Sur Instagram, les animaux exotiques volent la vedette aux chats et aux chiens, alimentant un trafic qui met en danger la faune sauvage.

Sur Instagram, des trafiquants vendent des caracals moyennant 8000 dollars américains. MARKUS SCHREIBER / AP
Six mille dollars pour un lynx. Huit mille, hors frais de port, pour un caracal, ce félin aux longues oreilles terminées par des pinceaux noirs. Parti d’images d’animaux exotiques sur le réseau social Instagram, Le Monde a pu, en quelques clics, remonter à des trafiquants de faune sauvage. Utilisant la messagerie WhatsApp, dont les échanges sont cryptés, ils font rapidement leurs offres et proposent d’envoyer leur « marchandise », depuis Kiev, en Ukraine, pour le caracal.
Instagram comme vitrine, WhatsApp comme moyen de communication, tout en restant anonymes. « Grâce aux réseaux sociaux, les personnes qui font des élevages clandestins peuvent ouvrir leur commerce au monde entier et vendre ces animaux sous le manteau », regrette Reha Hutin, la présidente de 30 Millions d’amis, qui réclame l’interdiction de la vente de tous les animaux sur Internet.
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Source : https://www.lemonde.fr/planete/article/ ... _3244.html