Bonsoir,
Je souhaite améliorer mon anglais/ anglais scientifique pour mes études et mon avenir professionnel,
De ce fait je recherche des publications sur la nature/ environnement/ animaux du style les recherches scientifiques sur les classification des espèces et autres,
Est ce que vous connaitriez un site regroupant ce genre d'articles ?
Merçi
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Publications
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Re: Publications
Désolé d'être cassant mais va dans ta bibliothèque si tu es étudiant, généralement il y a toutes les bases de données possibles et imaginables. Je suis dans une université technique et je trouve plein d'infos scientifiques taxonomiques facilement sur Science Direct par exemple.
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guirosama - Messages: 1311
- Enregistré le: Mardi 10 Mars 2015 9:22
Re: Publications
Pour moi il y a Nat geo wild car il y a plein d'articles très interessant...
Mais faut aller sur le site anglais !
http://channel.nationalgeographic.com/wild/
Mais faut aller sur le site anglais !
http://channel.nationalgeographic.com/wild/
- Gary
- Messages: 46
- Enregistré le: Samedi 08 Avril 2017 22:16
Re: Publications
guirosama a écrit:Désolé d'être cassant mais va dans ta bibliothèque si tu es étudiant, généralement il y a toutes les bases de données possibles et imaginables. Je suis dans une université technique et je trouve plein d'infos scientifiques taxonomiques facilement sur Science Direct par exemple.
J'allais déja aller y chercher mais il peut y avoir des sites plus spécifiques, vraiment centré sur ça qui serait plus simple que chercher dans les données de la bibliothèque, mais merçi pour le site
Gary a écrit:Pour moi il y a Nat geo wild car il y a plein d'articles très interessant...
Mais faut aller sur le site anglais !
http://channel.nationalgeographic.com/wild/
Merçi beaucoup !
- Léo25
- Messages: 26
- Enregistré le: Mercredi 13 Décembre 2017 0:59
Re: Publications
Je me suis trompé sur le site...
C'est bien natgeo mais moi je tes donné la chaine...
C'est bien natgeo mais moi je tes donné la chaine...
- Gary
- Messages: 46
- Enregistré le: Samedi 08 Avril 2017 22:16
Re: Publications
Pour un anglais plus simple, les publications de l'EAZA sont sympas, on en apprend pas mal sur les zoos en même temps
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GPN - Messages: 1312
- Enregistré le: Samedi 01 Juillet 2017 19:04
Re: Publications
GPN a écrit:Pour un anglais plus simple, les publications de l'EAZA sont sympas, on en apprend pas mal sur les zoos en même temps
Merçi je prends note
- Léo25
- Messages: 26
- Enregistré le: Mercredi 13 Décembre 2017 0:59
Re: Publications
Je te recommande en effet les publications disponibles sur le site de l'EAZA, en particulier leur magazine trimestriel Zooquaria, qui est assez instructif. Dans le même ordre, les publications de la BIAZA, l'association des zoos anglais dont un e-magasine, sont pas mal non plus.
- Therabu
- Messages: 3918
- Enregistré le: Vendredi 30 Mai 2008 16:10
Re: Publications
L'édition printanière de la BIAZA est consultable au lien suivant : http://www.flipr.co/BIAZA/spring-2018/
Je recommande toujours autant !
Je recommande toujours autant !
- Therabu
- Messages: 3918
- Enregistré le: Vendredi 30 Mai 2008 16:10
Re: Publications
L'édition printanière de la BIAZA est consultable au lien suivant : http://www.flipr.co/BIAZA/spring-2018/
Je recommande toujours autant !
Je recommande toujours autant !
