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ZOO BERLIN 2018
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ZOO BERLIN 2018
ZOO-BERLIN
Date de la visite : 25 mai 2018
Où : Berlin
Hardenbergplatz 8
10787 Berlin
Accès :
La gare de Berlin zoologischer garten se trouve tout près de l’entrée Löwentor (côté maison des rhinocéros). C’est probablement la manière la plus pratique pour se rendre au zoo de Berlin. Plusieurs lignes de train RB et S s’y arrêtent (RB14, RB21, RE1, RE2, RE7, S3, S5) ainsi que les lignes U1, U2, U3 et U9 du métro. Il est également possible de s’y rendre en bus. Vous pouvez choisir l’itinéraire idéal via le website http://www.bvg.de (en allemand et anglais). Il est très facile de se renseigner en français sur internet au sujet des transports en commun berlinois. L’achat de tickets métro est très simple via des automates dont le programme est en plusieurs langues dont le français.
Il existe aussi une autre entrée nommée Elefantentor, située sur la Budapester str., juste à côté de l’Olof-Palm platz. Cette entrée est la plus connue visuellement avec ses immenses statues d’éléphants et sa toiture de type asiatique. Mon hôtel se trouvant dans les parages, c’est cette entrée que j’ai emprunté. Attention que si vous vous trouvez toujours dans le zoo après les heures de visites, la sortie n’est possible que via cette entrée. C’est aussi à cette entrée que se trouve l’aquarium de Berlin. Pour le visiter, il faudra payer un supplément en plus de votre entrée au zoo. Il est également possible de ne visiter que l’aquarium. Ce dernier n’a pas fait partie de ma visite.
Prix adulte 2018 :
zoo : 15€50
aquarium : 15€50
zoo + aquarium : 21€
Website : https://www.zoo-berlin.de/de
Chiffres :
ouverture : 1844, le plus vieux zoo d’Allemagne. Aquarium : 1913
ha : 35
Nombre de visiteur par an : 2 600 000
EEP / ESB : plus de 100
Situé le long de l’immense Tiergarten (parc de 210 ha) le zoo de Berlin fait partie de cet immense poumon vert que l’on trouve au centre de Berlin. Malgré le fait qu’il soit plus petit que le Tierpark (zoo de Berlin-Est) et aussi plus condensé, il garde un côté très vert et très arboré qui lui donne un aspect très naturel. Quasi détruit pendant la guerre, le zoo a été reconstruit. Les infrastructures sont parfois vieillissantes mais relativement bien entretenues. Il s’agit d’un zoo urbain avec ses défauts, comme la volonté de garder de grosses espèces attractives et donc des enclos aux tailles discutables. Mais on sent un souffle de modernité qui semble s’y être installé plus tôt que chez son homologue de Berlin-Est, avec qui il
partage la même direction depuis 2007. La collection est remarquable et il est possible d’y voir un échantillon exceptionnel d’animaux venant des 4 coins du monde. Le zoo héberge quelques raretés et, comme au Tierpark, possède une expérience et un professionnalisme dont beaucoup de zoos devraient s’inspirer. Comme au Tierpark, la maison des carnivores est en travaux. Le Nocturama qui se situe dans son sous-sol est donc fermé au public. Les travaux devraient être fini pour 2019.
Deuxième entrée du zoo
Il s’agit de ma deuxième visite au zoo de Berlin. Contrairement au Tierpark, ma visite précédente avait été plus complète. J’avais juste loupé l’accès au Nocturama dans la maison des carnivores.
La dernière grosse nouveauté du zoo de Berlin est l’arrivée d’un couple de panda géant en juin 2017 : Meng Meng et Jiao Qing. Berlin fait partie des 8 zoos en Europe qui hébergent cette espèce. Le premier couple de pandas géants du zoo a été offert par la Chine en 1979. Il s’agissait de Bao Bao et Tian Tian. Cette dernière est morte en 1984 et a fallu attendre 1995 pour qu’une autre femelle nommée Yan Yan arrive au zoo. Elle y a vécu jusqu’à sa mort en 2007. Bao Bao est mort le 22 août 2012, et était, si je ne me trompe pas, le plus vieux panda captif vivant hors de Chine. Bao Bao vivait dans un enclos vitré dont la loge intérieur se trouvait dans la maison des carnivores. Cette loge carrelée avait des allures de cellule de prison. L’espace extérieur n’était pas très grand, mais Bao Bao avec son âge avancé ne bougeait plus beaucoup. Je reviendrai plus tard sur cet espace dans ce compte rendu.
Une fois dans le zoo, l’on fait face à une belle allée fleurie au bout de laquelle se trouve un kiosque et le nouvel espace des pandas.
Sur la droite, se trouve la maison des carnivores et l’enclos extérieur des lions (j’y reviendrai aussi plus tard). Sur la gauche un enclos calme entouré de buissons abrite un groupe d’antilopes cervicapres ainsi que des grues du Japon. La toiture des loges intérieurs est la même que celle de l’entrée, ce qui donne à la zone un aspect très asiatique avec les pandas au bout. Il n’y avait pas meilleur endroit dans le zoo pour accueillir les pandas.
Enclos des cervicapres
Antilopes cervicapres
Situé sur une zone qui abritait auparavant des cerfs asiatiques, les pandas vivent dans un petit complexe aux allures modernes avec une touche “made in Asia”. L’espace public est entièrement ouvert avec des ouvertures dans le plafond par lesquelles s'échappent de grands bambous. Les loges internes ne sont pas immenses, entièrement vitrées et agrémentées de quelques structures en bois. On dirait que l’on s’est limité à la surface minimum requise. Les espaces extérieurs en revanche sont beaucoup plus intéressants. On voit tout de suite qu’une attention particulière à l’harmonie des végétaux a été recherchée ici. Je crois que c’est le plus bel enclos extérieur que j’ai vu pour cette espèce. Ils sont de bonne taille et il est assez aisé pour les pandas de se soustraire de la vue du public, contrairement aux loges internes.
Entrée du complexe des pandas
Espace visiteur
Loge intérieur du mâle Jiao Qing
Loge intérieur de la femelle Meng Meng
Enclos extérieur de Jiao Qing
Enclos extérieur de Meng Meng
Meng Meng
A noter qu’il s’agit du seul enclos du parc où j’ai vu un garde de sécurité à l’entrée.
Après cette visite chez les pandas, nous avons emprunté un chemin qui se situe entre un des enclos de la maison des antilopes et la maison des primates. Sur la droite, un premier enclos de la maison des antilopes abrite des Cobes de Lechwe de la Kafue. Mais j’y reviendrai quand je parlerai de la maison des antilopes.
Le premier gros morceau auquel nous nous sommes attaqué est la singerie, l’Affenhaus. Le bâtiment paraît plus petit qu’il ne l’est réellement et on y trouve une grande variété de primates, des plus petits aux plus grands. Sur la gauche un petit chemin en cul de sac mène vers une volière relativement spacieuse au sol couvert d’herbe et agrémenté de structures en bois. On peut y voir des houlemans.
Une plus petite volière en grillage noir un peu plus austère abrite des titis roux. A noter que les anciens panneaux informatifs sont en allemand, anglais et français, vestige probable de l’époque d’après guerre où Berlin Ouest était sous occupation des alliés Français, UK et US. Les titis sont ici appelés calicèbes roux.
Des cages en hauteur semblables à celle des titis roux abritent des espèces plus petites comme les tamarins pinché, ouistitis à tête blanche et un peu plus loin, des tamarins de Goeldi et d’autres titis roux.
Dans le bâtiment, se succèdent une multitude de baies vitrées derrière lesquelles sont réparties les différentes espèces. On retrouve sans surprise les titis roux et les houlemans sur la gauche.
Espace intérieur des tits roux en cohabitation avec des tatous à trois bandes du sud.
Espace intérieur des houlemans.
Houleman
Sur la droite se succède les vivariums des petites espèces dont les cages extérieures se trouvaient en hauteur.
Liste des espèce de droite à gauche :
Tamarin pinché
Ouistiti à tête blanche
Titi roux
Tamarin de Goeldi en cohabitation avec des tatous à trois bandes du sud
Les espaces sont un peu semblables dans leur ensemble. Murs carrelés et sols en béton. Certaines espèces bénéficient d’un substrat au sol. Toutes possède des structures grimpantes qui semblent être adaptées aux besoins de l’espèce concernée. Les espaces suivants se situent dans la continuité de celui des houlemans.
Espace des siamangs
Espace des sapajous jaunes
Espace des singes-araignées à tête brune
Singe araignée à tête brune
Espace des semnopithèques à coiffe
Espace des Mandrills
Mandrill
Espace des sapajous bruns
Sapajou brun
Espace des cercopithèques à tête de hiboux
Espace des makis à front blanc
Espace des hurleurs noirs (il manque la photo de l’enclos suite à un bug de mon appareil photo)
Espace des macaques à toque
Le bâtiment des singes possède trois entrées, toutes situées du côté de la maison des antilopes. La deuxième entrée, au milieu débouche sur un enclos vitré qui a une touche moderne par rapport au reste de l’ensemble. C’est un vivarium à l’ambiance tropicale qui abrite un unau commun ou paresseux à deux doigts
Enclos du paresseux à deux doigts côté sas d’entrée
Enclos secondaire du paresseux à deux doigts dont la baie vitrée se situe dans le couloir en face des espaces décrits plus haut. Il est possible de l’isoler à l’aide d’une porte en verre coulissante.
De ce côté, d’autres petits vivariums abritent des tamarins rouge et noir, des tatous à trois bandes du sud et des écureuils de Prévost.
La troisième entrée se situe un peu plus loin et débouche dans la partie des grands singes. Cette partie est assez intéressante sur le plan zoologique car elle présente les 4 espèces principales de grands singes : bonobo, chimpanzé, gorille et orang-outang.
Les espaces ne sont pas exceptionnels ni modernes. Mais une probable rénovation qui date d’il y a quelques années donne l’impression du contraire. Les chimpanzés et gorilles bénéficient d’un substrat au sol et des troncs d’arbre agrémentent l’espace. Du côté des orangs-outans et des bonobos, on est dans un espace plus artificiel. La corde constitue l’élément naturel principal. Le bois est présent mais sous forme plus ouvragée.
Espace des chimpanzés
Espace des orang-outans de Sumatra
Orang-outan
Espace d’isolement des gorilles Une vieille femelle y vit.
Espace du groupe de gorille des plaines de l’ouest
Espace des bonobos (nettoyage en cours)
Dans l’ensemble le style fait vieillot et selon les espèces, on a un sentiment de manque de place. L’ambiance “old school” me rappel un peu la singerie du zoo d’Anvers, à la différence qu’ici, les animaux ont un accès à des enclos extérieurs. Malheureusement, ces derniers sont parfois étriqués et sordides. Comme on le dit souvent, le parc devrait peut être réduire sa collection...
En sortant par le troisième accès du bâtiment, on arrive à l’enclos extérieur des bonobos, qui est en fait une serre semi vitrée qui fait penser à l’actuel projet en construction d’un parc au Pays-Bas. Ce n’est vraiment pas grand.
De ce côté, il est possible de voir une partie de l’enclos extérieur des gorilles.
Pour accéder aux autres enclos extérieurs, il faut d’abord contourner un lac et passer le long de l’enclos des éléphants. Le lac est de bonne taille. On peut y voir des flamants roses et des flamants du Chili.
Loge intérieur des flamants
Enclos extérieur des gorilles. L’enclos a été récemment rénové avec l’ajout de nouvelles structures grimpantes. Il n’y a absolument rien de spéciale dans les aménagements. Il s’agit en fait d’une presqu’île comme on peut le voir un peu partout.
Une autre presqu'île abrite Fatou, la doyenne gorille d’Europe, née en 1957. Elle vit à Berlin depuis 1959.
Fatou
Viennent ensuite deux volières, la première plus petite que la seconde. On y trouve les orangs-outans. La hauteur est convenable et les structures grimpantes sont en suffisances. On pourrait reprocher le manque de verdure dans l’ensemble, mis à part l’herbe au sol.
Dans la première volière, vivent Mano (mâle né en 1977 à Rotterdam), Bini (née à Berlin en 1980) et leur petit, Bulan (né en 2009). Dans l’autre volière il y a Mücke, la fille de Mano et Bini née en 1990 et Djasinga qui vient de Dresden où elle est née en 2003.
En vis à vis, une volière étroite abrite des cigognes d’Abdim. On peut également y voir :
cigogne blanche, héron garde-boeuf, ombrette africaine, ouette à ailes bleues et dendrocygne veuf.
La dernière volière, du même style que le reste abrite des chimpanzés. Elle n’est pas immense.
Viennent ensuite des cages assez tristes où vivent les espèces de tailles moyennes. Inutile de (re)préciser qu’il faudrait réduire le nombre d’espèces pour offrir plus d’espace ...
Cages extérieures des Macaques à bonnet chinois (première photos), hurleurs noirs, makis à front blanc, cercopithèques à tête de hiboux et sapajous brun.
Vient ensuite un enclos plus vaste, vitré mais pauvre en enrichissement pour les mandrills.
Mandrill
On revient ensuite à une série de cages sordides pour les espèces suivantes : Semnopithèque à coiffe, atèle, sapajou jaune et siamang.
Un enclos type fosse à l’aspect rocheux abrite un groupe de macaques bruns.
Macaques bruns
Comme souvent dans les zoos, on sort de la singerie avec un sentiment de mal être. En terme d’image des zoos, c’est très très moyen. Maintenir un nombre élevé d’espèce à tout prix, alors qu’il est tout à fait possible de répartir des animaux ailleurs pour offrir plus d’espace à ceux qui restent ne me semble pas impossible à faire.
