conditions de vie
Les pensionnaires du refuge de l’Arche de Château-Gontier, près de 1.200 animaux, devraient voir avec ce projet d’agrandissement leurs conditions de vie amplement améliorées. « On va leur offrir des espaces de vie plus grands et plus adaptés », précise Yann Huchedé, directeur du refuge animalier. Le but n’est pas d’augmenter les effectifs de manières conséquentes, « même s’il y aura plus d’animaux ».
Un accueil des visiteurs adapté
L’accessibilité du site va être revue, notamment pour les personnes à mobilité réduite. « On retrace entièrement le cheminement dans le site. » Mais surtout, le refuge procède à « une mise en valeur pédagogique ». Un travail scénographique va être mené avec une prise en charge des visiteurs à travers différents supports, notamment en démarrant la visite dans un « sas introductif », où une galerie de portraits d’animaux représentatifs des espèces présentes sera affichée.
« On racontera l’histoire de ces animaux, comment ils sont arrivés ici, afin que les visiteurs comprennent que nous n’avons pas la même démarche qu’un parc zoologique », commente le directeur. Des îlots thématiques vont prendre place sur le site, sur la vie quotidienne du lieu, ou encore sur la manière dont il faut s’y prendre lorsqu’on trouve un animal en détresse.
Source : Ouest-France.