L'ours Balou, blessé dans les Pyrénées par un chasseur

[nestea]

L'ours Balou, blessé dans les Pyrénées par un chasseur, toujours en vie

AFP - Mardi 9 septembre, 12h11TOULOUSE (AFP) - L'ours Balou, blessé dimanche par un chasseur lors d'une battue au sanglier près de Prades (Ariège), est toujours en vie, a constaté mardi l'équipe de suivi technique des plantigrades chargé de le surveiller, selon la Direction régionale de l'environnement (Diren).

Balou, un mâle de 6 ans, lâché le 2 juin 2006 dans les Pyrénées dans le cadre d'un plan d'introduction de cinq ours slovènes, "est toujours vivant, il est capable de se déplacer", a déclaré à l'AFP Evelyne Sanchis, chargée de mission à la Diren.

Une équipe de l'Office national de la chasse et de la faune sauvage (ONCFS) a approché lundi après-midi le plantigrade blessé, qui porte un émetteur radio placé dans l'abdomen et se trouve sur le territoire de la commune de Comus (Aude), à une dizaine de kilomètres de Prades, où il a été blessé dimanche matin vers 10H15.

"Elle ne l'a pas vu, car il est parti à leur approche et a parcouru près de deux kilomètres", a précisé Mme Sanchis.

Dans la nuit de lundi à mardi, "l'ours n'a pas bougé", mais le système de détection d'activité dont est doté son émetteur radio, a permis de constater qu'il était toujours en vie, a ajouté la responsable de la Diren.

Deux vétérinaires chargés du suivi du plantigrade ont préconisé de ne pas l'approcher dans la journée et d'attendre la nuit de mardi à mercredi pour observer son comportement, a-t-elle dit.

L'association Pays de l'ours - Adet (Association pour le développement durable des Pyrénées) a annoncé qu'elle avait chargé son avocat de porter plainte, estimant que le tir d'un chasseur avant identification constituait "une faute inadmissible et inexcusable".

"L'infraction est constituée. Mutiler une espèce protégée est un délit", a déclaré mardi à l'AFP son porte-parole, Alain Reynes.

L'association se réjouit que la population d'ours dans les Pyrénées ait "quadruplé depuis les premières introductions en 1995", mais elle demande "le lâcher d'un ou deux ours chaque année jusqu'à ce que la population soit considérée comme viable par les scientifiques".

La population d'ours dans les Pyrénées est évaluée à une vingtaine d'individus, répartis sur les versants français et espagnol.

[nestea]

Désolée pour le double post!

AP - Mercredi 10 septembre, 18h21 TOULOUSE -
L'ours Balou, blessé dimanche matin par un chasseur lors d'une battue au sanglier sur la commune de Prades (Ariège), a été atteint à la patte avant-droite, a-t-on appris mercredi auprès de la Direction régionale de l'environnement (DIREN). Boiteux, l'ours s'est déplacé dans la nuit de mardi à mercredi sur la commune de Comus (Aude).

"Son passage sur une zone de terrain plus meuble sur la commune de Comus, dans l'Aude, où l'ours Balou avait été localisé, a permis de relever ses traces et de confirmer qu'il se déplace en ne posant pas la patte avant droite", a expliqué à l'Associated Press Dominique Gentier, responsable du suivi administratif et financier du programme Ours à la DIREN.

"Balou s'est déplacé deux kilomètres dans la nuit de mardi à mercredi", a ajouté Mme Gentier, précisant que par conséquent l'ours ne nécessitait pas "une intervention immédiate des vétérinaires".

L'observation de la zone n'a pas montré de traces de sang ou d'autres signes manifestes de blessure, a pour sa part indiqué la préfecture Midi-Pyrénées dans un communiqué.

Lundi, des membres de l'Equipe technique ours et de l'Office national de la chasse et de la faune sauvage (ONCFS), accompagnés par deux vétérinaires, étaient chargé de l'observation de Balou. Ils avaient réussi localiser le plantigrade, sans l'apercevoir, par télémétrie, à Comus à proximité de son gîte.

L'accident s'est produit dimanche matin vers 10h15, lors d'une battue au sanglier organisée par l'association communale de chasse de Prades (Ariège), à proximité du département de l'Aude. L'un des chasseurs, ayant aperçu un animal dans un endroit de passage des sangliers, a fait un "tir d'instinct" et s'est rendu compte "après le tir" qu'il s'agissait probablement d'un ours, a précisé la préfecture de l'Ariège. AP

[tibo]

Encore un ours qui prend une bastos pendant une chasse au sanglier,j'ai rien contre les chasseurs en particulier mais là un "tir d'instinct" faut pas déconner,c'est pas une voie réservé aux sanglier y'a d'autres animaux qui peuvent passer!J'espère pour baloo qu'il aura plus de chance que Melba et Canelle...merde!

[Math 63]

J'espère sincèrement que l'action en justice engagée par l'association aboutira à une condamnation ferme, car un chasseur qui tire sans prendre la précaution de vérifier le type d'animal ciblé ne devrait même pas avoir le droit de chasser.

Et si c'était un gosse dans le fourré, il aurait fait quoi??

[didier]

L'an passé mon frère a trouvé un chasseur , plongé dans un coma éthylique , gisant au sol à côté de son fusil !
Pas question d'en faire une généralité , toutefois j'ai de nombreux chasseurs dans ma famille et des anecdotes dans ce genre , j'en ai déjà entendues pas mal !
Pourquoi pas quelques contrôles d'alcoolémie , pour les chasseurs le dimanche après-midi , après tout un fusil est au moins aussi dangereux qu'une voiture ?

[tibo]

Pareil pour moi j'ai des amis chasseurs et j'en ai aussi entendu des belles....et de là à dire que le "tir d'instinct" ai été effectué sous l'emprise de l'alcool y'a qu'un pas pas si difficile à franchir...mais c'est comme les bavures policières à un momment c'est plus possible faut sanctionner et là le tireur ne pourra pas dire que sa vie était en danger!

[sumatrensis]

Ce chasseur est bien évidement lourdement condamnable, mais reconnaissons tout de même qu'il a eu le courage de signaler son erreure, se qui a permis au scientifique de tout de suite controler l'état de santé de l'animal. Il aurait pû fermer sa gueule ...