Date de la visite : 25 mai 2018
Où : Berlin
Hardenbergplatz 8
10787 Berlin
Accès :
La gare de Berlin zoologischer garten se trouve tout près de l’entrée Löwentor (côté maison des rhinocéros). C’est probablement la manière la plus pratique pour se rendre au zoo de Berlin. Plusieurs lignes de train RB et S s’y arrêtent (RB14, RB21, RE1, RE2, RE7, S3, S5) ainsi que les lignes U1, U2, U3 et U9 du métro. Il est également possible de s’y rendre en bus. Vous pouvez choisir l’itinéraire idéal via le website http://www.bvg.de (en allemand et anglais). Il est très facile de se renseigner en français sur internet au sujet des transports en commun berlinois. L’achat de tickets métro est très simple via des automates dont le programme est en plusieurs langues dont le français.
Il existe aussi une autre entrée nommée Elefantentor, située sur la Budapester str., juste à côté de l’Olof-Palm platz. Cette entrée est la plus connue visuellement avec ses immenses statues d’éléphants et sa toiture de type asiatique. Mon hôtel se trouvant dans les parages, c’est cette entrée que j’ai emprunté. Attention que si vous vous trouvez toujours dans le zoo après les heures de visites, la sortie n’est possible que via cette entrée. C’est aussi à cette entrée que se trouve l’aquarium de Berlin. Pour le visiter, il faudra payer un supplément en plus de votre entrée au zoo. Il est également possible de ne visiter que l’aquarium. Ce dernier n’a pas fait partie de ma visite.
Prix adulte 2018 :
zoo : 15€50
aquarium : 15€50
zoo + aquarium : 21€
Website : https://www.zoo-berlin.de/de
Chiffres :
ouverture : 1844, le plus vieux zoo d’Allemagne. Aquarium : 1913
ha : 35
Nombre de visiteur par an : 2 600 000
EEP / ESB : plus de 100
Situé le long de l’immense Tiergarten (parc de 210 ha) le zoo de Berlin fait partie de cet immense poumon vert que l’on trouve au centre de Berlin. Malgré le fait qu’il soit plus petit que le Tierpark (zoo de Berlin-Est) et aussi plus condensé, il garde un côté très vert et très arboré qui lui donne un aspect très naturel. Quasi détruit pendant la guerre, le zoo a été reconstruit. Les infrastructures sont parfois vieillissantes mais relativement bien entretenues. Il s’agit d’un zoo urbain avec ses défauts, comme la volonté de garder de grosses espèces attractives et donc des enclos aux tailles discutables. Mais on sent un souffle de modernité qui semble s’y être installé plus tôt que chez son homologue de Berlin-Est, avec qui il
partage la même direction depuis 2007. La collection est remarquable et il est possible d’y voir un échantillon exceptionnel d’animaux venant des 4 coins du monde. Le zoo héberge quelques raretés et, comme au Tierpark, possède une expérience et un professionnalisme dont beaucoup de zoos devraient s’inspirer. Comme au Tierpark, la maison des carnivores est en travaux. Le Nocturama qui se situe dans son sous-sol est donc fermé au public. Les travaux devraient être fini pour 2019.
Deuxième entrée du zoo
Il s’agit de ma deuxième visite au zoo de Berlin. Contrairement au Tierpark, ma visite précédente avait été plus complète. J’avais juste loupé l’accès au Nocturama dans la maison des carnivores.
La dernière grosse nouveauté du zoo de Berlin est l’arrivée d’un couple de panda géant en juin 2017 : Meng Meng et Jiao Qing. Berlin fait partie des 8 zoos en Europe qui hébergent cette espèce. Le premier couple de pandas géants du zoo a été offert par la Chine en 1979. Il s’agissait de Bao Bao et Tian Tian. Cette dernière est morte en 1984 et a fallu attendre 1995 pour qu’une autre femelle nommée Yan Yan arrive au zoo. Elle y a vécu jusqu’à sa mort en 2007. Bao Bao est mort le 22 août 2012, et était, si je ne me trompe pas, le plus vieux panda captif vivant hors de Chine. Bao Bao vivait dans un enclos vitré dont la loge intérieur se trouvait dans la maison des carnivores. Cette loge carrelée avait des allures de cellule de prison. L’espace extérieur n’était pas très grand, mais Bao Bao avec son âge avancé ne bougeait plus beaucoup. Je reviendrai plus tard sur cet espace dans ce compte rendu.
Une fois dans le zoo, l’on fait face à une belle allée fleurie au bout de laquelle se trouve un kiosque et le nouvel espace des pandas.
Sur la droite, se trouve la maison des carnivores et l’enclos extérieur des lions (j’y reviendrai aussi plus tard). Sur la gauche un enclos calme entouré de buissons abrite un groupe d’antilopes cervicapres ainsi que des grues du Japon. La toiture des loges intérieurs est la même que celle de l’entrée, ce qui donne à la zone un aspect très asiatique avec les pandas au bout. Il n’y avait pas meilleur endroit dans le zoo pour accueillir les pandas.
Enclos des cervicapres
Antilopes cervicapres
Situé sur une zone qui abritait auparavant des cerfs asiatiques, les pandas vivent dans un petit complexe aux allures modernes avec une touche “made in Asia”. L’espace public est entièrement ouvert avec des ouvertures dans le plafond par lesquelles s'échappent de grands bambous. Les loges internes ne sont pas immenses, entièrement vitrées et agrémentées de quelques structures en bois. On dirait que l’on s’est limité à la surface minimum requise. Les espaces extérieurs en revanche sont beaucoup plus intéressants. On voit tout de suite qu’une attention particulière à l’harmonie des végétaux a été recherchée ici. Je crois que c’est le plus bel enclos extérieur que j’ai vu pour cette espèce. Ils sont de bonne taille et il est assez aisé pour les pandas de se soustraire de la vue du public, contrairement aux loges internes.
Entrée du complexe des pandas
Espace visiteur
Loge intérieur du mâle Jiao Qing
Loge intérieur de la femelle Meng Meng
Enclos extérieur de Jiao Qing
Enclos extérieur de Meng Meng
Meng Meng
A noter qu’il s’agit du seul enclos du parc où j’ai vu un garde de sécurité à l’entrée.
Après cette visite chez les pandas, nous avons emprunté un chemin qui se situe entre un des enclos de la maison des antilopes et la maison des primates. Sur la droite, un premier enclos de la maison des antilopes abrite des Cobes de Lechwe de la Kafue. Mais j’y reviendrai quand je parlerai de la maison des antilopes.
Le premier gros morceau auquel nous nous sommes attaqué est la singerie, l’Affenhaus. Le bâtiment paraît plus petit qu’il ne l’est réellement et on y trouve une grande variété de primates, des plus petits aux plus grands. Sur la gauche un petit chemin en cul de sac mène vers une volière relativement spacieuse au sol couvert d’herbe et agrémenté de structures en bois. On peut y voir des houlemans.
Une plus petite volière en grillage noir un peu plus austère abrite des titis roux. A noter que les anciens panneaux informatifs sont en allemand, anglais et français, vestige probable de l’époque d’après guerre où Berlin Ouest était sous occupation des alliés Français, UK et US. Les titis sont ici appelés calicèbes roux.
Des cages en hauteur semblables à celle des titis roux abritent des espèces plus petites comme les tamarins pinché, ouistitis à tête blanche et un peu plus loin, des tamarins de Goeldi et d’autres titis roux.
Dans le bâtiment, se succèdent une multitude de baies vitrées derrière lesquelles sont réparties les différentes espèces. On retrouve sans surprise les titis roux et les houlemans sur la gauche.
Espace intérieur des tits roux en cohabitation avec des tatous à trois bandes du sud.
Espace intérieur des houlemans.
Houleman
Sur la droite se succède les vivariums des petites espèces dont les cages extérieures se trouvaient en hauteur.
Liste des espèce de droite à gauche :
Tamarin pinché
Ouistiti à tête blanche
Titi roux
Tamarin de Goeldi en cohabitation avec des tatous à trois bandes du sud
Les espaces sont un peu semblables dans leur ensemble. Murs carrelés et sols en béton. Certaines espèces bénéficient d’un substrat au sol. Toutes possède des structures grimpantes qui semblent être adaptées aux besoins de l’espèce concernée. Les espaces suivants se situent dans la continuité de celui des houlemans.
Espace des siamangs
Espace des sapajous jaunes
Espace des singes-araignées à tête brune
Singe araignée à tête brune
Espace des semnopithèques à coiffe
Espace des Mandrills
Mandrill
Espace des sapajous bruns
Sapajou brun
Espace des cercopithèques à tête de hiboux
Espace des makis à front blanc
Espace des hurleurs noirs (il manque la photo de l’enclos suite à un bug de mon appareil photo)
Espace des macaques à toque
Le bâtiment des singes possède trois entrées, toutes situées du côté de la maison des antilopes. La deuxième entrée, au milieu débouche sur un enclos vitré qui a une touche moderne par rapport au reste de l’ensemble. C’est un vivarium à l’ambiance tropicale qui abrite un unau commun ou paresseux à deux doigts
Enclos du paresseux à deux doigts côté sas d’entrée
Enclos secondaire du paresseux à deux doigts dont la baie vitrée se situe dans le couloir en face des espaces décrits plus haut. Il est possible de l’isoler à l’aide d’une porte en verre coulissante.
De ce côté, d’autres petits vivariums abritent des tamarins rouge et noir, des tatous à trois bandes du sud et des écureuils de Prévost.
La troisième entrée se situe un peu plus loin et débouche dans la partie des grands singes. Cette partie est assez intéressante sur le plan zoologique car elle présente les 4 espèces principales de grands singes : bonobo, chimpanzé, gorille et orang-outang.
Les espaces ne sont pas exceptionnels ni modernes. Mais une probable rénovation qui date d’il y a quelques années donne l’impression du contraire. Les chimpanzés et gorilles bénéficient d’un substrat au sol et des troncs d’arbre agrémentent l’espace. Du côté des orangs-outans et des bonobos, on est dans un espace plus artificiel. La corde constitue l’élément naturel principal. Le bois est présent mais sous forme plus ouvragée.
Espace des chimpanzés
Espace des orang-outans de Sumatra
Orang-outan
Espace d’isolement des gorilles Une vieille femelle y vit.
Espace du groupe de gorille des plaines de l’ouest
Espace des bonobos (nettoyage en cours)
Dans l’ensemble le style fait vieillot et selon les espèces, on a un sentiment de manque de place. L’ambiance “old school” me rappel un peu la singerie du zoo d’Anvers, à la différence qu’ici, les animaux ont un accès à des enclos extérieurs. Malheureusement, ces derniers sont parfois étriqués et sordides. Comme on le dit souvent, le parc devrait peut être réduire sa collection...
En sortant par le troisième accès du bâtiment, on arrive à l’enclos extérieur des bonobos, qui est en fait une serre semi vitrée qui fait penser à l’actuel projet en construction d’un parc au Pays-Bas. Ce n’est vraiment pas grand.
De ce côté, il est possible de voir une partie de l’enclos extérieur des gorilles.
Pour accéder aux autres enclos extérieurs, il faut d’abord contourner un lac et passer le long de l’enclos des éléphants. Le lac est de bonne taille. On peut y voir des flamants roses et des flamants du Chili.
Loge intérieur des flamants
Enclos extérieur des gorilles. L’enclos a été récemment rénové avec l’ajout de nouvelles structures grimpantes. Il n’y a absolument rien de spéciale dans les aménagements. Il s’agit en fait d’une presqu’île comme on peut le voir un peu partout.
Une autre presqu'île abrite Fatou, la doyenne gorille d’Europe, née en 1957. Elle vit à Berlin depuis 1959.
Fatou
Viennent ensuite deux volières, la première plus petite que la seconde. On y trouve les orangs-outans. La hauteur est convenable et les structures grimpantes sont en suffisances. On pourrait reprocher le manque de verdure dans l’ensemble, mis à part l’herbe au sol.
Dans la première volière, vivent Mano (mâle né en 1977 à Rotterdam), Bini (née à Berlin en 1980) et leur petit, Bulan (né en 2009). Dans l’autre volière il y a Mücke, la fille de Mano et Bini née en 1990 et Djasinga qui vient de Dresden où elle est née en 2003.
En vis à vis, une volière étroite abrite des cigognes d’Abdim. On peut également y voir :
cigogne blanche, héron garde-boeuf, ombrette africaine, ouette à ailes bleues et dendrocygne veuf.
La dernière volière, du même style que le reste abrite des chimpanzés. Elle n’est pas immense.
Viennent ensuite des cages assez tristes où vivent les espèces de tailles moyennes. Inutile de (re)préciser qu’il faudrait réduire le nombre d’espèces pour offrir plus d’espace ...
Cages extérieures des Macaques à bonnet chinois (première photos), hurleurs noirs, makis à front blanc, cercopithèques à tête de hiboux et sapajous brun.
Vient ensuite un enclos plus vaste, vitré mais pauvre en enrichissement pour les mandrills.
Mandrill
On revient ensuite à une série de cages sordides pour les espèces suivantes : Semnopithèque à coiffe, atèle, sapajou jaune et siamang.
Un enclos type fosse à l’aspect rocheux abrite un groupe de macaques bruns.
Macaques bruns
Comme souvent dans les zoos, on sort de la singerie avec un sentiment de mal être. En terme d’image des zoos, c’est très très moyen. Maintenir un nombre élevé d’espèce à tout prix, alors qu’il est tout à fait possible de répartir des animaux ailleurs pour offrir plus d’espace à ceux qui restent ne me semble pas impossible à faire.
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candlemass - Messages: 1391
- Enregistré le: Dimanche 25 Février 2018 11:09
Re: ZOO BERLIN 2018
J’ai ensuite contourné un plan d’eau où j’ai observé les espèces suivantes :
Pélican à lunettes, pélican d’Amérique, pélican frisé, pélican gris, oie des neiges, harle couronné, canard branchu.
En repassant de l’autre côté de la volière des cigognes d’Abdim, je remarque qu’un petit enclos emmuré jouxte la structure. On y trouve des bernaches néné.
Vient ensuite l’inévitable rocher à hamadryas entouré de sa douve sèche. Comme toujours, les singes y tournent en rond, se chassant les uns les autres.