- Therabu
- Messages: 3918
- Enregistré le: Vendredi 30 Mai 2008 16:10
Re: Publications
Au sommaire :
- Présentation du zoo de Banham
- Article mettant en lumière un programme de conservation de la perruche à ventre orange en Tasmanie, soutenu par Durell. Il ne reste qu'une vingtaine d'individus matures de cette espèce lors du dernier comptage même si la saison de reproduction a permis de produire un record de 28 poussins ! Dix zoos australiens ont développé une population captive de secours d'environ 300 individus, dans des centres de reproduction adaptés.
- Importante contribution de la BIAZA au projet de sauvegarde du saola et du muntjak géant. 70 000€ ont été donnés par l'associaiton des zoos britanniques et 350 000€ en tout ont été apportés par les zoos européens et américains pour la première tranche du projet visant à construire un centre de reproduction et à tenter de suivre les animaux survivants dans le parc national de Bach Ma.
- Présentation de la nouvelle serre tropicale et écologique du zoo de Marwell
- Tenue d'un atelier organisé par le Shaldon Wildlife Trsut et le Durell Wildlife Conservation Trust au Sao Paulo permettant notamment de faire le point sur le programme de conservation du ouistiti oreillard lancé en 2015. Un programme de reproduction captif a été lancé au sein des zoos brésiliens et compte déjà près de 50 individus. De nouvelles installations sont nécessaires afin de soutenir le développement de cette population captive et pure. Le zoo de Shaldon et le zoo d'Alamaeda (Gibraltar) ont contribué à la création de quatre nouvelles unités au zoo de Guarulhos. L'espèce étant absente des collections européennes et n'étant pas planifié d'amener des animaux, il est suggéré aux zoos détenant des ouistitis à toupets blancs ou noirs (Callithrix jacchus ou penicillata) d'aider ce programme de conservation. Ces deux espèces introduites et invasives sont en effet en partie responsable du classement du ouistiti oreillard dans la catégorie des espèces vulnérables en raison de la pollution génétique qu'elles occasionnent. A cela s'ajoute évidemment le fort morcellement de la forêt atlantique brésilienne qui conduit à l'isolement génétique des populations qui meurent rapidement de maladies comme la fièvre jaune. Un soutien technique et financier continu est espéré.
- Cri d'alerte en faveur du développement de nouvelles installations pour le vison d'Europe. Je vais traduire l'article dans le sujet dédié à la conservation du vison (Rubrique "Conservation").
- Tenue d'une importante réunion à Berlin entre l'EAZA et la GAV (Gesellschaft für Arterhaltende Vogelzucht), une association d'éleveurs impliqués dans l'élevage conservatoire. Des principes de coopération ont été mis en place afin de monter un programme d'élevage à destination de la perruche de Latham, un autre psittacidé habitant de Tasmanie classé en danger critique d'extinction, principalement en raison de la prédation des nids par les phalangers volants introduits sur l'île. Le déclin de l'espèce est le plus rapide vue sur le continent et d'après les projections de Birdlife International, l'espèce pourrait être éteinte d'ici 20 ans. La création d'une population de sauvegarde est donc essentielle. Le partenariat entre le milieu zoologique et celui des aviculturistes permettra de rassembler des compétences scientifiques de gestion des populations et de gestion des programmes de conservation avec les connaissances pointues d'élevage et des effectifs importants détenus par les éleveurs privés. 27 institutions européennes détiennent l'espèce en Europe et un appel aux parcs volontaires est lancé afin de créer des capacités d'élevage supplémentaires. L'article mentionne que l'espèce se mixe bien avec d'autres perruches et passereaux et ne nécessite pas de structures métalliques car elle ne ronge pas le bois. Il me semble que de nombreux zoos français développent ou ont récemment développé des volières australiennes sans vraiment se poser ces questions...
- Article de recherche passionnant produit par le WWT Slimbridge cherchant à mesurer l'impact émotionnel et la sensibilisation provoqué par une visite scolaire au sein de l’établissement. Les mesures sont différées dans le temps afin de mesurer l'érosion de ce sentiment et également en fonction du type de population et d'établissements scolaires concernés.
