Bonjour à tous (et à toutes !),
Je crée ce nouveau sujet, l'autre (viewtopic.php?f=8&t=16575) n'étant pas vraiment lié, car je voudrais partager avec vous quelques photos du zoo de Pont-Scorff tel qu'il était avant sa fermeture, aucun compte-rendu avec photos n'ayant été fait à ma connaissance sur ce forum, du moins récemment, mais je me trompe peut-être !
Il serait intéressant de pouvoir ainsi comparer l'ancien et le nouveau parc qui devrait rouvrir en juin prochain sous le nom des "Terres de Nataé", il sera possible de voir qu'est-ce qui a changé, qu'est-ce qui a été laissé tel quel, etc.
La réouverture sera d'ailleurs un sacré évènement après les péripéties de l'affaire rewild.
En revanche, il y a beaucoup de photographes vraiment talentueux sur ce forum...et je n'en fait pas partie, veuillez donc m'excuser à l'avance pour la qualité de certains clichés , je les ai pris en 2016 (c'est à cette époque que j'ai découvert le forum), trois ans déjà avant le rachat du parc par rewild.
Le parc est situé dans un espace très boisé, le cadre est indiscutablement agréable, avant même d'avoir franchi la grille d'entrée, mis à part les racines de bambous qui se font assez envahissantes par endroit. Le potentiel du site est je pense vraiment important.
alentours de l'entrée du parc.
Le visiteur, à peine entré, se retrouve nez à nez avec un groupe de pélicans frisés, qui cohabitent avec des grands cormorans dans un enclos de taille moyenne à ciel ouvert et agrémenté d'une cascade et de quelques palmiers. Le sol est surélevé, de sorte qu'on peut vraiment fixer les oiseaux dans les yeux. Ceux-ci ne sont séparés du public que par une petite vitre, la proximité est donc assez forte, c'est toujours un élément marquant lors d'une visite.
Un peu plus haut, en remontant la colline, le visiteur peut observer un couple d'aigles pêcheurs, qui possèdent une volière de bonne taille, quoique un peu trop vide. Les rapaces passent le plus clairs de leur temps sur les contreforts rocheux au fond.
Volière des aigles pêcheurs
En continuant de remonter la colline, on découvre une autre volière de petite taille et basse de plafond (dommage pour un animal arboricole..) abritant un binturong.
Juste à coté, des wallabys de Bennett et des émeus se partagent un enclos pentu de taille moyenne et bien ombragé. En face, un pauvre cacatoès des Moluques aux ailles taillées est présenté sur un parcours de branches et de cordes. Désormais au sommet de la colline, le visiteur entre dans la zone des primates, un concert de cris le laisse alors deviner la présence d'une troupe de babouins hamadryas, qui ont un enclos terreux séparé du public par une clôture électrique, puis par un fossé en pente douce. Les loges des babouins sont en revanche minuscules (elles sont visibles de par une vitre, comme celles de la plupart des animaux du parc).
En face, en faisant le tour de la fosse des hamadryas, quelques makis varis noirs et blancs se partagent une île un peu étroite et doté d'agrès somme toute assez classiques. On constate la présence de d'abord une puis deux puis trois puis de beaucoup d'autres tortues de Floride, je ne sais pas si le parc les collectes et les rassemble mais cela semble probable. En tout cas, aucun panneau ne les mentionnaient.
Makis varis et tortues
En continuant de faire le tour de la fosse des babouins, on découvre une seconde île plus grande et plus aménagée, habitée par des makis cattas et par une oie non identifiée (quelqu'un peut m'aider ?). Les tortues de Floride sont aussi présentes si l'on regarde attentivement.
Makis et oies
Après avoir fait totalement le tour de l'installation des babouins, le visiteur se retrouve devant un enclos que j'avait trouvé très intéressant : Sur la base d'un faux temple en ruine, des singes de Brazza, des mangabeys à colliers blancs et des mangabeys à joues grises cohabitent ensemble. Ce sont des animaux que je trouve magnifiques, mais qui sont un peu délaissés par les parcs zoologiques, c'est regrettable car ils sont menacés de surcroit.
Mangabey à collier blanc et Singe de Brazza
Enclos des cercopithèques.
Sortant alors de la zone des primates, le visiteur trouve à sa gauche un enclos légèrement en pente, dans lequel des porcs épics communs cohabitent avec d'assez bagarreuses tortues sillonnées. A sa droite, des chiens viverrins vivent dans une installations assez simple et de taille équivalente.
Chiens viverrins.
Juste à coté, des tortues géantes des Seychelles disposent d'un enclos avec un petit bassin et quelques palmiers, qui ne masquent pas le fait que celui-ci est bien plus petit que les deux autres enclos précités. les tortues restent dans leurs loges de toute façon.
Pré des tortues géantes des Seychelles.
En tournant par la suite à droite, il est possible d'entrer dans le reptilarium du zoo. Deux fausses statues égyptiennes donnant au bâtiment un aspect un peu "en toc" nous accueillent .
L'intérieur est à la fois sombre, chaud et humide. Un grand vivarium à l'entrée était occupé par des crocodiles du Nil, qui ont quittés les lieux ensuite car devenus trop grands.
