L'ours Mischa prend sa retraite. Ce dernier était utilisé dans des spectacles itinérants à travers la France. Au vu de sa santé, la ministre de la Transition écologique Élisabeth Borne a interdit ce vendredi 13 septembre 2019 que l'animal soit présenté au public. L'ours brun de souche européenne était présenté en train de s'asseoir sur une chaise ou d'avancer sur un ballon.
Élisabeth Borne a été " alertée par les services de l'État et des ONG sur les conditions de détention de l'ours ", explique le ministère dans un communiqué. L'association de protection des espèces menacées AVES France qui est allé voir Mischa affirme sur son site qu'il est " apparu abattu, profondément triste, sale " et " qu'il avait des difficultés à marcher et des soucis de griffes qui ne semblent toujours pas réglés ".
La ministre a alors " demandé à ce que tous les contrôles nécessaires soient menés ". Effectués par les services vétérinaires du Loir-et-Cher et du Pas-de-Calais et l'Office national de la chasse et de la faune sauvage (ONCFS), ils ont " permis de déterminer un certain nombre de manquements, en particulier concernant les infrastructures de captivité, mais aussi de constater certaines pathologies sur l'ours ". Les propriétaires devront le soigner
L'animal " ne pourra donc plus jamais être présenté dans le cadre de spectacles ", indique le ministère, qui a " décidé l'interdiction administrative immédiate et définitive de la présentation au public ". L'ours Mischa sera soigné et les propriétaires devront poursuivre ces soins. " Un nouveau contrôle des services vétérinaires de l'État interviendra d'ici 5 jours ", précise le ministère. Si la situation ne s'est pas améliorée, " une procédure de saisie de l'ours pourrait être engagée en lien avec le parquet ".
Merci Philippe ! Pour compléter, voici le communiqué d'Aves France :
Nos associations demandent le transfert en urgence des 3 ours des Poliakov dans un sanctuaire. Posted on 14 septembre 2019 by Christophe CORET
Vendredi 13 septembre 2019, la ministre de la transition écologique et solidaire, Elisabeth Borne, a publié un communiqué de presse annonçant que ses services, alertés par les associations AVES France et One Voice, avaient demandé des contrôles chez les dresseurs d’ours du Loir-et-Cher incriminés dans plusieurs vidéos.
Les images tournées par nos associations ont provoqué une vague d’indignation qui a contraint le gouvernement à se saisir du dossier.
AVES France remercie le ministère de la transition écologique et solidaire d’avoir pris en main ce dossier, la situation de ces dresseurs étant dénoncée par plusieurs associations depuis de nombreuses années sans que jamais les services vétérinaires (DDPP 41) ou la justice ne prenne en considération nos alertes. Interdire l’exploitation de Micha dans les spectacles et obliger ses dresseurs à le soigner est une première satisfaction, mais ce n’est pas suffisant. Les trois ours des Poliakov (Micha, Bony et Glasha) vivent dans des conditions alarmantes et dramatiques et ils doivent tous les trois être saisis et placés dans des structures adaptées.
Il faut sortir Bony, Glasha et Micha de cet enfer
Ce sont les conditions de détention insalubres des animaux chez les Poliakov qui ont provoqué les pathologies dont Micha souffre aujourd’hui. Les deux autres ours, qui ne sont plus exploités dans des spectacles depuis des années, sont dans un état physique et mental déplorable. Il faut les extraire de leurs geôles de béton et leur offrir des soins adaptés dans un sanctuaire, loin de toute exploitation !
AVES France et Paris Animaux Zoopolis demandent que Micha (et tous les autres ours) soient placés dans un refuge spécialisé. Nos associations ont été mobilisées tout l’été contre ces spectacles et nous maintenons notre souhait de voir le métier de montreur d’ours interdit en France.
L’affaire Micha est une preuve supplémentaire que les Services Vétérinaires (DDPP) sont inefficaces, voir complaisants avec celles et ceux qui exploitent les animaux. Cette situation a également été dénoncée par Loïc Dombreval dans un tweet : « La situation de l’ours Mischa démontre l’inefficacité totale des contrôles règlementaires alors qu’il reste de nbx autres animaux en captivité dans des états de santé déplorables. »
Des places en sanctuaires sont disponibles ! AVES France et la Fondation Brigitte Bardot ont déjà pris contact avec Four Paws qui peut garantir une place pour ces ours dans ses sanctuaires pour les ours en Allemagne ou en Suisse.Nous espérons que les actions conjointes de nos associations aboutiront au sauvetage de ces pauvres ours.