Hamadryas
Enclos des macaques ouandérou
Macaque ouandérou
Divers enclos suivent avec quelques petites espèce terrestres.
Enclos des athérures africains (hélas non visible)
Enclos des suricates
Enclos des porc-épics du cap
En revenant sur mes pas, je retombe sur l’enclos des éléphants d’Asie. L’enclos des deux mâles n’est franchement pas énorme et celui des femelles, plus spacieux, n’est pas non plus ce que l’on espère voir à notre époque.
Enclos des deux Mâles
Victor et son fils Anchali
Loges intérieures des éléphants
Enclos extérieur des femelles
L’antilopenhaus (maison des antilopes) abrite des… antilopes mais aussi deux girafes. J’ai eu comme un sentiment que ces dernières ne devraient pas y rester dans le futur, ou du moins, qu’y constituer un groupe reproducteur n’était logique. L’espace interne est assez réduit et ne permet pas la bonne gestion d’un groupe. Le bâtiment est assez imposant avec un style orientale. Il est entièrement entouré d’enclos, hormis l’entrée des visiteurs.
L’enclos qui longe la maison des singes est celui des cobes lechwe de la Kafue.
L’enclos suivant est celui des sitatungas et des bucorves d’Abyssinie. Il est assez vaste et herbeux, entouré d’un fossé sec où les sitatungas semblent aimer s’y mettre à l’abris.
Sitatunga
Bucorve d’Abyssinie
Viennent ensuite les girafes, qui lors de ma visite n’avaient pas accès à l’enclos, mais étaient confinées dans une sorte de pré-parc qui se situe sous la toiture du bâtiment ainsi qu’à leur espace interne. La surface est équivalente à celle des sitatungas. Les girafes cohabitent avec des cobes à croissants.
Cobes à croissants
Le tour du bâtiment se termine par deux enclos plus petits pour gazelles de Waller. Berlin (Tierpark) a reproduit avec succès cette espèce ces dernières années. Les enclos sont herbeux et des buissons ainsi que des bois sur les grilles offre un semblant d’intimité à l’espèce. Je n’ai vu qu’un seul individus dans le deuxième enclos. Malgré la proximité avec le public, j’ai trouvé l’individu très calme.
Gazelle de Waller
L’intérieur du bâtiment consiste en un chemin circulaire qui longe les loges intérieures. Elles sont simples et propres et les grilles sont recouvertes de bois. Chez les gazelles de Waller, il y a même un arbre mort au centre.
L’espace visiteur chez les girafes est plus ouvert et lumineux. Il y a même un point d’eau et des végétaux. Les deux girafes sont en fait deux mâle de deux espèces différentes : girafe de Rothschild et réticulée.
Contrairement au Tierpark, au zoo de Berlin, les différents enclos sont très proches et lors de la visite il n’est pas rare d’avoir divers enclos ou zones différentes de part et d’autre du chemin. Ainsi, face à l’enclos des girafes, on peut observer une partie de la zone montagneuse du parc. Beaucoup moins imposante et immersive qu’au Tierpark, il s’agit en fait de 3 enclos formant une chaîne de montagne. Face aux girafes, l’enclos le plus végétalisé avec quelques arbres est celui des takins du Sichuan (sauf erreur de ma part), où j’y ai observé 2 individus.
Takin du Sichuan
L’enclos le plus en hauteur est celui des bouquetins de Sibérie. Il ressemble vraiment à une petite montagne circulaire où un petit abris en bois y est perché. Un chemin entre ces deux enclos, avec quelques marches d’escalier permet de traverser la montagne pour rejoindre l’autre versant.
Bouquetin de Sibérie
L’autre versant se compose d’un enclos rectangulaire pentu qui abrite des tahr de l’Himalaya. L’enclos est désertique et est le moins aménagé des trois.
Tahr de l’Himalaya
Entre les girafe et cet espace, une petit maisonnette entourée de petites volières abrite diverses espèces de poules domestiques.
Non loin de là, se trouve la “maison des cochons”, mais avant d’y parvenir, il y a une zone pour les rapaces a qui été entièrement réaménagée, avec une zone de contacte. Sauf erreur de ma part, un vieux bâtiment a été rénové et entouré de faux rochers (un peu comme on est en train de faire avec la maison des singes du Tierpark) et les grandes volières ont subit un coup de jeune. La nouvelle volière de contacte n’est pas immense et ça ne doit pas être gai de la visiter quand il y a foule. Je n’ai pas l’entièreté de la zone en photo, ni la liste de toutes les espèces qui y vivent.
Volière des gypaètes barbus à droite et aigle royale à gauche.
La zone de contact se trouve dans un espace plus neuf, en témoigne cette petite volière pour chouettes à lunettes.
Entrée de la volière de contact
Espèce dans la volière de contact :
Bateleur des savanes
Palmiste africain
Bucorve du sud
Vautour charognard
Vautour d’Egypte
Vautour charognard
Bateleur des savanes et Vautour charognard
Bateleur des savanes
En sortant de la zone de contact, des enclos de la “Pig House” se trouvent sur la gauche. Ils semblaient vides et certains difficilent à voir. Lors de ma dernière visite, tous étaient occupés par des babiroussas et le parc semblait en détenir un cheptel assez important.
Volière des corbeaux à nuque blanche, palmistes africains et vautours à tête blanche.
Volière des harfangs en cohabitation avec des chouettes lapones (sauf erreur de ma part)
Harfang des neiges
Volière des sarcoramphes rois et caracaras huppés
Sarcoramphe roi
Caracara huppé
Je ne suis pas directement allé à la Pig House, mais je préfère clôturer le chapitre maintenant. Il s’agit en fait d’un bâtiment allongé entouré d’enclos. L’accès intérieur est fermé au public. Différentes espèces de cochons sauvages de différents continents y vivent.
On y trouve donc des babiroussas comme indiqué précédemment. Certains enclos sont difficilement visibles mais on a une belle visibilité sur l’enclos principale où j’y ai observé un couple.
Après être passé devant l’entrée du bâtiment, l’enclos suivant est celui des sangliers des Visayas.
L’enclos suivant est celui des sangliers à moustaches.
Enclos des potamochères
Le plus gros enclos est celui d’un imposant groupe de pécaris à lèvres blanches.
Au zoo de Berlin, il y a une grande variété d’espèce, des plus imposantes aux plus discrètes. La deuxième entrée du zoo débouche sur les deux enclos des rhinocéros indiens. Je les ai trouvé de tailles assez réduites. Je sais que l’on est dans un zoo urbain et à ce jour, en sachant que je n’ai jamais visité Cerza, le meilleur enclos pour cette espèce en terme de superficie que j’ai vu est celui de Beauval. Les points positifs de ces enclos sont les points d’eau suffisamment profonds qui permettent aux animaux de se rafraîchir lors des chaudes journées berlinoises.
Les rhinocéros indiens partagent leur bâtiment avec deux espèces de tapirs. L’une d’entre elle est le tapir de Baird, un animal extrêmement rare dans les zoos européens. Un seul individus vit dans l’enclos, un mâle né à Wuppertal. Les espoirs d’un cheptel européen sont très minces car il n’y aurait qu’un couple reproducteur au Tierpark Cottbus et il faudrait importer des individus d’Amérique.
Enclos 1 rhinocéros indien
Enclos 2 rhinocéros indien
Rhinocéros indien
Enclos du tapir de Baird
Tapir de Baird
Enclos du tapir commun (je n’ai observé qu’un individus mais il est possible qu’il y ait un couple)
Tapir commun
En vis à vis, il est possible d’observer l’enclos extérieur des hippopotames nains.
Un jeux de dénivelé offre une séparation naturelle qui donne un bel effet. L’enclos n’est pas immense mais à une ambiance très forestière.
Le bâtiment des hippopotames existe depuis 1996. Il est assez moderne et très lumineux. Il s’agit de la succession de deux coupoles de verre. Les deux espèces d’hippopotame bénéficient de bassins en aquavision. Le projet a été réalisé par le cabinet d'architecture allemand SBP. La photo suivante provient de leur site web (http://www.sbp.de) et montre bien la structure, qui me rappelle un peu une poitrine féminine.
Photo du projet :
La partie qui longe le bas des coupoles à gauche sert de loge de nuit pour les hippopotames mais également pour les autres espèces qui vivent dans cet espace : les nyalas et les phacochères.
Les visiteurs entre par le haut du décolleté (à droite du bâtiment) et parcours un chemin en arc de cercle le long des vitres des bassins.
Entrée du bâtiment
La coupole du haut abrite les hippopotames nains. Ils possèdent chacun un espace intérieur avec piscine dans la coupole.
Espace 1
Espace 2
L’enclos extérieur des hippopotames nains se trouve tout en haut sur la photo du projet. L’enclos qui se trouve à sa gauche est celui des phacochères.
Les enclos désertiques avec les troncs morts en bas à gauche (photo projet) sont ceux des ours lippu.
La coupole du bas, la plus grosse, abrite les hippopotames. Le bassin possède une île en son milieu accessible aux hippopotames.
Un bras d’eau, à droite du canard, permet aux hippopotames de rejoindre leur loge de nuit. A gauche se situe la sortie vers l’extérieur.
Il y a un accès vers l'extérieur via une porte coulissante. Là, les hippopotames bénéficient d’un terrain herbeux qu’ils peuvent partager, en partie, avec des nyalas.
L’enclos est séparé en deux par des troncs d’arbre. Ainsi, les nyalas peuvent se mettre à l’abris des hippopotames. (enclos du bas sur la photo du projet)
Enclos des Nyalas, photo prise du côté de l’enclos des ours lippu. La partie en avant plan est inaccessible aux hippopotames.
Lorsque l’on sort du bâtiment des hippopotames, on débouche sur l’allée qui longe les enclos des tapirs, non loin d’un carrefour où l’enclos des vigognes se trouve sur un des coins. D’aspect assez vieillot, mais “fonctionnel” pour ce type d’espèce. Il est entouré d’un plan d’eau.
Enclos des vigognes
Vigognes
Je ne possède pas de photos de la zone suivante car je ne m’y suis pas aventuré. Au carrefour, j’ai continué sur la droite vers l’enclos extérieur des hippopotames et nyalas. L’allée de gauche, longe l’enclos des vigognes, passe devant le bâtiment des tapirs et rhinocéros et tourne ensuite vers la droite où vivent les dromadaires et ensuite une zone pour animaux de la ferme.
Pélican à lunettes, pélican d’Amérique, pélican frisé, pélican gris, oie des neiges, harle couronné, canard branchu.
En repassant de l’autre côté de la volière des cigognes d’Abdim, je remarque qu’un petit enclos emmuré jouxte la structure. On y trouve des bernaches néné.
Vient ensuite l’inévitable rocher à hamadryas entouré de sa douve sèche. Comme toujours, les singes y tournent en rond, se chassant les uns les autres.
Hamadryas
Enclos des macaques ouandérou
Macaque ouandérou
Divers enclos suivent avec quelques petites espèce terrestres.
Enclos des athérures africains (hélas non visible)
Enclos des suricates
Enclos des porc-épics du cap
En revenant sur mes pas, je retombe sur l’enclos des éléphants d’Asie. L’enclos des deux mâles n’est franchement pas énorme et celui des femelles, plus spacieux, n’est pas non plus ce que l’on espère voir à notre époque.
Enclos des deux Mâles
Victor et son fils Anchali
Loges intérieures des éléphants
Enclos extérieur des femelles
L’antilopenhaus (maison des antilopes) abrite des… antilopes mais aussi deux girafes. J’ai eu comme un sentiment que ces dernières ne devraient pas y rester dans le futur, ou du moins, qu’y constituer un groupe reproducteur n’était logique. L’espace interne est assez réduit et ne permet pas la bonne gestion d’un groupe. Le bâtiment est assez imposant avec un style orientale. Il est entièrement entouré d’enclos, hormis l’entrée des visiteurs.
L’enclos qui longe la maison des singes est celui des cobes lechwe de la Kafue.
L’enclos suivant est celui des sitatungas et des bucorves d’Abyssinie. Il est assez vaste et herbeux, entouré d’un fossé sec où les sitatungas semblent aimer s’y mettre à l’abris.
Sitatunga
Bucorve d’Abyssinie
Viennent ensuite les girafes, qui lors de ma visite n’avaient pas accès à l’enclos, mais étaient confinées dans une sorte de pré-parc qui se situe sous la toiture du bâtiment ainsi qu’à leur espace interne. La surface est équivalente à celle des sitatungas. Les girafes cohabitent avec des cobes à croissants.
Cobes à croissants
Le tour du bâtiment se termine par deux enclos plus petits pour gazelles de Waller. Berlin (Tierpark) a reproduit avec succès cette espèce ces dernières années. Les enclos sont herbeux et des buissons ainsi que des bois sur les grilles offre un semblant d’intimité à l’espèce. Je n’ai vu qu’un seul individus dans le deuxième enclos. Malgré la proximité avec le public, j’ai trouvé l’individu très calme.
Gazelle de Waller
L’intérieur du bâtiment consiste en un chemin circulaire qui longe les loges intérieures. Elles sont simples et propres et les grilles sont recouvertes de bois. Chez les gazelles de Waller, il y a même un arbre mort au centre.
L’espace visiteur chez les girafes est plus ouvert et lumineux. Il y a même un point d’eau et des végétaux. Les deux girafes sont en fait deux mâle de deux espèces différentes : girafe de Rothschild et réticulée.
Contrairement au Tierpark, au zoo de Berlin, les différents enclos sont très proches et lors de la visite il n’est pas rare d’avoir divers enclos ou zones différentes de part et d’autre du chemin. Ainsi, face à l’enclos des girafes, on peut observer une partie de la zone montagneuse du parc. Beaucoup moins imposante et immersive qu’au Tierpark, il s’agit en fait de 3 enclos formant une chaîne de montagne. Face aux girafes, l’enclos le plus végétalisé avec quelques arbres est celui des takins du Sichuan (sauf erreur de ma part), où j’y ai observé 2 individus.