Et un grand merci aux zoos britanniques de redonner un peu de foi dans le rôle des parcs zoologiques modernes !
- Présentation du zoo de Banham
- Article mettant en lumière un programme de conservation de la perruche à ventre orange en Tasmanie, soutenu par Durell. Il ne reste qu'une vingtaine d'individus matures de cette espèce lors du dernier comptage même si la saison de reproduction a permis de produire un record de 28 poussins ! Dix zoos australiens ont développé une population captive de secours d'environ 300 individus, dans des centres de reproduction adaptés.
- Importante contribution de la BIAZA au projet de sauvegarde du saola et du muntjak géant. 70 000€ ont été donnés par l'associaiton des zoos britanniques et 350 000€ en tout ont été apportés par les zoos européens et américains pour la première tranche du projet visant à construire un centre de reproduction et à tenter de suivre les animaux survivants dans le parc national de Bach Ma.
- Présentation de la nouvelle serre tropicale et écologique du zoo de Marwell
- Tenue d'un atelier organisé par le Shaldon Wildlife Trsut et le Durell Wildlife Conservation Trust au Sao Paulo permettant notamment de faire le point sur le programme de conservation du ouistiti oreillard lancé en 2015. Un programme de reproduction captif a été lancé au sein des zoos brésiliens et compte déjà près de 50 individus. De nouvelles installations sont nécessaires afin de soutenir le développement de cette population captive et pure. Le zoo de Shaldon et le zoo d'Alamaeda (Gibraltar) ont contribué à la création de quatre nouvelles unités au zoo de Guarulhos. L'espèce étant absente des collections européennes et n'étant pas planifié d'amener des animaux, il est suggéré aux zoos détenant des ouistitis à toupets blancs ou noirs (Callithrix jacchus ou penicillata) d'aider ce programme de conservation. Ces deux espèces introduites et invasives sont en effet en partie responsable du classement du ouistiti oreillard dans la catégorie des espèces vulnérables en raison de la pollution génétique qu'elles occasionnent. A cela s'ajoute évidemment le fort morcellement de la forêt atlantique brésilienne qui conduit à l'isolement génétique des populations qui meurent rapidement de maladies comme la fièvre jaune. Un soutien technique et financier continu est espéré.
- Cri d'alerte en faveur du développement de nouvelles installations pour le vison d'Europe. Je vais traduire l'article dans le sujet dédié à la conservation du vison (Rubrique "Conservation").
- Tenue d'une importante réunion à Berlin entre l'EAZA et la GAV (Gesellschaft für Arterhaltende Vogelzucht), une association d'éleveurs impliqués dans l'élevage conservatoire. Des principes de coopération ont été mis en place afin de monter un programme d'élevage à destination de la perruche de Latham, un autre psittacidé habitant de Tasmanie classé en danger critique d'extinction, principalement en raison de la prédation des nids par les phalangers volants introduits sur l'île. Le déclin de l'espèce est le plus rapide vue sur le continent et d'après les projections de Birdlife International, l'espèce pourrait être éteinte d'ici 20 ans. La création d'une population de sauvegarde est donc essentielle. Le partenariat entre le milieu zoologique et celui des aviculturistes permettra de rassembler des compétences scientifiques de gestion des populations et de gestion des programmes de conservation avec les connaissances pointues d'élevage et des effectifs importants détenus par les éleveurs privés. 27 institutions européennes détiennent l'espèce en Europe et un appel aux parcs volontaires est lancé afin de créer des capacités d'élevage supplémentaires. L'article mentionne que l'espèce se mixe bien avec d'autres perruches et passereaux et ne nécessite pas de structures métalliques car elle ne ronge pas le bois. Il me semble que de nombreux zoos français développent ou ont récemment développé des volières australiennes sans vraiment se poser ces questions...
