Des animaux de l'Indre pour repeupler le zoo de Paris
Obterrre. Une douzaine d’animaux de La Haute-Touche ont été transférés au Parc zoologique de Paris, mardi, pour repeupler le site après sa réouverture.
Annexe des parcs zoologiques de Paris et de la Ménagerie du Jardin des Plantes dès sa création, le parc de La Haute-Touche, propriété du Muséum national d'histoire naturelle, vient d'envoyer une douzaine de ses animaux à Vincennes, mardi. Trois capybaras, les plus gros rongeurs du monde, et quatre maras, ou lièvres de Patagonie, rongeurs de la même famille que les cobayes, ont ainsi été transférés. Un rhinocéros du zoo de Beauval a également fait le voyage. Ils succèdent aux six maras déjà envoyés à Paris le 12 avril.
« Les travaux de rénovation du Parc zoologique de Paris (anciennement Zoo de Vincennes) avaient pris un peu de retard, l'ouverture a été un peu précitée, les enclos étaient un peu vides », explique Roland Simon, directeur de La Haute-Touche. Le zoo parisien possédait déjà des maras mais souhaitait étoffer son groupe. Les effectifs du parc indrien lui ont permis d'en transférer certains. « Nous avons une jusqu'à une cinquantaine d'individus, et il y a encore des jeunes cette année. »
Dans un enclos de 4,5 ha, la capture des maras s'est révélée quelque peu délicate. Leur espace sera désormais plus restreint ; une vie parisienne à laquelle ils devront s'accoutumer et dont ils ont déjà eu un aperçu : « Nous avons mis plus de trois heures pour rentrer dans Paris ; ça ne doit arriver qu'une fois dans une vie de mara ! », sourit Roland Simon.
Une centaine de tortues au lac du Bourget
La Haute-Touche, dont la partie ouverte au public s'étend sur une centaine des 500 hectares de forêts et de landes qui composent le domaine, a une vocation essentielle de recherche, de conservation et de reproduction. A ce titre, le parc reçoit ou transfère régulièrement des animaux.
A la fermeture du Zoo de Vincennes, il y a six ans, pour une totale refonte, il avait ainsi récupéré des antilopes cervicapres et des alpagas, qu'il conservera.
Mi-mai, une centaine de cistudes, nées dans l'Indre, partiront pour le lac du Bourget, en Savoie, où l'espèce était implantée avant de disparaître, notamment en raison de la destruction de son habitat.
Source :
La Nouvelle République du Centre-Ouest.