Takin du Sichuan
L’enclos le plus en hauteur est celui des bouquetins de Sibérie. Il ressemble vraiment à une petite montagne circulaire où un petit abris en bois y est perché. Un chemin entre ces deux enclos, avec quelques marches d’escalier permet de traverser la montagne pour rejoindre l’autre versant.
Bouquetin de Sibérie
L’autre versant se compose d’un enclos rectangulaire pentu qui abrite des tahr de l’Himalaya. L’enclos est désertique et est le moins aménagé des trois.
Tahr de l’Himalaya
Entre les girafe et cet espace, une petit maisonnette entourée de petites volières abrite diverses espèces de poules domestiques.
Non loin de là, se trouve la “maison des cochons”, mais avant d’y parvenir, il y a une zone pour les rapaces a qui été entièrement réaménagée, avec une zone de contacte. Sauf erreur de ma part, un vieux bâtiment a été rénové et entouré de faux rochers (un peu comme on est en train de faire avec la maison des singes du Tierpark) et les grandes volières ont subit un coup de jeune. La nouvelle volière de contacte n’est pas immense et ça ne doit pas être gai de la visiter quand il y a foule. Je n’ai pas l’entièreté de la zone en photo, ni la liste de toutes les espèces qui y vivent.
Volière des gypaètes barbus à droite et aigle royale à gauche.
La zone de contact se trouve dans un espace plus neuf, en témoigne cette petite volière pour chouettes à lunettes.
Entrée de la volière de contact
Espèce dans la volière de contact :
Bateleur des savanes
Palmiste africain
Bucorve du sud
Vautour charognard
Vautour d’Egypte
Vautour charognard
Bateleur des savanes et Vautour charognard
Bateleur des savanes
En sortant de la zone de contact, des enclos de la “Pig House” se trouvent sur la gauche. Ils semblaient vides et certains difficilent à voir. Lors de ma dernière visite, tous étaient occupés par des babiroussas et le parc semblait en détenir un cheptel assez important.
Volière des corbeaux à nuque blanche, palmistes africains et vautours à tête blanche.
Volière des harfangs en cohabitation avec des chouettes lapones (sauf erreur de ma part)
Harfang des neiges
Volière des sarcoramphes rois et caracaras huppés
Sarcoramphe roi
Caracara huppé
Je ne suis pas directement allé à la Pig House, mais je préfère clôturer le chapitre maintenant. Il s’agit en fait d’un bâtiment allongé entouré d’enclos. L’accès intérieur est fermé au public. Différentes espèces de cochons sauvages de différents continents y vivent.
On y trouve donc des babiroussas comme indiqué précédemment. Certains enclos sont difficilement visibles mais on a une belle visibilité sur l’enclos principale où j’y ai observé un couple.
Après être passé devant l’entrée du bâtiment, l’enclos suivant est celui des sangliers des Visayas.
L’enclos suivant est celui des sangliers à moustaches.
Enclos des potamochères
Le plus gros enclos est celui d’un imposant groupe de pécaris à lèvres blanches.
Au zoo de Berlin, il y a une grande variété d’espèce, des plus imposantes aux plus discrètes. La deuxième entrée du zoo débouche sur les deux enclos des rhinocéros indiens. Je les ai trouvé de tailles assez réduites. Je sais que l’on est dans un zoo urbain et à ce jour, en sachant que je n’ai jamais visité Cerza, le meilleur enclos pour cette espèce en terme de superficie que j’ai vu est celui de Beauval. Les points positifs de ces enclos sont les points d’eau suffisamment profonds qui permettent aux animaux de se rafraîchir lors des chaudes journées berlinoises.
Les rhinocéros indiens partagent leur bâtiment avec deux espèces de tapirs. L’une d’entre elle est le tapir de Baird, un animal extrêmement rare dans les zoos européens. Un seul individus vit dans l’enclos, un mâle né à Wuppertal. Les espoirs d’un cheptel européen sont très minces car il n’y aurait qu’un couple reproducteur au Tierpark Cottbus et il faudrait importer des individus d’Amérique.
Enclos 1 rhinocéros indien
Enclos 2 rhinocéros indien
Rhinocéros indien
Enclos du tapir de Baird
Tapir de Baird
Enclos du tapir commun (je n’ai observé qu’un individus mais il est possible qu’il y ait un couple)
Tapir commun
En vis à vis, il est possible d’observer l’enclos extérieur des hippopotames nains.
Un jeux de dénivelé offre une séparation naturelle qui donne un bel effet. L’enclos n’est pas immense mais à une ambiance très forestière.
Le bâtiment des hippopotames existe depuis 1996. Il est assez moderne et très lumineux. Il s’agit de la succession de deux coupoles de verre. Les deux espèces d’hippopotame bénéficient de bassins en aquavision. Le projet a été réalisé par le cabinet d'architecture allemand SBP. La photo suivante provient de leur site web (http://www.sbp.de) et montre bien la structure, qui me rappelle un peu une poitrine féminine.
Photo du projet :
La partie qui longe le bas des coupoles à gauche sert de loge de nuit pour les hippopotames mais également pour les autres espèces qui vivent dans cet espace : les nyalas et les phacochères.
Les visiteurs entre par le haut du décolleté (à droite du bâtiment) et parcours un chemin en arc de cercle le long des vitres des bassins.
Entrée du bâtiment
La coupole du haut abrite les hippopotames nains. Ils possèdent chacun un espace intérieur avec piscine dans la coupole.
Espace 1
Espace 2
L’enclos extérieur des hippopotames nains se trouve tout en haut sur la photo du projet. L’enclos qui se trouve à sa gauche est celui des phacochères.
Les enclos désertiques avec les troncs morts en bas à gauche (photo projet) sont ceux des ours lippu.
La coupole du bas, la plus grosse, abrite les hippopotames. Le bassin possède une île en son milieu accessible aux hippopotames.
Un bras d’eau, à droite du canard, permet aux hippopotames de rejoindre leur loge de nuit. A gauche se situe la sortie vers l’extérieur.
Il y a un accès vers l'extérieur via une porte coulissante. Là, les hippopotames bénéficient d’un terrain herbeux qu’ils peuvent partager, en partie, avec des nyalas.
L’enclos est séparé en deux par des troncs d’arbre. Ainsi, les nyalas peuvent se mettre à l’abris des hippopotames. (enclos du bas sur la photo du projet)
Enclos des Nyalas, photo prise du côté de l’enclos des ours lippu. La partie en avant plan est inaccessible aux hippopotames.
Lorsque l’on sort du bâtiment des hippopotames, on débouche sur l’allée qui longe les enclos des tapirs, non loin d’un carrefour où l’enclos des vigognes se trouve sur un des coins. D’aspect assez vieillot, mais “fonctionnel” pour ce type d’espèce. Il est entouré d’un plan d’eau.
Enclos des vigognes
Vigognes
Je ne possède pas de photos de la zone suivante car je ne m’y suis pas aventuré. Au carrefour, j’ai continué sur la droite vers l’enclos extérieur des hippopotames et nyalas. L’allée de gauche, longe l’enclos des vigognes, passe devant le bâtiment des tapirs et rhinocéros et tourne ensuite vers la droite où vivent les dromadaires et ensuite une zone pour animaux de la ferme.
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candlemass - Messages: 1391
- Enregistré le: Dimanche 25 Février 2018 11:09
Re: ZOO BERLIN 2018
En continuant tout droit, on accède à une zone du parc dédiée aux oiseaux.
Le bâtiment de oiseaux a été récemment rénové et modernisé. N’ayant aucuns souvenirs de cette zone lors de ma dernière visite, je pense avoir zappé ce coin du zoo précédemment ou il était peut être déjà en travaux. La rénovation ici s'apparente plutôt à une remise à neuf. Il ne semble pas y avoir eu de modification spatiale des espaces. Le vieux est remis au goût du jour. Béton sur les murs côté visiteur (personnellement j’aime le rendu) et des cages aménagées selon les besoins des pensionnaires. Je trouve juste dommage que le bâtiment conserve son esprit collection. Une multitude d’espèces, souvent en cohabitations, se succèdent donc dans des espaces où la hauteur sous plafond reste dans les vieux standards. L’inscription Welt der vögels (le monde des oiseaux) sur la façade perd un peu de son sens. Le bâtiment est entouré de cages disgracieuses dont la mise en couleur casse le côté austère. La végétalisation adaptée aux biotopes des diverses espèces atténue aussi fortement la rigueur des cages. Un autre point positif est le fait que quasi chaque espèce a la possibilité d’évoluer en extérieur dans ces cages. Il est donc possible de faire le tour du bâtiment sans nécessairement devoir y entrer pour observer les oiseaux. J’ai personnellement choisi la visite intérieur.
Cages extérieur, partie asiatique.
Entrée du bâtiment côté kiosk, volière de la zone africaine sur la gauche et de la zone sud-américaine à droite.
L’intérieur est divisé en 4 parties : Asie, Amérique du Sud, Afrique et Australie - Océanie. On retrouve cependant des espèces australiennes dans chacune des zones. Ainsi les espèces tropicales australiennes se retrouvent en Asie, les cacatoès et kookaburras en Amérique et l’espace pour kiwi en Afrique…
Zone asiatique
Liste des espèces présentent (par volière) :
Grand éclectus, loriquet à tête bleue, colombe poignardée, roulroul couronné
Padda de Java, ptilope à ventre orange, bulbul orphée, diamant azuver, pigeon de Nicobar
ptilope turgris, diamant psittaculaire
Jardinier à joues blanches
Loriquet de Goldie, gallicolombe à poitrine d’or
Ptilope de Grey, gallicolombe de Bartlett
Manakin à tête d’or
Calao tarictic
Zone Amérique du Sud
calliste septicolore, dacnis à coiffe bleue, cici petit-chanteur, toui à bandeau jaune, caurale soleil
Tangara du Brésil, conure tête-de-feux
Tangara évêque, cici petit-chanteur
Cardinal Rouge
Sporophile noir et blanc, cotinga de Cayenne
Cacatoès à huppe orange
Araçari grigri
Guiraca bleu, carouge à tête rouge, amazone de Cuba, colombe versicolor
Ara militaire mexicain
Cacatoès noir, cacatoès banksien
Cacatoès noir
Ara hyacinthe
Cacatoès de Leadbeater
Martin-chasseur géant (kookaburra), cacatoès rosalbin
Amazone à front bleu, amazone à lores rouges
Ara d’Illiger
Zone africaine
Calao à joues d’argent
Sénégali enflammé, tisserin de Taveta, etourneau améthyste, caille arlequin
Barbican à tête rouge, muguet tacheté, dos-vert à joues blanches, cordon bleu à joues rouges
Pie-grièche à longue queue, alecto à tête blanche, Calao de der Decken, oedicnème tachard
Calao de der Decken
Tourterelle masquée, sénégali sanguin, beaumarquet aurore, sénégali à ventre noir, astrild-caille à lunettes
Choucador iris, barbican à poitrine rouge, etourneau caronculé, coliou rayé, vanneau du Sénégal
Dans cette zone se trouve l’espace des kiwis, sorte de nocturama avec un vivarium unique. On y accède via un rideau qui fait un peu penser au rayon pour adulte d’une vidéothèque. L’espace est assez végétalisé et il ne doit pas toujours être possible de voir les animaux qui peuvent s’y cacher aisément. Je n’ai aperçu qu’un seul individus qui effectuait des aller retour rapide devant la baie vitrée. L’espèce présentée est le kiwi de Mantell qui vit sur l’île du nord en Nouvelle Zélande.
Kiwi de Mantell (mauvaise qualité)
Zone australienne
Colombine wonga, podarge gris
Martin-chasseur à ailes bleues
perruche ondulée, caille peinte
Diamant de Bicheno, diamant de Gould, diamant à bavette, diamant à queue rousse, colombine longup, perruche à capuchon noir, vanneau soldat, caille peinte
Diamant à queue rousse
Vanneau soldat
Méliphage à oreillons bleus, colombine wonga
Nestor Kéa
Au centre du bâtiment, se trouvent trois zones de contacte sur les thèmes de la savane africaine, du Bush australien et de la jungle asiatique. Autant les zones précédentes sont clairement indiquées (portes vitrées avec zones géographiques inscrites), autant la signalétique vers ces zones de contacte (visibles depuis les couloirs via des baies vitrées) est inexistante. Il faut emprunter des portes coupe-feux (100% blanches et libre de toute information, ce détail pourrait vous aider) lourdes et austères dont l’ouverture est impossible si par un malheureux hasard vous arrivez par la porte de sortie. En poussant des portes avec un instinct hasardeux et des réflexions logiques par rapport à la structure du bâtiment, avec la peur de tomber dans un lieu interdit au public et la mortification d’entrer dans un lieu interdit aux visiteurs suivi de la conversation en allemand qui en découle, je me suis retrouvé devant un escalier qui mène à un poste d’observation à la scénographie qui frôle le minimum syndical. Des baies vitrées offrent une vue plongeante dans la zone de contact asiatique. En descendant, j’ai réussi, je ne sais plus comment à entrer dans cette zone.
L’espace est assez classique et se traverse via un chemin rapide entre les végétaux. L’ambiance est assez luxuriante et quelques points d’eau ainsi qu’une cascade complète le tout. L’étroitesse des lieux casse un peu le côté immersif.
Liste des espèces présentes dans ce lieu :
Grive de Doherty
Etourneau de Rothschild
Eperonnier chinquis
Rouroul couronné
Stourne bronzé
Irène vierge
Léiothrix jaune
Canard à ailes blanches
Otidiphaps à coup vert
En ressortant, je n’ai pas directement trouvé l’entrée vers les deux autres espaces. Après un crochet à la petite cafétéria qui se trouve dans le bâtiment, nous en sommes sorti pour continuer la visite, oubliant complètement les deux espaces restant. Le bilan de cette visite est un peu mitigé. La rénovation est réussie et le cadre de vie est amélioré. Mais les lieux restes étroit, notamment pour les perroquets. La présentation reste au final un peu archaïque
C’est dans cette zone du parc que se trouve la faisanderie, mais avant celà, il y a une zone avec des vieilles volières qui devraient, je pense, être rénovées dans les prochaines années.