- Article de recherche passionnant produit par le WWT Slimbridge cherchant à mesurer l'impact émotionnel et la sensibilisation provoqué par une visite scolaire au sein de l’établissement. Les mesures sont différées dans le temps afin de mesurer l'érosion de ce sentiment et également en fonction du type de population et d'établissements scolaires concernés.
Et un grand merci aux zoos britanniques de redonner un peu de foi dans le rôle des parcs zoologiques modernes !
- Therabu
- Messages: 3918
- Enregistré le: Vendredi 30 Mai 2008 16:10
Re: Publications
Merci pour ce résumé d'actions qui méritent en effet qu'on s'y intéresse !
- abel
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- Enregistré le: Lundi 02 Novembre 2015 18:47
- Localisation: Tours/Rennes
Re: Publications
Au programme de la dernière édition de Zooquaria :
- Analyse de l'indépendance du processus d'accréditation des établissements à l'EAZA afin de savoir si les critères fixés influencent plus certaines régions que d'autres.
- Mise en place de programmes d'analyse comportemental à Twycross à l'aide de tablettes confiées aux soigneurs
- Les 50 ans de l'AFDPZ et les nouvelles orientations de l'association, historiquement orientée vers le lobbying et l'implication dans la sphère politique vers les sujets de conservation.
- Nouvelles du projet de mise en place d'un cadre professionnel européen de formation pour les soigneurs.
- Processus de revue du plan de collection du TAG Bovidés et Camélidés, menant notamment à l'abandon du gaur dans l'EAZA. Il s'agit d'une décision rationnelle, justifiée par différents facteurs, même si elle doit attrister nombre de passionnés. L'article ne s'étend pas sur toutes les raisons, mais il me semble que la diversité génétique est limitée, l'intérêt des parcs insuffisants conduit à une compétition pour l'espace avec les bantengs de Java, espère prioritaire pour l'EAZA et la contribution de la population européenne de gaur à la cause de l'espèce in-situ ne semblait pas suffisamment évidente.
Il s'agit du premier EEP remis en cause depuis la réforme de la structure des programmes d'élevage.
- Article sur le TAG Rhinocéros, ses liens avec les actions de conservation in-situ et le statut de chacune des espèces en captivité en Europe. Il est conseillé de garder les trois espèces :
- Le rhinocéros noir : EEP fort pertinent, notamment avec la contribution directe d'individus au patrimoine génétique unique pour la réintroduction dans le parc de l'Akagera (Rwanda)
- le rhinocéros blanc : la population est saine et dynamique. Malgré les nombreuses fermes à rhinocéros en Afrique du Sud, le rôle de population d'assurance est maintenu face aux craintes de braconnage massif sur place ou de l'abandon de l'élevage suite à l'impossibilité d'exploiter commercialement les cornes. La contribution à la "renaissance" de la ssp du Nord est aussi mentionnée.
- le rhinocéros indien : Malgré l'amélioration de la situation pour cette espèce dans le milieu naturel, les menaces continuent de planer et face à l'absence de population établie dans la région d'origine, le rôle de colonie d'assurance est maintenu.
La création d'EEP pour les rhinocéros de Sumatra et de Java est même mentionnée comme une possibilité ! L'import d'individus est exclu mais la structure et les besoins de coordination des efforts de conservation pourrait mené à la création de programmes même en absence d'individus.
- Le paradoxe de l'EEP des orang-outans : faisant actuellement face à un manque de places disponibles et à une population vieillissante, les naissances d'orang-outans des deux espèces sont rares et doivent être limitées par la contraception d'individus jeunes et intéressants. A moyen-terme, la viabilité génétique de la population est menacée et les reproductions doivent reprendre selon une trajectoire assez tendue, notamment pour les individus peu représentés pour éviter un effondrement de la population.