Notre but ? Obtenir une loi interdisant ces spectacles en France et placer les ours dans des sanctuaires adaptés.
Actuellement dans notre pays, une petite dizaine d’ours sont exploités dans les spectacles.
Encore légaux en France, ces spectacles sont interdits dans plusieurs pays d’Europe. La Fédération des Vétérinaires Européens recommande depuis 2015 à toutes les « autorités compétentes européennes et nationales d’interdire l’utilisation de mammifères sauvages dans les cirques itinérants en Europe« . Ces animaux, même s’ils sont nés en captivité, ont le même patrimoine génétique que les ours sauvages et donc les mêmes besoins.
67% des Français-es sont favorables à l’interdiction des animaux sauvages dans les cirques et spectacles itinérants (source IFOP 2019 pour 30 Millions d’Amis).
Les spectacles de montreurs d’ours doivent être interdits, « compte tenu de l’impossibilité absolue de répondre de façon adéquate aux besoins physiologiques, mentaux et sociaux des animaux » (FVE). La législation actuelle ne prend pas en compte le bien-être des animaux, l’arrêté du 18 mars 2011 permettant aux dresseurs de maintenir leurs animaux jusqu’à quatre jours dans un van, une camionnette ou une remorque.
L’interdiction des ours dans les spectacles n’est qu’une question de temps
AVES France et Paris Animaux Zoopolis ont dénoncé ces spectacles tout l’été. Nos associations ont participé à la mission ministérielle sur le bien-être des animaux sauvages captifs, lancée par le ministère de la transition écologique et solidaire. Un rapport de synthèse signé par la SPA, la Fondation Droit Animal Ethique & Sciences, la Fondation Brigitte Bardot, la Fondation 30 millions d’amis, AVES France, CACH, Code animal, CAP, Paris Animaux Zoopolis, One Voice et la Fondation Assistance aux animaux a été remis aux services du ministère début juillet, puis nos associations et fondations ont été reçues par Elisabeth Borne, Emmanuelle Wargon et Brune Poirson le vendredi 30 août, réunion durant laquelle la ministre a réaffirmé ses ambitions de faire avancer la cause animale. Nous attendons maintenant des actions fortes et urgentes pour sortir ces animaux de cette situation catastrophique et inadmissible dans notre pays.
Une proposition de loi visant à l’interdiction de tout spectacle itinérant ou fixe ayant recours à des ours ou des loups a également été déposée le 22 mai 2019 par un groupe de députés, afin d’encadrer la fin de cette pratique moyen-âgeuse (http://www2.assemblee-nationale.fr/docu ... 969/(index)/propositions-loi).
De plus en plus d’associations* soutiennent nos demandes auprès du ministère de la transition écologique et solidaire pour obtenir une interdiction de ces spectacles et le placement des ours dans des refuges adaptés. Voici la liste non exhaustive des structures qui souhaitent une interdiction de ces spectacles :
Animals Asia France Association stéphanoise Militants Animalistes Sainté AVES France Bears in Mind CACH C’est assez ! Chapter Animals Code Animal Collectif Animalistes 43 Collectif Chats 100% stérilisation obligatoire Comité Ardèche/Drôme Défense-Animale
Éducation Éthique Animale Ensemble pour les animaux Évolution Condition Animale Fondation 30 millions d’amis Fondation Brigitte Bardot FOUR PAWS La Fondation Droit Animal, Ethique et Sciences (LFDA) Paris Animaux Zoopolis Parti animaliste Radio Parole d’animaux SPA – Société protectrice des animaux
L'ours Mischa arrive au refuge de la Tanière près de Chartres
Tout est prêt pour accueillir l'ours Mischa au refuge de la Tanière, à Nogent-le-Phaye (Eure-et-Loir). Alors que dans un communiqué publié vendredi 13 septembre 2019, Élisabeth Borne, la ministre de la Transition écologique demandait entre autres « l'administration de soins » et « la possibilité d'un placement médicalisé », le plantigrade est attendu près de Chartres dans cette structure qui accueille déjà plusieurs centaines d'animaux issus de sauvetages divers.