Photo générale de la zone
La première volière sur la gauche abrite une faune du littorale. Il est possible d’y entrer via un seul et unique accès. Il y a une mini falaise ainsi qu’un peu de végétation basse, typique d’un littorale. Le point intéressant de cette volière est un système de vague artificiel dans le point d’eau.
Liste des espèces présentent dans la volière :
Sterne inca
Petit garo
Harle piette
Sarcelle d’hivers
Tournepierre à collier
Sarcelle d’été
Crabier de Gray
Avocette élégante
Sterne pierregarin
Chevalier gambette
Fuligule milouinan
Courlis cendré
Combattant varié
Sterne Inca
Courlis cendré
Huîtrier-pie (non indiqué sur les panneaux des espèces)
Crabier de Gray
Suite à un souci avec mon appareil photo, je n’ai pas d’image pour les enclos qui suivent.
Les volières suivantes, au nombre de trois, sont adossées à un bâtiment. Elles sont désertiques et tristes. Les aménagement y sont inexistant, hormis les points d’eau.
La première volière (en arrière plan sur la photo générale de la zone) abrite des flamants de James et des flamants des Andes. La deuxième des flamants nain, échasses d’Amérique et canards à lunettes. Dans la dernière, on peut observer des ibis chauves et brassemers cendrés.
Le chemin continue ensuite derrière le bâtiment de la faisanderie, où j’ai le vague souvenir d’avoir vu des lamas, mais je n’en suis plus certain, ainsi que des enclos pour casoars à casque. Mais je n’ai observé aucun individus et le côté un peu abandonné m’a laissé supposer que ces enclos étaient pour le moment inoccupés.
Au bout de l’allée, une vieille volière basse abrite des pygargues à tête blanche.
Tout comme le bâtiment des oiseaux, la faisanderie a subit un coup de jeune. L'intervention semble avoir plutôt concerné l'intérieur que l’extérieur des lieux. On reste dans les mêmes standards que précédemment.
On garde le même type de visite que dans le bâtiment des oiseaux pour une partie de la zone, à savoir une visite des espaces en intérieur avec l’équivalent en extérieur.
La volière en avant plan est celle des Kagous, dont l’espace intérieur est juste à droite quand on entre dans le bâtiment.
L’intérieur se compose d’un long couloir avec d’un côté les différents espaces successifs où diverses espèces cohabitent ensembles. L’entrée se trouve au fond de la première photo. On peut y voir l’espace intérieur des Kagous tout au fond.
Liste des espèces par espace :
Espace 1 : Pigeon de Madagascar (tourterelle peinte), touraco à joues blanches, sarcelle hottentote, coq de Sonnerat, crabier malais, etourneau améthyste (spréo améthyste) et gallicolombe de Bartlett.
Espace 2 : Rollier à ventre bleu, bulbul orphée, gallicolombe de Bartlett, padda de Java et gallicolombe tristigmate, roulroul couronné, euplecte franciscain, spréo superbe, pintade de Numidie, éperonnier de Germain et chevrotain (tragulus kanchil).
Espace 3 : Il s’agit ici d’un espace désertique, les autres étant plutôt orientés tropicale. Vanneau à ailes blanches, spréo royale, gallicolombe poignardée, oedicnème tachard, touraco masqué, francolin à cou jaune, tisserin gendarme, martin-chasseur à tête brune, tourterelle maillée et outarde du Sénégal.
Espace 4 : Eperonnier napoléon, râle des genêts, chevrotain (tragulus kanchil), choucador de Rüppel et vanneau soldat.
En sortant de la faisanderie, on peut encore profiter d’une succession de volières qui abritent quelques espèces qu’il n’est pas toujours courant d’observer.
La première volière (à droite sur la photo) abrite des panures à moustaches.
Ensuite, on trouve un bloc de volières séparées en 4 espaces. La hauteur n’est pas extraordinaire mais les espaces sont assez biens végétalisés et permettent aux oiseaux de s’isoler facilement. On y trouve :
Espace 1 :Guira cantara et cariama huppé
Espace 2 : Rollier varié et faisan de Vieillot
Espace 3 : Etourneau métallique commun, alecto à tête blanche et ibis huppé.
Alecto à tête blanche
Espace 4 : Faisan d’Edwards
La volière suivante, également sous forme de bloc, est subdivisée en 3 parties. On y trouve :
Partie 1 : Etourneau caronculé et rollier à ventre bleu.
Partie 2 : Pénélope à gorge bleue, martin triste et touraco à ventre blanc (photo)
Partie 3 : Mainate religieux (g. r. intermedia)
La volière suivante est séparée en deux. Avec un toit bombé, elle offre une hauteur légèrement plus haute.
Espèces présentes dans la première partie :
Faisan de Lady Amherst, pirolle à bec rouge, grand géocoucou et argus géant.
La deuxième partie :
Grand géocoucou, cardinal rouge, rollier à ventre bleu, faisan d’Elliot et cassique à dos rouge.
La volière suivante abrite en premier lieu une cohabitation entre petit-duc scops et éperonnier chinquis. La cohabitation suivante est australienne avec cassican flûteur et le talégalle de Latham. Le mâle de cette dernière espèce possédait de belles caroncules jaunes et construisait un nid spectaculaire en forme de montagne qui prenait presque tout l’espace. Malheureusement, je ne crois pas qu’il y avait des oeufs dans ce nid, le zoo de Bâle étant la seul institution européenne à avoir reproduit l’espèce en 2011 et 2017. Moins de 10 parcs présentent cette espèce en Europe.
Les récentes rénovations de cette partie du zoo ne sont pas exceptionnelles quand on pense aux grandes volières ou espaces que l’on peut voir dans d’autres institutions. On reste quand même dans un concept assez ancien où le côté neuf joue beaucoup sur la modernité. Même si je n’ai pas été séduit par les volumes, je dois admettre que le zoo semble bien maîtriser les soins. Les aménagements sont eux bien réalisés et adaptés aux espèces. Les oiseaux peuvent facilement se retirer du regard des visiteurs. De plus, les parties modernisées possèdes quelques atouts intéressants comme des brumisateurs chez les perroquets par exemple. En résumé, je pourrais dire que la qualité des installations compense le manque d’espace. A noter que ce dernier reste dans les standards...
A ce moment de la visite, je me retrouve quasi à mon point de départ à la sortie du Wolrd of birds. En revenant sur mes pas, je continue la visite chez les ours. Au zoo de Berlin, on peut observer 3 espèces d’ours. La plus emblématique est l’ours blanc. Toujours à cause du bug avec mon appareil photo, je n’ai pas toute la zone complète sur image. Il y a deux enclos pour les ours blanc, un grand et un très petit. Je n’ai que le grand en photo. Il est assez semblable à celui du tierpark, couvert de roche, avec un grand point d’eau tout autour. La profondeur est suffisante pour permettre aux animaux d’y plonger. Le petit enclos correspond aux mêmes critères que le premier, la grandeur en moins. A part y isoler un individus, il n’est pas du tout optimal en terme d’espace.
Viennent ensuite 3 enclos vitrés abritants des ours lippu, une espèce qui, pour moi, n’est pas très courante en zoo. Les enclos sont de tailles variables, du plus petit au plus grand dans le sens de ma visite. Les enclos se situent en périphérie du complexe des hippopotames, du côté des nyalas et phacochères.
Les deux premiers enclos sont rocailleux avec un peu de végétation et un point d’eau pour le deuxième. Le troisième est beaucoup plus grand et abritait un individus beaucoup plus gros que ceux observés dans les premiers enclos.
Dans le passé, ces enclos était entouré d’eau et d’un muret. Le remplacement par des baies vitrées a augmenté la surface utile pour les ours.
Les deux enclos suivants sont plutôt paysagés et séparés du public par un point d’eau. on y trouve des ours à colliers.
Le dernier enclos de cette zone est celui des loups de la baie d’Hudson. L’enclos est entouré de végétaux et est très boisé. On peut apercevoir les loups via des baies vitrées.
En rejoignant le chemin qui longe la “frontière nord” du zoo (chemin où se trouve World of birds, la faisanderie et les ours polaires), on passe devant un petit enclos presque circulaire avec quelques grands arbres feuillus au milieu où vivent des coatis.
Le long de ce chemin, un enclos semi-forestier abrite des lycaons.
On trouve ensuite une volière de contact où on peut apercevoir ibis à face noire, canard des bahamas, canard des Philippines, fuligule milouin, dendrocygne veuf, garrot à oeil d’or, canaroie semipalmée, hocco à face nue, spatule blanche, ibis rouge. J’y ai aussi observé un cariama huppé (non indiqué sur le panneau didactique).
Ibis rouge
Hocco à face nue
Cariama huppé
Je ne sais pas trop le but précis de la présence d’une webcam. Peut être est ce en lien avec la page Youtube du zoo.
La volière suivante abrite des Condors des Andes.
Le bâtiment de oiseaux a été récemment rénové et modernisé. N’ayant aucuns souvenirs de cette zone lors de ma dernière visite, je pense avoir zappé ce coin du zoo précédemment ou il était peut être déjà en travaux. La rénovation ici s'apparente plutôt à une remise à neuf. Il ne semble pas y avoir eu de modification spatiale des espaces. Le vieux est remis au goût du jour. Béton sur les murs côté visiteur (personnellement j’aime le rendu) et des cages aménagées selon les besoins des pensionnaires. Je trouve juste dommage que le bâtiment conserve son esprit collection. Une multitude d’espèces, souvent en cohabitations, se succèdent donc dans des espaces où la hauteur sous plafond reste dans les vieux standards. L’inscription Welt der vögels (le monde des oiseaux) sur la façade perd un peu de son sens. Le bâtiment est entouré de cages disgracieuses dont la mise en couleur casse le côté austère. La végétalisation adaptée aux biotopes des diverses espèces atténue aussi fortement la rigueur des cages. Un autre point positif est le fait que quasi chaque espèce a la possibilité d’évoluer en extérieur dans ces cages. Il est donc possible de faire le tour du bâtiment sans nécessairement devoir y entrer pour observer les oiseaux. J’ai personnellement choisi la visite intérieur.
Cages extérieur, partie asiatique.
Entrée du bâtiment côté kiosk, volière de la zone africaine sur la gauche et de la zone sud-américaine à droite.
L’intérieur est divisé en 4 parties : Asie, Amérique du Sud, Afrique et Australie - Océanie. On retrouve cependant des espèces australiennes dans chacune des zones. Ainsi les espèces tropicales australiennes se retrouvent en Asie, les cacatoès et kookaburras en Amérique et l’espace pour kiwi en Afrique…
Zone asiatique
Liste des espèces présentent (par volière) :
Grand éclectus, loriquet à tête bleue, colombe poignardée, roulroul couronné
Padda de Java, ptilope à ventre orange, bulbul orphée, diamant azuver, pigeon de Nicobar
ptilope turgris, diamant psittaculaire
Jardinier à joues blanches
Loriquet de Goldie, gallicolombe à poitrine d’or
Ptilope de Grey, gallicolombe de Bartlett
Manakin à tête d’or
Calao tarictic
Zone Amérique du Sud
calliste septicolore, dacnis à coiffe bleue, cici petit-chanteur, toui à bandeau jaune, caurale soleil
Tangara du Brésil, conure tête-de-feux
Tangara évêque, cici petit-chanteur
Cardinal Rouge
Sporophile noir et blanc, cotinga de Cayenne
Cacatoès à huppe orange
Araçari grigri
Guiraca bleu, carouge à tête rouge, amazone de Cuba, colombe versicolor
Ara militaire mexicain
Cacatoès noir, cacatoès banksien
Cacatoès noir
Ara hyacinthe
Cacatoès de Leadbeater
Martin-chasseur géant (kookaburra), cacatoès rosalbin
Amazone à front bleu, amazone à lores rouges
Ara d’Illiger
Zone africaine
Calao à joues d’argent
Sénégali enflammé, tisserin de Taveta, etourneau améthyste, caille arlequin
Barbican à tête rouge, muguet tacheté, dos-vert à joues blanches, cordon bleu à joues rouges
Pie-grièche à longue queue, alecto à tête blanche, Calao de der Decken, oedicnème tachard
Calao de der Decken
Tourterelle masquée, sénégali sanguin, beaumarquet aurore, sénégali à ventre noir, astrild-caille à lunettes
Choucador iris, barbican à poitrine rouge, etourneau caronculé, coliou rayé, vanneau du Sénégal
Dans cette zone se trouve l’espace des kiwis, sorte de nocturama avec un vivarium unique. On y accède via un rideau qui fait un peu penser au rayon pour adulte d’une vidéothèque. L’espace est assez végétalisé et il ne doit pas toujours être possible de voir les animaux qui peuvent s’y cacher aisément. Je n’ai aperçu qu’un seul individus qui effectuait des aller retour rapide devant la baie vitrée. L’espèce présentée est le kiwi de Mantell qui vit sur l’île du nord en Nouvelle Zélande.
Kiwi de Mantell (mauvaise qualité)
Zone australienne
Colombine wonga, podarge gris
Martin-chasseur à ailes bleues
perruche ondulée, caille peinte
Diamant de Bicheno, diamant de Gould, diamant à bavette, diamant à queue rousse, colombine longup, perruche à capuchon noir, vanneau soldat, caille peinte
Diamant à queue rousse
Vanneau soldat
Méliphage à oreillons bleus, colombine wonga
Nestor Kéa
Au centre du bâtiment, se trouvent trois zones de contacte sur les thèmes de la savane africaine, du Bush australien et de la jungle asiatique. Autant les zones précédentes sont clairement indiquées (portes vitrées avec zones géographiques inscrites), autant la signalétique vers ces zones de contacte (visibles depuis les couloirs via des baies vitrées) est inexistante. Il faut emprunter des portes coupe-feux (100% blanches et libre de toute information, ce détail pourrait vous aider) lourdes et austères dont l’ouverture est impossible si par un malheureux hasard vous arrivez par la porte de sortie. En poussant des portes avec un instinct hasardeux et des réflexions logiques par rapport à la structure du bâtiment, avec la peur de tomber dans un lieu interdit au public et la mortification d’entrer dans un lieu interdit aux visiteurs suivi de la conversation en allemand qui en découle, je me suis retrouvé devant un escalier qui mène à un poste d’observation à la scénographie qui frôle le minimum syndical. Des baies vitrées offrent une vue plongeante dans la zone de contact asiatique. En descendant, j’ai réussi, je ne sais plus comment à entrer dans cette zone.