A l'instar des gorilles, il existe aussi un problème avec les mâles surnuméraires. En général, les solutions suivantes sont offertes dans les programmes d'élevage où les espèces vivent en structure de type "harem" mais sont plus ou moins pertinentes selon l'espèce concernée:
- hébergement de mâles solitaires, peu satisfaisant pour les espèces solitaires
- hébergement de groupes multi-mâles, nécessitant des enclos vastes et flexibles pour gérer les diverses tensions
- hébergement en rotation avec un groupe reproducteur
- castration des mâles peu intéressants
- sélection des gamètes afin d'influer sur le sex-ratio à la naissance en faveur des femelles, technique difficile et coûteuse encore peu mise en place
- euthanasie
Pour les orang-outans, aucune des trois dernières solutions n'est envisageable et cela passe donc par la création de places supplémentaires pour des mâles orang-outans pour permettre la croissance de la population.
- Comment impliquer le public dans les sujets de conservation à travers la visite du zoo ?
- Présentation des résultats de 38 ans d'implications du Snow Leopard Trust sur l'aire de répartition de l'once, en particulier en Mongolie.
- Présentation de LimburgHuis du Gaiazoo et de toute la philosophie qui imprègne la nouvelle zone européenne, en particulier les élevages conservatoires et le travail mené en commun avec des associations locales de conservation.
- Construction d'installations pour carnivores européens à Wroclaw : loutres et loups gris
- Initiative de société zoologique d'Anvers afin de mieux communiquer sur son travail de recherche ex-situ et les avancées impliquées pour la conservation des espèces.
Le lien vers la publication : https://www.eaza.net/assets/Uploads/Zoo ... Q104v4.pdf
- Analyse de l'indépendance du processus d'accréditation des établissements à l'EAZA afin de savoir si les critères fixés influencent plus certaines régions que d'autres.
- Mise en place de programmes d'analyse comportemental à Twycross à l'aide de tablettes confiées aux soigneurs
- Les 50 ans de l'AFDPZ et les nouvelles orientations de l'association, historiquement orientée vers le lobbying et l'implication dans la sphère politique vers les sujets de conservation.
- Nouvelles du projet de mise en place d'un cadre professionnel européen de formation pour les soigneurs.
- Processus de revue du plan de collection du TAG Bovidés et Camélidés, menant notamment à l'abandon du gaur dans l'EAZA. Il s'agit d'une décision rationnelle, justifiée par différents facteurs, même si elle doit attrister nombre de passionnés. L'article ne s'étend pas sur toutes les raisons, mais il me semble que la diversité génétique est limitée, l'intérêt des parcs insuffisants conduit à une compétition pour l'espace avec les bantengs de Java, espère prioritaire pour l'EAZA et la contribution de la population européenne de gaur à la cause de l'espèce in-situ ne semblait pas suffisamment évidente.
Il s'agit du premier EEP remis en cause depuis la réforme de la structure des programmes d'élevage.
- Article sur le TAG Rhinocéros, ses liens avec les actions de conservation in-situ et le statut de chacune des espèces en captivité en Europe. Il est conseillé de garder les trois espèces :
- Le rhinocéros noir : EEP fort pertinent, notamment avec la contribution directe d'individus au patrimoine génétique unique pour la réintroduction dans le parc de l'Akagera (Rwanda)
- le rhinocéros blanc : la population est saine et dynamique. Malgré les nombreuses fermes à rhinocéros en Afrique du Sud, le rôle de population d'assurance est maintenu face aux craintes de braconnage massif sur place ou de l'abandon de l'élevage suite à l'impossibilité d'exploiter commercialement les cornes. La contribution à la "renaissance" de la ssp du Nord est aussi mentionnée.
- le rhinocéros indien : Malgré l'amélioration de la situation pour cette espèce dans le milieu naturel, les menaces continuent de planer et face à l'absence de population établie dans la région d'origine, le rôle de colonie d'assurance est maintenu.
La création d'EEP pour les rhinocéros de Sumatra et de Java est même mentionnée comme une possibilité ! L'import d'individus est exclu mais la structure et les besoins de coordination des efforts de conservation pourrait mené à la création de programmes même en absence d'individus.