La menace du ministère d'une procédure de saisie de l'animal, exploité comme ses deux congénères par une compagnie de dresseurs d'ours du Loir-et-Cher, en cas de non-respect de l'injonction aura porté ses fruits D'après nos informations, le personnel de cette structure a travaillé d'arrache-pied toute la nuit après avoir eu la confirmation que le dresseur du plantigrade, dont le sort a été dénoncé par plusieurs associations de protection animale dont One Voice, le leur confierait.
Saisies douanières
À la Tanière, pas de plan établi à l'avance pour l'accueil des animaux sauvages qui seront montrés au public lorsque ce parc animalier d'un genre nouveau ouvrira en 2020. Ici, ours, loups, éléphants ou félins sont accueillis au fur et à mesure de saisies douanières, de décisions de justice ou de sauvetages plus ou moins en urgence. À chaque fois, l'équipe recrutée par Francine et Patrick Violas, deux entrepreneurs qui ont mis leur fortune pour que ce centre de protection de la faune sauvage voie le jour, a organisé les espaces nécessaires à l'accueil des animaux au coup par coup, en fonction des besoins. Le tout en collaboration avec Florence Ollivet-Courtois, une vétérinaire s'appuyant sur une solide expérience dans des parcs zoologiques. Cette dernière a pu examiner l'animal cette semaine et après avoir pratiqué les premiers examens pour évaluer son état, a rédigé un rapport pour le ministère de l'Environnement.
« Actes de cruauté »
L'animal détenu en captivité dans de terribles conditions souffre de multiples maux, notamment aux pattes, au nez, mais les radios laissent également entrevoir un problème plus grave encore. A la Tanière, Mischa va pouvoir bénéficier d'une clinique vétérinaire haut de gamme, avec des instruments et des techniques de pointe. Les premiers traitements avaient commencé ce samedi après-midi. Malheureusement, l'équipe vétérinaire ne devrait pas pouvoir pratiquer d'anesthésie au moins dans un premier temps, son état étant jugé trop critique pour pouvoir la supporter, assure une source au Parisien.
Au-delà du cas de Mischa, ours exhibé et détenu dans des conditions ayant amené l'association One Voice à déposer plusieurs plaintes pour actes de cruauté, ses dresseurs, qui résident dans le Loir-et-Cher, détiennent également Bony, ours brun mâle et Glacha, une femelle, ainsi que Mina, un singe, entre autres. Nouvelle plainte pour l'ensemble des animaux
« Une quatrième plainte va être déposée pour l'ensemble des animaux », a confié Muriel Arnal, fondatrice de One Voice, « en nous appuyant sur des témoignages de personnes ayant elles-mêmes vu l'état déplorable des animaux et souhaitant se joindre à cette action. Des êtres vivants détenus dans de véritables cachots, exposés au froid en plein hiver, à la canicule en été, souffrant de malnutrition, sans accès à de l'eau potable, nourris avec des fruits pourris ».
L'association, qui, grâce à l'intervention de lanceurs d'alertes « prenant de réels risques », a permis de réaliser des vidéos exposant la très grande souffrance de ces animaux, leurs misérables conditions de vie et un état dégradé, propose également de les prendre en charge afin de leur offrir une fin de vie digne, dans un sanctuaire.
L'ours Mischa a quitté Chauvigny-du-Perche (41), accueilli dans un zoo-refuge
Samedi 14 septembre 2019 dans l'après-midi, l’association One Voice affirmait que « l’ours Mischa va être accueilli très rapidement dans un zoo-refuge d’Eure-et-Loir, à la Tanière de Nogent-le-Phaye ». Et d’ajouter : « Mais nous restons vigilants pour sauver également les deux ours bruns Bony et Glasha qui subissent les mêmes mauvaises conditions d’enfermement. Nous travaillons à recueillir des témoignages pour constituer une nouvelle plainte auprès du procureur de la République de Blois pour que tous les animaux de ce dresseur de Chauvigny-du-Perche puissent être pris en charge ailleurs. »
Et la correspondante de l’association nationale de protection des animaux de préciser : « Nous avons connaissance de la présence d’une guenon, de trois perroquets, de chevaux et de chiens qui seraient aussi mal en point… »
Interrogé, un représentant de ce site proche de Chartres qui, ouvert il y a juste quelques mois, accueille déjà nombre d’animaux utilisés dans des numéros de cirque, souligne : « C’est son dresseur qui a choisi cette solution de nous confier Mischa, 24 heures après l’autorisation d’un placement médicalisé, accordée par Élisabeth Borne, ministre de la Transition écologique… » Dans la soirée, l’arrivée de l’ours Mischa était confirmée.