L’espace est assez classique et se traverse via un chemin rapide entre les végétaux. L’ambiance est assez luxuriante et quelques points d’eau ainsi qu’une cascade complète le tout. L’étroitesse des lieux casse un peu le côté immersif.
Liste des espèces présentes dans ce lieu :
Grive de Doherty
Etourneau de Rothschild
Eperonnier chinquis
Rouroul couronné
Stourne bronzé
Irène vierge
Léiothrix jaune
Canard à ailes blanches
Otidiphaps à coup vert
En ressortant, je n’ai pas directement trouvé l’entrée vers les deux autres espaces. Après un crochet à la petite cafétéria qui se trouve dans le bâtiment, nous en sommes sorti pour continuer la visite, oubliant complètement les deux espaces restant. Le bilan de cette visite est un peu mitigé. La rénovation est réussie et le cadre de vie est amélioré. Mais les lieux restes étroit, notamment pour les perroquets. La présentation reste au final un peu archaïque
C’est dans cette zone du parc que se trouve la faisanderie, mais avant celà, il y a une zone avec des vieilles volières qui devraient, je pense, être rénovées dans les prochaines années.
Photo générale de la zone
La première volière sur la gauche abrite une faune du littorale. Il est possible d’y entrer via un seul et unique accès. Il y a une mini falaise ainsi qu’un peu de végétation basse, typique d’un littorale. Le point intéressant de cette volière est un système de vague artificiel dans le point d’eau.
Liste des espèces présentent dans la volière :
Sterne inca
Petit garo
Harle piette
Sarcelle d’hivers
Tournepierre à collier
Sarcelle d’été
Crabier de Gray
Avocette élégante
Sterne pierregarin
Chevalier gambette
Fuligule milouinan
Courlis cendré
Combattant varié
Sterne Inca
Courlis cendré
Huîtrier-pie (non indiqué sur les panneaux des espèces)
Crabier de Gray
Suite à un souci avec mon appareil photo, je n’ai pas d’image pour les enclos qui suivent.
Les volières suivantes, au nombre de trois, sont adossées à un bâtiment. Elles sont désertiques et tristes. Les aménagement y sont inexistant, hormis les points d’eau.
La première volière (en arrière plan sur la photo générale de la zone) abrite des flamants de James et des flamants des Andes. La deuxième des flamants nain, échasses d’Amérique et canards à lunettes. Dans la dernière, on peut observer des ibis chauves et brassemers cendrés.
Le chemin continue ensuite derrière le bâtiment de la faisanderie, où j’ai le vague souvenir d’avoir vu des lamas, mais je n’en suis plus certain, ainsi que des enclos pour casoars à casque. Mais je n’ai observé aucun individus et le côté un peu abandonné m’a laissé supposer que ces enclos étaient pour le moment inoccupés.
Au bout de l’allée, une vieille volière basse abrite des pygargues à tête blanche.
Tout comme le bâtiment des oiseaux, la faisanderie a subit un coup de jeune. L'intervention semble avoir plutôt concerné l'intérieur que l’extérieur des lieux. On reste dans les mêmes standards que précédemment.
On garde le même type de visite que dans le bâtiment des oiseaux pour une partie de la zone, à savoir une visite des espaces en intérieur avec l’équivalent en extérieur.
La volière en avant plan est celle des Kagous, dont l’espace intérieur est juste à droite quand on entre dans le bâtiment.
L’intérieur se compose d’un long couloir avec d’un côté les différents espaces successifs où diverses espèces cohabitent ensembles. L’entrée se trouve au fond de la première photo. On peut y voir l’espace intérieur des Kagous tout au fond.
Liste des espèces par espace :
Espace 1 : Pigeon de Madagascar (tourterelle peinte), touraco à joues blanches, sarcelle hottentote, coq de Sonnerat, crabier malais, etourneau améthyste (spréo améthyste) et gallicolombe de Bartlett.
Espace 2 : Rollier à ventre bleu, bulbul orphée, gallicolombe de Bartlett, padda de Java et gallicolombe tristigmate, roulroul couronné, euplecte franciscain, spréo superbe, pintade de Numidie, éperonnier de Germain et chevrotain (tragulus kanchil).
Espace 3 : Il s’agit ici d’un espace désertique, les autres étant plutôt orientés tropicale. Vanneau à ailes blanches, spréo royale, gallicolombe poignardée, oedicnème tachard, touraco masqué, francolin à cou jaune, tisserin gendarme, martin-chasseur à tête brune, tourterelle maillée et outarde du Sénégal.
Espace 4 : Eperonnier napoléon, râle des genêts, chevrotain (tragulus kanchil), choucador de Rüppel et vanneau soldat.
En sortant de la faisanderie, on peut encore profiter d’une succession de volières qui abritent quelques espèces qu’il n’est pas toujours courant d’observer.
La première volière (à droite sur la photo) abrite des panures à moustaches.
Ensuite, on trouve un bloc de volières séparées en 4 espaces. La hauteur n’est pas extraordinaire mais les espaces sont assez biens végétalisés et permettent aux oiseaux de s’isoler facilement. On y trouve :
Espace 1 :Guira cantara et cariama huppé
Espace 2 : Rollier varié et faisan de Vieillot
Espace 3 : Etourneau métallique commun, alecto à tête blanche et ibis huppé.
Alecto à tête blanche
Espace 4 : Faisan d’Edwards
La volière suivante, également sous forme de bloc, est subdivisée en 3 parties. On y trouve :
Partie 1 : Etourneau caronculé et rollier à ventre bleu.
Partie 2 : Pénélope à gorge bleue, martin triste et touraco à ventre blanc (photo)
Partie 3 : Mainate religieux (g. r. intermedia)
La volière suivante est séparée en deux. Avec un toit bombé, elle offre une hauteur légèrement plus haute.
Espèces présentes dans la première partie :
Faisan de Lady Amherst, pirolle à bec rouge, grand géocoucou et argus géant.
La deuxième partie :
Grand géocoucou, cardinal rouge, rollier à ventre bleu, faisan d’Elliot et cassique à dos rouge.
La volière suivante abrite en premier lieu une cohabitation entre petit-duc scops et éperonnier chinquis. La cohabitation suivante est australienne avec cassican flûteur et le talégalle de Latham. Le mâle de cette dernière espèce possédait de belles caroncules jaunes et construisait un nid spectaculaire en forme de montagne qui prenait presque tout l’espace. Malheureusement, je ne crois pas qu’il y avait des oeufs dans ce nid, le zoo de Bâle étant la seul institution européenne à avoir reproduit l’espèce en 2011 et 2017. Moins de 10 parcs présentent cette espèce en Europe.
Les récentes rénovations de cette partie du zoo ne sont pas exceptionnelles quand on pense aux grandes volières ou espaces que l’on peut voir dans d’autres institutions. On reste quand même dans un concept assez ancien où le côté neuf joue beaucoup sur la modernité. Même si je n’ai pas été séduit par les volumes, je dois admettre que le zoo semble bien maîtriser les soins. Les aménagements sont eux bien réalisés et adaptés aux espèces. Les oiseaux peuvent facilement se retirer du regard des visiteurs. De plus, les parties modernisées possèdes quelques atouts intéressants comme des brumisateurs chez les perroquets par exemple. En résumé, je pourrais dire que la qualité des installations compense le manque d’espace. A noter que ce dernier reste dans les standards...
A ce moment de la visite, je me retrouve quasi à mon point de départ à la sortie du Wolrd of birds. En revenant sur mes pas, je continue la visite chez les ours. Au zoo de Berlin, on peut observer 3 espèces d’ours. La plus emblématique est l’ours blanc. Toujours à cause du bug avec mon appareil photo, je n’ai pas toute la zone complète sur image. Il y a deux enclos pour les ours blanc, un grand et un très petit. Je n’ai que le grand en photo. Il est assez semblable à celui du tierpark, couvert de roche, avec un grand point d’eau tout autour. La profondeur est suffisante pour permettre aux animaux d’y plonger. Le petit enclos correspond aux mêmes critères que le premier, la grandeur en moins. A part y isoler un individus, il n’est pas du tout optimal en terme d’espace.
Viennent ensuite 3 enclos vitrés abritants des ours lippu, une espèce qui, pour moi, n’est pas très courante en zoo. Les enclos sont de tailles variables, du plus petit au plus grand dans le sens de ma visite. Les enclos se situent en périphérie du complexe des hippopotames, du côté des nyalas et phacochères.
Les deux premiers enclos sont rocailleux avec un peu de végétation et un point d’eau pour le deuxième. Le troisième est beaucoup plus grand et abritait un individus beaucoup plus gros que ceux observés dans les premiers enclos.
Dans le passé, ces enclos était entouré d’eau et d’un muret. Le remplacement par des baies vitrées a augmenté la surface utile pour les ours.
Les deux enclos suivants sont plutôt paysagés et séparés du public par un point d’eau. on y trouve des ours à colliers.
Le dernier enclos de cette zone est celui des loups de la baie d’Hudson. L’enclos est entouré de végétaux et est très boisé. On peut apercevoir les loups via des baies vitrées.
En rejoignant le chemin qui longe la “frontière nord” du zoo (chemin où se trouve World of birds, la faisanderie et les ours polaires), on passe devant un petit enclos presque circulaire avec quelques grands arbres feuillus au milieu où vivent des coatis.
Le long de ce chemin, un enclos semi-forestier abrite des lycaons.
On trouve ensuite une volière de contact où on peut apercevoir ibis à face noire, canard des bahamas, canard des Philippines, fuligule milouin, dendrocygne veuf, garrot à oeil d’or, canaroie semipalmée, hocco à face nue, spatule blanche, ibis rouge. J’y ai aussi observé un cariama huppé (non indiqué sur le panneau didactique).
Ibis rouge
Hocco à face nue
Cariama huppé
Je ne sais pas trop le but précis de la présence d’une webcam. Peut être est ce en lien avec la page Youtube du zoo.
La volière suivante abrite des Condors des Andes.
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candlemass - Messages: 1391
- Enregistré le: Dimanche 25 Février 2018 11:09
Re: ZOO BERLIN 2018
Le long de ce chemin, côté centre du zoo, se trouve Penguin World. Cette zone abrite plusieurs oiseaux et mammifères marins. Le tout s’articule autour d’un bâtiment circulaire qui abrite des manchots. En arrivant dans la zone, le premier enclos que j’ai croisé est celui des manchots de Humboldt. Il est tout à fait dans les standards de ce type d’enclos. Un bassin côté public, une plage herbeuse et rocailleuse avec des petites cavités où les oiseaux vont nidifier. Les infrastructures extérieures ont l’air de dater, ou en tout cas, on un style d’époque comme certains enclos du zoo d’Anvers. De plus, les eaux verdâtres accentuent l’aspect vieux des installations.
Ensuite, on arrive tout près d’un bassin de grande taille avec des petits gradins sur le bord. Dans mes souvenirs de ma dernière visite, il y avait un système de vague. Mais au moment de ma visite, l’eau était calme et une animation était sur le point de commencer. Dans ce bassin, on peut observer des otaries de Californie. Divers points d’observation entourent le bassin.
Le bâtiment des manchots est circulaire et d’assez petite taille. Le point positif est une partie vitrée (qui rappelle un peu le complex des hippopotames) et qui offre de la lumière du jour aux animaux. Un fait qui mérite d’être souligné car c’est le seul espace réfrigéré pour manchot que j’ai vu avec cette adaptation. Point de vue aménagement, on reste dans quelque chose de plus traditionnel avec un point d’eau et un morceau de banquise.
Manchot royal et gorfou sauteur
Les manchots du cap vivent dans un enclos mitoyen en extérieur, comme leurs cousins de Humboldt.
Un peu plus loin, un bassin abrite des phoques commun.
Le dernier bassin du complex abrite des otaries à fourrure d’Afrique du sud.
Il y a aussi dans cette zone un enclos avec des loutres, mais je ne suis pas passé devant.
De retour sur le chemin, il reste une partie avec des ongulés africains. Au bord du zoo, on trouve un premier enclos bordé d’un point d’eau où vivent des oryx gazelle.
Oryx gazelle
L’enclos suivant est celui des zèbres de Grévy. Il est lui séparé par un fossé sec.
Zèbre de Grévy
En face de ces enclos, un autre enclos similaire et de taille convenable abrite des élands africains et des zèbres de Grant. Le bâtiment se trouvant le long du chemin, il faut emprunter un autre chemin pour voir cet enclos.
Zèbre de Grant
Eland africain
En empruntant un chemin qui même vers la zone d'extension, on passe devant l’enclos des oryx algazelle qui est adossé à celui des zèbres de Grévy.
Oryx algazelle
Il existe au moins deux enclos derrières le bâtiment des oryx et zèbres de Grévy. Je ne les ai pas remarqué lors de ma visite et ils pourraient être visible depuis le chemin qui longe le zoo. Il s’agit certainement d’enclos d’isolements.
Toujours en remontant vers l'extension mais cette fois-ci de l’autre côté du chemin, se trouvent les deux enclos des fourmiliers. Si mes souvenirs sont bon il y en a bien deux, dont un avec un grand bassin qui sert de limite avec la partie droite de la photo qui est en fait un chemin de service, séparé du reste de l’enclos par une clôture qui se dresse derrière le buisson au bout de l’étang. La zone sur la deuxième photo est très végétalisée et permet aux animaux de s’abriter au calme.