- Le paradoxe de l'EEP des orang-outans : faisant actuellement face à un manque de places disponibles et à une population vieillissante, les naissances d'orang-outans des deux espèces sont rares et doivent être limitées par la contraception d'individus jeunes et intéressants. A moyen-terme, la viabilité génétique de la population est menacée et les reproductions doivent reprendre selon une trajectoire assez tendue, notamment pour les individus peu représentés pour éviter un effondrement de la population.
A l'instar des gorilles, il existe aussi un problème avec les mâles surnuméraires. En général, les solutions suivantes sont offertes dans les programmes d'élevage où les espèces vivent en structure de type "harem" mais sont plus ou moins pertinentes selon l'espèce concernée:
- hébergement de mâles solitaires, peu satisfaisant pour les espèces solitaires
- hébergement de groupes multi-mâles, nécessitant des enclos vastes et flexibles pour gérer les diverses tensions
- hébergement en rotation avec un groupe reproducteur
- castration des mâles peu intéressants
- sélection des gamètes afin d'influer sur le sex-ratio à la naissance en faveur des femelles, technique difficile et coûteuse encore peu mise en place
- euthanasie
Pour les orang-outans, aucune des trois dernières solutions n'est envisageable et cela passe donc par la création de places supplémentaires pour des mâles orang-outans pour permettre la croissance de la population.
- Comment impliquer le public dans les sujets de conservation à travers la visite du zoo ?
- Présentation des résultats de 38 ans d'implications du Snow Leopard Trust sur l'aire de répartition de l'once, en particulier en Mongolie.
- Présentation de LimburgHuis du Gaiazoo et de toute la philosophie qui imprègne la nouvelle zone européenne, en particulier les élevages conservatoires et le travail mené en commun avec des associations locales de conservation.
- Construction d'installations pour carnivores européens à Wroclaw : loutres et loups gris
- Initiative de société zoologique d'Anvers afin de mieux communiquer sur son travail de recherche ex-situ et les avancées impliquées pour la conservation des espèces.
Le lien vers la publication : https://www.eaza.net/assets/Uploads/Zoo ... Q104v4.pdf
- Therabu
- Messages: 3918
- Enregistré le: Vendredi 30 Mai 2008 16:10
Re: Publications
Merci Therabu pour ces informations passionnantes sur la vie des zoos européens !
Dommage pour le gaur, mais espérons en effet que le banteng deviendra enfin une espèce un peu plus présente en parc zoologique.
A propos des orangs-outans, la situation des mâles en excès pourrait favoriser le développement d'enclos multi-spécifiques avec un ou deux mâles orangs au milieu d'un biome plus varié. Une cohabitation avec gibbons, loutres naines, tapirs malais, tout ça et un ou deux roux feraient une belle installation dans divers zoos du continent !
Dommage pour le gaur, mais espérons en effet que le banteng deviendra enfin une espèce un peu plus présente en parc zoologique.
A propos des orangs-outans, la situation des mâles en excès pourrait favoriser le développement d'enclos multi-spécifiques avec un ou deux mâles orangs au milieu d'un biome plus varié. Une cohabitation avec gibbons, loutres naines, tapirs malais, tout ça et un ou deux roux feraient une belle installation dans divers zoos du continent !
Les animaux des zoos sont les ambassadeurs de leurs cousins sauvages. (Pierre Gay)
- raphaël
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- Enregistré le: Mercredi 10 Août 2005 15:24
- Localisation: gironde
Re: Publications
Connaissez-vous cette publication? Six volumes sur l'animal dans l'histoire à travers le temps et les civilisations:
https://www.bloomsbury.com/uk/a-cultura ... 845204969/
https://www.bloomsbury.com/uk/a-cultura ... 845204969/
- okapi
- Messages: 12061
- Enregistré le: Lundi 02 Juin 2008 19:02
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