C’est son dresseur qui a choisi cette solution de nous confier Mischa, 24 heures après l’autorisation d’un placement médicalisé, accordée par Élisabeth Borne, ministre de la Transition écologique… » Dans la soirée, l’arrivée de l’ours Mischa était confirmée.
Il est vraiment trop sympa ce dresseur, sauf erreur de ma part le propriétaire du Refuge de la Tanière n'a jamais condamné la présence d'animaux dans les cirques ou chez ce genre d'individus ?
En France , la liberté d'expression est un principe intangible, c'est sur cette base que toute personne peut librement émettre une opinion, positive ou négative, sur un sujet mais aussi sur une personne physique ou morale, une institution .
Merci Philippe pour ces informations ! Dans les différentes interviews du propriétaire de la tanière, sa position officielle est "on ne juge pas". Après s'il a lancé la création d'un tel refuge, je suppose, à tort peut être, qu'il ne doit pas être très favorable à la présence des animaux dans de tels endroits...
J'adore le "on ne juge pas", pour moi c'est clair, ils n'y sont pas hostiles.
En France , la liberté d'expression est un principe intangible, c'est sur cette base que toute personne peut librement émettre une opinion, positive ou négative, sur un sujet mais aussi sur une personne physique ou morale, une institution .
C'est lui-même un dresseur (ou ancien dresseur). Néanmoins, le fait de crier sous tous les toits qu'on est hostile aux animaux en spectacle n'incitera pas les dresseurs/circassiens à lui confier leurs animaux !
Furylion, je pense que tu confonds avec un autre membre de l'équipe, car M Violas était propriétaire d'une entreprise de téléphonie qu'il a revendu pour réaliser ce projet.
Alors que le propriétaire de Mischa, dont le sort avait ému plusieurs associations, détient encore deux ours et un singe dans les mêmes conditions, l’animal est désormais soigné au zoo-refuge de la Tanière.
Depuis l'arrivée de l'ours Mischa à La Tanière, Florence Ollivet-Courtois, la vétérinaire de cette structure proche de Chartres qui accueille des animaux sauvages la plupart du temps retirés à leurs propriétaires, ou issus de saisies douanières ou encore en provenance de cirque, a procédé aux premiers soins pour secourir l'animal en piteux état.
Avec l'aide de Lisa et Paolo Teixeira Fornaciari, les soigneurs de ce zoo-refuge qui ouvrira au public en 2020 mais accueille déjà des centaines d'animaux sauvages, ont prodigué des bains désinfectants à l'argile pour tenter de réduire l'infection de ses pattes. Des antibiotiques et des antalgiques lui ont été administrés, notamment en raison d'une infection à la gorge. Une radio a montré une vilaine tâche brunâtre au niveau des poumons, conséquence de cette infection ou signe d'une tumeur plus grave.
Sous oxygène
Malheureusement, l'état général de Mischa ne permet pas de l'anesthésier pour aller plus avant des investigations et des soins. L'ursidé est même sous oxygène toutes les deux heures car il éprouve des difficultés à respirer.
L'équipe constituée de la vétérinaire et des soigneurs fait preuve d'inventivité pour approcher et soigner un animal avec qui ils n'ont pas établi par le passé de lien et doivent déployer toute l'ingéniosité qu'ils ont pu acquérir lors de précédents sauvetages. De son côté, le plantigrade s'est laissé approcher et soigner autant qu'il est possible.
« Il semble moins souffrir de ses blessures, il est soulagé dans ses yeux », exprime Lisa, la soigneuse de la Tanière.
L'ours Mischa reprend du poil de la bête dans un refuge en Eure-et-Loir
L'ours Mischa, malade, placé samedi au refuge de la Tanière (Eure-et-Loir) après l'intervention d'Elisabeth Borne pour y être soigné, reprend du poil de la bête, même si son état de santé reste encore préoccupant, a annoncé jeudi 19 septembre 2019 à l'AFP Patrick Violas, fondateur du zoo-refuge.