Enclos 2, également très végétalisé.
L'extension m’a beaucoup plus, même si on n’y trouve rien d’extraordinaire. Les animaux qui y vivent sont originaires d’un peu partout dans le monde. Ils sont rassemblés en cohabitations respectives dans les enclos les plus grands. J’ai fait le tour de la boucle dans le sens anti horlogique. Il y a comme un air du Tierpark dans cette zone que l’on ressent à travers la taille de certains enclos ainsi que le mode de conception.
Le premier enclos est une plaine sud-Américaine, herbeuse et vallonnée avec quelques arbres feuillus qui offrent de belles zones d’ombre. On y trouve aussi un plan d’eau de taille correcte pour les animaux.
Liste des espèce :
Mara
Guanaco
Capybara
Nandou d’Amérique
Kamichi à collier
Coscoroba blanc
L’enclos suivant est australien. Il est beaucoup plus petit et on y trouve des kangourous roux.
L’enclos suivant, assez semblable mais plus escarpé est celui des barasinghas. J’ai observé deux individus, dont un mâle séparé dans un enclos plus forestier, à droite de la photo
Barasingha
Les chevaux de Przewalski sont dans l’enclos suivant. Il est plus petit en taille et moins naturel. Le fait que la végétation qui borde l’espace cache moins les habitations qui bordent l’enclos contribue peut être au fait que cet enclos est le moins beau de cette zone. Maintenant, il est clair qu’il n’y a pas grand chose à faire pour camoufler l’immense building qui se trouve sur la gauche…
En vis à vis, se trouve un enclos herbeux pour les wallabys de Parma et les émeus.
Wallaby de Parma
Vient ensuite le dernier enclos, et probablement le plus grand de cette zone. Il s’agit d’une savane africaine verdoyante. On y trouve :
Autruche sud africaine
Grand koudou
Damalisque à front blanc
springbok
Pintade de Numidie
Savane
Autruche sud africaine
Damalisque à front blanc
Grand koudou
Damalisque et koudou
Autruche, damalisque et koudou
Springbok
En quittant, l'extension, je me suis dirigé vers la gauche afin de continuer vers les enclos qui bordent l’extrémité du zoo. J’ai d’abord croisé deux petits enclos pour les rhinocéros noirs. Inutile de reparler du fait que le zoo veut garder ses gros mammifères emblématiques.... Le deuxième enclos est en retrait et seul le premier enclos le long du chemin, permet d’observer convenablement les animaux. Depuis ma visite, un bébé est né au zoo de Berlin.
Rhinocéros noir
Cette zone du parc est très forestière et offre une promenade très agréable. On oublierait que l’on est dans un centre ville. C’est dans ce lieu que l’on trouve un autre animal emblématique et pas toujours évident à voir en zoo : les okapis. J’accorde que pour un belge, j’ai beaucoup de chance d’avoir pu en observer depuis mon plus jeune âge à Anvers. Mais pour les français, après la fin de la présentation à Paris et en tenant compte de la taille de la France, se déplacer à Beauval ou Doué n’est pas chose qui se fait sur un coup de tête. Ils ne sont pas tellement mis en valeur pour cette espèce atypique.
Enclos 2
Okapi
Les okapis vivent en cohabitations avec des céphalophes du Natal.
On trouve aussi dans cette zone des hippotragues noirs qui bénéficient d’un espace très verdoyant et calme. La fermeture pour travaux de la maison des carnivores qui n’est pas loin explique peut être la raison du calme de cette zone.
Hippotrague noir
Un autre animal emblématique du centre de l’Afrique vit juste à côté : l’antilope bongo. Comme dans chaque zoo que j’ai visité dernièrement, je n’ai observé qu’un seul individus.
Bongo
Un peu plus loin, et en vis à vis de l’enclos des zèbres de Grant et élands africains, se trouve un vaste enclos où j’ai aperçu des grues couronnées.
Derrière cet enclos se trouve la zone des cervidés qui a été amputée d’une partie depuis l’arrivée des pandas. On peut y observer :
Des daims de mésopotamie
Des hydropotes (h.inermis)
Des cerfs de Virginie
Des sikas
Des cerfs du Prince Alfred, dont un petit né cette année
Des pudus du sud
Un second enclos pour hydropotes
Des muntjacs de Chine
Malgré sa position au centre du zoo, la zone semble très calme. Le zoo possède une belle petite collection qui a du perdre quelques belles espèces avec le projet panda. Les enclos sont assez bien aménagés dans leur ensemble et il n’est pas toujours aisé d’observer les animaux malgré le fait que les enclos ne sont pas immenses. D’ailleur la fin de journée ne semble pas être le moment le plus opportun pour y faire un tour car j’ai eu l’impression que certaines espèces étaient déjà rentrées ou alors hyper bien cachées.
Il ne me reste plus que la partie des bovidés au centre du zoo. Cette zone, située entre la zone des manchots-otaries et la maison des cochons (pig house) est en fait une balade circulaire le long d’enclos dont les différents bâtiments de nuit se situent au milieu.
Les enclos sont de différentes tailles en fonction des espèces mais dans l’ensemble, ceux-ci ne sont pas immenses.
Enclos des Gaurs
Enclos des buffles nains
Bison américain et la maison typique
Bison européen
Renne des forêts eurasiennes (seul espèce non bovidé de la zone)
Buffle asiatique domestique
Watusi
Anoa des plaines
A ce moment de la visite, l’enclos des Gaurs est le suivant.
En quittant le zoo, je passe devant la zone des carnivores. L’ancien enclos de Bao Bao est encore présent. La structure vitrée abrite une femelle percnoptère incapable de voler. Elle peut vivre au sol, mais son handicape est un problème avec les autres rapaces. C’est pourquoi elle vit dans cet espace vide temporairement et jusqu’à ce que les travaux le permettent .
Le seul enclos encore occupé, sauf erreur de ma part car je n’ai pas fait le tour complet du bâtiment, est celui des lions. Le côté vert est très agréable et donne une touche positive à l’enclos. On peut discuter taille, mais pour un zoo urbain, j’ai rarement vu un espace aussi grand et naturel.
Pour conclure, j’ai envie de dire que même si le jardin zoologique de Berlin possède les caractéristiques négatives d’un zoo urbain, il est par contre très agréable de s’y promener.
Véritable poumon vert au coeur de la ville, il n’a rien à envier à son énorme voisin, le Tiergarten. On y trouve une très grande collection animale dont des espèce peu courantes.
Il est inutile ici de refaire la listes des points négatifs que j’ai émis dans ce compte rendu. J’ai juste envie de souligner le fait que les nouveautés s’apparentent parfois plus à des rénovations et donc, l’aménagement spatiale (je veux dire par là, le gain d’espace) me donne plutôt une impression de stagnation dans une époque qui a fait son temps. Certaines nouveauté, comme le bâtiment des oiseaux, m’ont parfois fait penser au zoo de Paris, où la modernité n’est en fait que matérielle. La philosophie, elle, me semble figée, loin d’une vision innovante que l’on peut trouver à Doué, au Burger Zoo ou, il n’y a pas encore longtemps, à Pairi Daiza.
En revanche, j’ai trouvé, comme au Tierpark, que les animaux semblaient bien soignés et que le zoo semble très professionnel. Les enclos sont très souvent bien aménagés et offrent des possibilités aux animaux de s'isoler ou de se cacher. On peut discuter taille d’enclos, mais certains offrent la possibilité d’isoler en extérieur un ou des individus d’un groupe. Alors que dans certaines institutions plus récentes, ce genre de nécessité ne semble pas faire partie des idées de base lors de la conception des projets. Les individus isolés sont donc confinés dans leur espace de nuit...
Reste à voir si dans le futur, le zoo décidera de se séparer de certaines de ses grosses espèces afin de donner plus d’espace à d’autres. Il est possible, comme le cas s’est déjà présenté dans le passé que des transferts se fassent de Berlin vers le Tierpark.
Mais en premier lieu, il faudra attendre la fin des travaux de la maisons des carnivores et en même temps la réouverture du nocturama en 2019.
Et pour terminer, une photo du “poumon vert” depuis l’hôtel où je résidais (coté okapi et rhinocéros noir)
Ensuite, on arrive tout près d’un bassin de grande taille avec des petits gradins sur le bord. Dans mes souvenirs de ma dernière visite, il y avait un système de vague. Mais au moment de ma visite, l’eau était calme et une animation était sur le point de commencer. Dans ce bassin, on peut observer des otaries de Californie. Divers points d’observation entourent le bassin.
Le bâtiment des manchots est circulaire et d’assez petite taille. Le point positif est une partie vitrée (qui rappelle un peu le complex des hippopotames) et qui offre de la lumière du jour aux animaux. Un fait qui mérite d’être souligné car c’est le seul espace réfrigéré pour manchot que j’ai vu avec cette adaptation. Point de vue aménagement, on reste dans quelque chose de plus traditionnel avec un point d’eau et un morceau de banquise.
Manchot royal et gorfou sauteur
Les manchots du cap vivent dans un enclos mitoyen en extérieur, comme leurs cousins de Humboldt.
Un peu plus loin, un bassin abrite des phoques commun.
Le dernier bassin du complex abrite des otaries à fourrure d’Afrique du sud.
Il y a aussi dans cette zone un enclos avec des loutres, mais je ne suis pas passé devant.
De retour sur le chemin, il reste une partie avec des ongulés africains. Au bord du zoo, on trouve un premier enclos bordé d’un point d’eau où vivent des oryx gazelle.
Oryx gazelle
L’enclos suivant est celui des zèbres de Grévy. Il est lui séparé par un fossé sec.
Zèbre de Grévy
En face de ces enclos, un autre enclos similaire et de taille convenable abrite des élands africains et des zèbres de Grant. Le bâtiment se trouvant le long du chemin, il faut emprunter un autre chemin pour voir cet enclos.
Zèbre de Grant
Eland africain
En empruntant un chemin qui même vers la zone d'extension, on passe devant l’enclos des oryx algazelle qui est adossé à celui des zèbres de Grévy.
Oryx algazelle
Il existe au moins deux enclos derrières le bâtiment des oryx et zèbres de Grévy. Je ne les ai pas remarqué lors de ma visite et ils pourraient être visible depuis le chemin qui longe le zoo. Il s’agit certainement d’enclos d’isolements.
Toujours en remontant vers l'extension mais cette fois-ci de l’autre côté du chemin, se trouvent les deux enclos des fourmiliers. Si mes souvenirs sont bon il y en a bien deux, dont un avec un grand bassin qui sert de limite avec la partie droite de la photo qui est en fait un chemin de service, séparé du reste de l’enclos par une clôture qui se dresse derrière le buisson au bout de l’étang. La zone sur la deuxième photo est très végétalisée et permet aux animaux de s’abriter au calme.
Enclos 2, également très végétalisé.
L'extension m’a beaucoup plus, même si on n’y trouve rien d’extraordinaire. Les animaux qui y vivent sont originaires d’un peu partout dans le monde. Ils sont rassemblés en cohabitations respectives dans les enclos les plus grands. J’ai fait le tour de la boucle dans le sens anti horlogique. Il y a comme un air du Tierpark dans cette zone que l’on ressent à travers la taille de certains enclos ainsi que le mode de conception.
Le premier enclos est une plaine sud-Américaine, herbeuse et vallonnée avec quelques arbres feuillus qui offrent de belles zones d’ombre. On y trouve aussi un plan d’eau de taille correcte pour les animaux.
Liste des espèce :
Mara
Guanaco
Capybara
Nandou d’Amérique
Kamichi à collier
Coscoroba blanc
L’enclos suivant est australien. Il est beaucoup plus petit et on y trouve des kangourous roux.
L’enclos suivant, assez semblable mais plus escarpé est celui des barasinghas. J’ai observé deux individus, dont un mâle séparé dans un enclos plus forestier, à droite de la photo
Barasingha
Les chevaux de Przewalski sont dans l’enclos suivant. Il est plus petit en taille et moins naturel. Le fait que la végétation qui borde l’espace cache moins les habitations qui bordent l’enclos contribue peut être au fait que cet enclos est le moins beau de cette zone. Maintenant, il est clair qu’il n’y a pas grand chose à faire pour camoufler l’immense building qui se trouve sur la gauche…
En vis à vis, se trouve un enclos herbeux pour les wallabys de Parma et les émeus.
Wallaby de Parma
Vient ensuite le dernier enclos, et probablement le plus grand de cette zone. Il s’agit d’une savane africaine verdoyante. On y trouve :
Autruche sud africaine
Grand koudou
Damalisque à front blanc
springbok
Pintade de Numidie
Savane
Autruche sud africaine
Damalisque à front blanc
Grand koudou
Damalisque et koudou
Autruche, damalisque et koudou
Springbok
En quittant, l'extension, je me suis dirigé vers la gauche afin de continuer vers les enclos qui bordent l’extrémité du zoo. J’ai d’abord croisé deux petits enclos pour les rhinocéros noirs. Inutile de reparler du fait que le zoo veut garder ses gros mammifères emblématiques.... Le deuxième enclos est en retrait et seul le premier enclos le long du chemin, permet d’observer convenablement les animaux. Depuis ma visite, un bébé est né au zoo de Berlin.
Rhinocéros noir
Cette zone du parc est très forestière et offre une promenade très agréable. On oublierait que l’on est dans un centre ville. C’est dans ce lieu que l’on trouve un autre animal emblématique et pas toujours évident à voir en zoo : les okapis. J’accorde que pour un belge, j’ai beaucoup de chance d’avoir pu en observer depuis mon plus jeune âge à Anvers. Mais pour les français, après la fin de la présentation à Paris et en tenant compte de la taille de la France, se déplacer à Beauval ou Doué n’est pas chose qui se fait sur un coup de tête. Ils ne sont pas tellement mis en valeur pour cette espèce atypique.
Enclos 2
Okapi
Les okapis vivent en cohabitations avec des céphalophes du Natal.
On trouve aussi dans cette zone des hippotragues noirs qui bénéficient d’un espace très verdoyant et calme. La fermeture pour travaux de la maison des carnivores qui n’est pas loin explique peut être la raison du calme de cette zone.
Hippotrague noir
Un autre animal emblématique du centre de l’Afrique vit juste à côté : l’antilope bongo. Comme dans chaque zoo que j’ai visité dernièrement, je n’ai observé qu’un seul individus.
Bongo
Un peu plus loin, et en vis à vis de l’enclos des zèbres de Grant et élands africains, se trouve un vaste enclos où j’ai aperçu des grues couronnées.
Derrière cet enclos se trouve la zone des cervidés qui a été amputée d’une partie depuis l’arrivée des pandas. On peut y observer :
Des daims de mésopotamie
Des hydropotes (h.inermis)
Des cerfs de Virginie
Des sikas
Des cerfs du Prince Alfred, dont un petit né cette année
Des pudus du sud
Un second enclos pour hydropotes
Des muntjacs de Chine
Malgré sa position au centre du zoo, la zone semble très calme. Le zoo possède une belle petite collection qui a du perdre quelques belles espèces avec le projet panda. Les enclos sont assez bien aménagés dans leur ensemble et il n’est pas toujours aisé d’observer les animaux malgré le fait que les enclos ne sont pas immenses. D’ailleur la fin de journée ne semble pas être le moment le plus opportun pour y faire un tour car j’ai eu l’impression que certaines espèces étaient déjà rentrées ou alors hyper bien cachées.
Il ne me reste plus que la partie des bovidés au centre du zoo. Cette zone, située entre la zone des manchots-otaries et la maison des cochons (pig house) est en fait une balade circulaire le long d’enclos dont les différents bâtiments de nuit se situent au milieu.
Les enclos sont de différentes tailles en fonction des espèces mais dans l’ensemble, ceux-ci ne sont pas immenses.
Enclos des Gaurs
Enclos des buffles nains
Bison américain et la maison typique
Bison européen
Renne des forêts eurasiennes (seul espèce non bovidé de la zone)
Buffle asiatique domestique
Watusi
Anoa des plaines
A ce moment de la visite, l’enclos des Gaurs est le suivant.
En quittant le zoo, je passe devant la zone des carnivores. L’ancien enclos de Bao Bao est encore présent. La structure vitrée abrite une femelle percnoptère incapable de voler. Elle peut vivre au sol, mais son handicape est un problème avec les autres rapaces. C’est pourquoi elle vit dans cet espace vide temporairement et jusqu’à ce que les travaux le permettent .
Le seul enclos encore occupé, sauf erreur de ma part car je n’ai pas fait le tour complet du bâtiment, est celui des lions. Le côté vert est très agréable et donne une touche positive à l’enclos. On peut discuter taille, mais pour un zoo urbain, j’ai rarement vu un espace aussi grand et naturel.
Pour conclure, j’ai envie de dire que même si le jardin zoologique de Berlin possède les caractéristiques négatives d’un zoo urbain, il est par contre très agréable de s’y promener.
Véritable poumon vert au coeur de la ville, il n’a rien à envier à son énorme voisin, le Tiergarten. On y trouve une très grande collection animale dont des espèce peu courantes.
Il est inutile ici de refaire la listes des points négatifs que j’ai émis dans ce compte rendu. J’ai juste envie de souligner le fait que les nouveautés s’apparentent parfois plus à des rénovations et donc, l’aménagement spatiale (je veux dire par là, le gain d’espace) me donne plutôt une impression de stagnation dans une époque qui a fait son temps. Certaines nouveauté, comme le bâtiment des oiseaux, m’ont parfois fait penser au zoo de Paris, où la modernité n’est en fait que matérielle. La philosophie, elle, me semble figée, loin d’une vision innovante que l’on peut trouver à Doué, au Burger Zoo ou, il n’y a pas encore longtemps, à Pairi Daiza.
En revanche, j’ai trouvé, comme au Tierpark, que les animaux semblaient bien soignés et que le zoo semble très professionnel. Les enclos sont très souvent bien aménagés et offrent des possibilités aux animaux de s'isoler ou de se cacher. On peut discuter taille d’enclos, mais certains offrent la possibilité d’isoler en extérieur un ou des individus d’un groupe. Alors que dans certaines institutions plus récentes, ce genre de nécessité ne semble pas faire partie des idées de base lors de la conception des projets. Les individus isolés sont donc confinés dans leur espace de nuit...
Reste à voir si dans le futur, le zoo décidera de se séparer de certaines de ses grosses espèces afin de donner plus d’espace à d’autres. Il est possible, comme le cas s’est déjà présenté dans le passé que des transferts se fassent de Berlin vers le Tierpark.
Mais en premier lieu, il faudra attendre la fin des travaux de la maisons des carnivores et en même temps la réouverture du nocturama en 2019.
Et pour terminer, une photo du “poumon vert” depuis l’hôtel où je résidais (coté okapi et rhinocéros noir)
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candlemass - Messages: 1391
- Enregistré le: Dimanche 25 Février 2018 11:09
Re: ZOO BERLIN 2018
Merci pour ce compte-rendu !
On sent bien le côté poumon vert de la zone.
On sent bien le côté poumon vert de la zone.
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furylion - Messages: 949
- Enregistré le: Lundi 26 Septembre 2016 7:50
- Localisation: Paris
Re: ZOO BERLIN 2018
Merci pour ce compte-rendu. Décidément ça me renforce un peu plus dans mon idée que je n'aime absolument pas les modèles de présentation germaniques. Que ça soit pour les oiseaux ou pour les singes.
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Thibaut - Messages: 2022
- Enregistré le: Mercredi 26 Juillet 2017 14:37
Re: ZOO BERLIN 2018
Merci pour cet énorme compte-rendu. Je compte retourner à Berlin en mai. Perso je préfère le Tierpark au zoo.
- addax
- Messages: 245
- Enregistré le: Samedi 07 Mai 2016 12:11
Re: ZOO BERLIN 2018
Merci pour ce super compte rendu ! Même si je n'aime pas trop l'aspect carcéral de beaucoup d'enclos, et leurs tailles en général, la collection donne envie de le (re)visiter...
- snockot
- Messages: 961
- Enregistré le: Dimanche 17 Janvier 2016 13:21
Re: ZOO BERLIN 2018
Un compte rendu très complet qui ravive les souvenirs !
P.S.
ANCHALI (éléphant d'Asie) est une fille...
P.S.
ANCHALI (éléphant d'Asie) est une fille...
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éric13 - Messages: 1365
- Enregistré le: Lundi 10 Septembre 2012 22:18
Re: ZOO BERLIN 2018
Merci Candlemass pour ce compte-rendu sur un zoo que je ne connais pas ! On sent bien le côté historique du parc.
C'est impressionnant le nombre d'installations intérieures visibles du public.
Beaucoup d'installations extérieures semblent trop étroites, laides, voire dangereuses, comme les fossés abrupts de beaucoup d'ongulés.
Les nouvelles installations des pandas (dans les premières photos de la série) ont l'air vraiment bien et surtout j'aime beaucoup ces espaces intérieurs presque entièrement vitrés, qui laissent passer beaucoup de lumièree et qui créent une sorte de continuité entre l'extérieur et l'intérieur ; c'est très agréable au regard, et je pense que c'est pas mal aussi pour les animaux.
Il est très peu commun, me semble-t-il, de trouver des loges pour antilopes visibles.
Le bâtiment des félins est-il visitable ?
C'est impressionnant le nombre d'installations intérieures visibles du public.
Beaucoup d'installations extérieures semblent trop étroites, laides, voire dangereuses, comme les fossés abrupts de beaucoup d'ongulés.
Les nouvelles installations des pandas (dans les premières photos de la série) ont l'air vraiment bien et surtout j'aime beaucoup ces espaces intérieurs presque entièrement vitrés, qui laissent passer beaucoup de lumièree et qui créent une sorte de continuité entre l'extérieur et l'intérieur ; c'est très agréable au regard, et je pense que c'est pas mal aussi pour les animaux.
Il est très peu commun, me semble-t-il, de trouver des loges pour antilopes visibles.
Le bâtiment des félins est-il visitable ?
« Les oiseaux ne descendent pas des dinosaures, ce sont des dinosaures à proprement parler. »
Guillaume Lecointre
Guillaume Lecointre
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gibbon - Messages: 2645
- Enregistré le: Jeudi 10 Mai 2012 11:31
Re: ZOO BERLIN 2018
Merci pour ces images d'un des plus importants zoos du monde.
L'énorme et passionnante collection est une raison de découvrir ce zoo, mais la teneur des installations me freine encore à le mettre sur ma liste des priorités.
Comme tu l'as souligné, la singerie doit donner un sentiment de mal-être important.
On parle évidemment de l'intérêt de réduire la collection. Je ne comprends pas bien, par exemple, le bien-fondé d'un enclos à wallabies de Parma. Mais je note surtout que beaucoup de place pourrait être gagnée par le regroupement d'espèces en cohabitation : les porcs-épics ou les suricates pourraient être ensemble, ou avec des oiseaux ou des ongulés. Idem pour les tapirs terrestres, les potamochères, les anoas... J'imagine toutefois que pour certaines espèces non concernées par un EEP ou dont l'élevage n'est plus recommandé, il ne s'agit que d'une question de temps pour les voir disparaître de la collection à la mort de derniers individus.
L'énorme et passionnante collection est une raison de découvrir ce zoo, mais la teneur des installations me freine encore à le mettre sur ma liste des priorités.
Comme tu l'as souligné, la singerie doit donner un sentiment de mal-être important.
On parle évidemment de l'intérêt de réduire la collection. Je ne comprends pas bien, par exemple, le bien-fondé d'un enclos à wallabies de Parma. Mais je note surtout que beaucoup de place pourrait être gagnée par le regroupement d'espèces en cohabitation : les porcs-épics ou les suricates pourraient être ensemble, ou avec des oiseaux ou des ongulés. Idem pour les tapirs terrestres, les potamochères, les anoas... J'imagine toutefois que pour certaines espèces non concernées par un EEP ou dont l'élevage n'est plus recommandé, il ne s'agit que d'une question de temps pour les voir disparaître de la collection à la mort de derniers individus.
Les animaux des zoos sont les ambassadeurs de leurs cousins sauvages. (Pierre Gay)
- raphaël
- Messages: 7204
- Enregistré le: Mercredi 10 Août 2005 15:24
- Localisation: gironde
Re: ZOO BERLIN 2018
éric13 a écrit:Un compte rendu très complet qui ravive les souvenirs !
P.S.
ANCHALI (éléphant d'Asie) est une fille...
Oops en effet. J'ai pensé qu'il s'agissait de deux mâles et je n'ai pas vérifié le logo "femelle" sur l'écriteau.
Merci pour la correction
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candlemass - Messages: 1391
- Enregistré le: Dimanche 25 Février 2018 11:09
Re: ZOO BERLIN 2018
gibbon a écrit:Merci Candlemass pour ce compte-rendu sur un zoo que je ne connais pas ! On sent bien le côté historique du parc.
C'est impressionnant le nombre d'installations intérieures visibles du public.
Beaucoup d'installations extérieures semblent trop étroites, laides, voire dangereuses, comme les fossés abrupts de beaucoup d'ongulés.
Les nouvelles installations des pandas (dans les premières photos de la série) ont l'air vraiment bien et surtout j'aime beaucoup ces espaces intérieurs presque entièrement vitrés, qui laissent passer beaucoup de lumièree et qui créent une sorte de continuité entre l'extérieur et l'intérieur ; c'est très agréable au regard, et je pense que c'est pas mal aussi pour les animaux.
Il est très peu commun, me semble-t-il, de trouver des loges pour antilopes visibles.
Le bâtiment des félins est-il visitable ?
Quelques parc offrent la possibilité de voir leurs ongulés de l'intérieur. A Rotterdam, c'est possible avec les koudous et les girafes. Anvers le permet à nouveau avec ses okapis.
En règle général, c'est possible pour les girafes dans beaucoup de zoo.
A Beauval, dans la savane coté félin, où vivent girafes, antilopes et rhinocéros blanc, il est possible (du moins à l'époque de ma visite en 2013) de voir l’intérieur des loges via des fenêtres.
Pour les félins, il y aura un accès dans le bâtiment où l'on pourra voir les félins en intérieur.
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candlemass - Messages: 1391
- Enregistré le: Dimanche 25 Février 2018 11:09
Re: ZOO BERLIN 2018
Merci pour ta réponse.
Je sais qu'il est possible de voir les giraffidés en intérieur dans beaucoup de zoos, mais je parlais des bovidés et plus précisément des antilopes lorsque je disais que ça me semble rare.
Ne serait-ce pas au Tierpark que les félins sont visibles depuis longtemps dans leur espace intérieur ?
Je sais qu'il est possible de voir les giraffidés en intérieur dans beaucoup de zoos, mais je parlais des bovidés et plus précisément des antilopes lorsque je disais que ça me semble rare.
Ne serait-ce pas au Tierpark que les félins sont visibles depuis longtemps dans leur espace intérieur ?
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Guillaume Lecointre
Guillaume Lecointre
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gibbon - Messages: 2645
- Enregistré le: Jeudi 10 Mai 2012 11:31
Re: ZOO BERLIN 2018
Candlemass a marqué dans son intro :
Donc a priori, la maison des carnivores était visible du public.
Le zoo héberge quelques raretés et, comme au Tierpark, possède une expérience et un professionnalisme dont beaucoup de zoos devraient s’inspirer. Comme au Tierpark, la maison des carnivores est en travaux. Le Nocturama qui se situe dans son sous-sol est donc fermé au public. Les travaux devraient être fini pour 2019.
Donc a priori, la maison des carnivores était visible du public.
Les animaux des zoos sont les ambassadeurs de leurs cousins sauvages. (Pierre Gay)
- raphaël
- Messages: 7204
- Enregistré le: Mercredi 10 Août 2005 15:24
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