La ministre de la Transition écologique avait interdit vendredi dernier que l'ours captif, Mischa, utilisé dans des spectacles itinérants à travers la France, continue à être présenté au public, au vu de son état de santé. Amené au refuge « de façon volontaire par son propriétaire », Mischa, âgé de 22 ans, est à l'isolement dans un enclos.
« Des asticots qui sortaient de son nez »
« Quand il est arrivé, il avait des asticots qui sortaient de son nez et de ses pattes. Il souffrait énormément. On lui a mis en place une assistance respiratoire avec un cocktail d'antibiotiques. Dimanche, on a eu peur de le perdre mais il s'est battu », raconte Patrick Violas. Selon lui, l'animal a repris du poids: il pèse 169 kg - il en pesait 160 à son arrivée - et devrait en faire près de 200.
« On craignait un cancer du poumon car il avait une tache mais finalement il a une grosse infection pulmonaire. Il risque de perdre un lobe de poumon mais aujourd'hui, il a 7 chances sur 10 de survivre », estime-t-il.
L'animal « coopère. Il fait confiance au soigneur Paolo Teixeira-Fornaciari et la vétérinaire Florence Ollivet-Courtois» à ses petits soins. «Il est très gentil mais comme il reprend du poil de la bête, ça devient de plus en plus difficile de le soigner », dit-il.
Cet ours était présenté lors de spectacles dans des villes où il devait s'asseoir sur une chaise ou avancer sur un ballon, selon des vidéos postées sur internet.
L'ours Mischa, accueilli depuis le samedi 14 septembre 2019 au zoo-refuge La Tanière, à Nogent-le-Phaye, va mieux. Cependant, il doit subir un lavage bronchoalvéolaire, ce mardi 12 novembre 2019. Rien d'alarmant d'après Patrick Violas, le fondateur du zoo-refuge.
« Mischa, toujours dans un état critique, près de Chartres, nécessite des soins en urgence », écrit l'association nationale One Voice, dans un communiqué, ce samedi 9 novembre 2019. L'ours Mischa, récupéré dans un état critique chez un dresseur du Loir-et-Cher, est arrivé le samedi 14 septembre 2019 au zoo-refuge La Tanière à Nogent-le-Phaye.
« Rien d'alarmant » pour Patrick Violas, fondateur du zoo-refuge. « Il pèse désormais plus de 200 kg, affirme-t-il. Il y a une quinzaine de jours, nous avons diminué puis arrêté les antibiotiques. »
Problèmes respiratoires
Mais l’arrêt du traitement a déclenché des problèmes respiratoires chez l’ours. Pour connaître la cause du problème et trouver le bon remède, Mischa devra subir un lavage bronchoalvéolaire, sous anesthésie, ce mardi 12 novembre 2019.
« Nous devons effectuer un prélèvement dans les poumons pour voir s’il s’agit d’un germe résistant aux antibiotiques ou une mycose », explique le fondateur. Vendredi 8 novembre 2019, La Tanière a reçu l’autorisation d’intervenir, signée des propriétaires de Mischa.
Une enquête administrative a été lancée, fin septembre, sur les conditions de vie de l’ours dans le cirque de Loir-et-Cher qui le détenait. Le couple possède deux autres ours, Bony et Glasha. Patrick Violas a confirmé, à la préfecture du Loire-et-Cher, se sentir prêt à les accueillir si nécessaire.
Il a notamment adressé, mardi 29 octobre 2019, une lettre ouverte au préfet de Loir-et-Cher. L'association One Voice a déposé un recours en référé, jeudi 7 novembre 2019, auprès du tribunal administratif d'Orléans et demande le retrait de la garde des deux autres ours.
Ce mardi 12 novembre à 18 h au zoo-refuge de la Tanière dans l'Eure-et-Loir, l'ours Mischa est décédé, après s'être réveillé d'une anesthésie réalisée deux heures plus tôt, à des fins de diagnostic.
Source : CODE ANIMAL
En France , la liberté d'expression est un principe intangible, c'est sur cette base que toute personne peut librement émettre une opinion, positive ou négative, sur un sujet mais aussi sur une personne physique ou morale, une institution .