Les autres vivariums (une dizaine), beaucoup vraiment trop étroits, quelques uns de taille convenable, accueillaient avant tout des varans, des iguanes et des serpents constricteurs, plus une seule espèce d'amphibien. Les chats des sables dont la volière est adossée au reptilarium ont également une loge commune (j'avait compté quatre individus).
Entrée du reptilarium
Intérieur
En ressortant, et en remontant une petite pente, l'on découvre une énième fosse ou comme un peu partout ailleurs, des suricates vont et viennent. En poursuivant son chemin, plusieurs statues laissent deviner que les grands animaux africains vont êtres à l'honneur.
Statue de lion
Autour d'un grand bâtiment tentant d'évoquer une architecture orientale, des lions blancs dorment dans leur fosse. La végétation fait bon effet, même si ce n'est pas très grand.
Fosse des lions blancs
En face, un pré de taille moyenne avec une bauge abrite un rhinocéros noir assez discret, animal qui fut sans doute la plus grande rareté du parc( mais qui est malheureusement mort depuis).
Installation du rhinocéros noir.
En retournant le long du grand bâtiment, le visiteur se retrouve devant la plaine africaine, qui est un grand enclos au sol terreux d'un coté ( le long du bâtiment) et herbeux de l'autre, les visiteur passant au dessus du passage reliant les deux parties.
Autruches, élands du cap, watusis, gnous, nyalas et zèbres paissent autour de deux girafes qui ne semblent appartenir à aucune sous-espèce, et qui ne peuvent sortir de la zone terreuse. Elles passent beaucoup de temps à manger les friandises que les visiteurs leurs donnent..
Plaine africaine
Plaine africaine
Au bout de la plaine africaine, le visiteur peut observer l'enclos des éléphants asiatiques, mais j'en reparlerait plus loin.
Voilà pour l'instant je vous envoie la suite tout à l'heure.
Forum
C'était le zoo de Pont-Scorff (les terres de Nataé)
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- Saki
- Messages: 39
- Enregistré le: Dimanche 09 Janvier 2022 11:30
Re: C'était le zoo de Pont-Scorff (les terres de Nataé)
Je reprend le compte-rendu avec un peu de retard suite à des soucis de connections.
En reprenant sa route, le visiteur se retrouve devant un petit bâtiment évoquant lui aussi une architecture orientale, et relié à deux volières remplies de bambous, de palmiers et d'agrès. La première abrite des chats pêcheurs, la seconde des servals.
Le long du bâtiment des girafes et des lions, il est possible d'observer des guépards, leur enclos étant assez petit et ne semble pas divisible. Quelques arbres sont plantés au centre.
Les mêmes choses peuvent êtres dites à propos de l'enclos des lycaons, situé à gauche. Il est de taille semblable à celui des guépards, quoique plus boisé.
Lycaons
Un lion solitaire est également hébergé dans un autre enclos le long du bâtiment principal.
Désormais arrivé sur une place comportant stands de restauration, aires de jeux et de pique-nique, le visiteur peut alors se rapprocher de l'installation des éléphants d'Asie.
Il s'agit d'un enclos divisible en deux, et abritant un mâle et deux femelles. Ceux-ci sont séparés du public par des fils électriques. Un bassin, des troncs d'arbres, des rochers, des pièces de bétons et des mangeoires suspendues servent d'enrichissement. Pont-Scorff a réussit à faire naitre une jeune éléphante il y a quelques années, mais elle n'avait pas survécu, et il n'y a pas eu d'autre naissance depuis.
Pour ce qui est de la surface à la disposition des éléphants, on peut dire que ce n'est franchement pas énorme. C'est un peu limite de présenter des éléphants sur un espace aussi réduit, mais la présentation d'un groupe de jeunes males devrait aider l'EEP.
Première partie de l'enclos des éléphants
Le chemin des visiteurs passe au dessus du passage entre les deux parties de l'installation, et c'est réellement impressionnant de voir de tels animaux passer à quelques mètres de vous, vraiment ça force le respect. Rewild n'avait rien compris, voir un éléphant sur un écran et en voir un comme cela n'a rien à voir, on ne ressent absolument pas la même chose.
Profitant toujours du cadre forestier du parc, le visiteur peut faire le tour de la maison des éléphants en jetant au passage un coup d'œil à leurs loges, qui sont elles aussi un peu étroites.
Seconde partie de l'enclos des éléphants et passage entre les deux
De retour sur la place, trois volières rouges en bois sont à découvrir : la première un peu végétalisée est le lieu de vie d'une civette de Malaisie, espèce peu commune en captivité.
Les deuxièmes et troisièmes volières sont en revanches quasi-vides mis à part quelques branches, et abritent des harfangs des neiges puis des hiboux grands ducs d'Europe.
Sur le flanc du sentier, une autre volière rouge en bois un peu plus grande et mieux végétalisée abrite des hiboux grands ducs de Virginie.
En descendant la pente, le visiteur découvre à nouveau des installations pour carnivores : Depuis une vitre, il est possible d'observer quelques loups, qui tentent de se cacher au fond d'un enclos de taille moyenne bien ombragé mais quasiment pas végétalisé.
Loups
Juste en bas, un lynx de Sibérie occupe une petite volière peu aménagée. Une panthère des neiges occupe une autre volière surélevée et bien trop basse de plafond. On y retrouve quelques agrès assez classiques et des abris aménagés dans le mur mais pratiquement pas de végétation...
Les pandas roux ont un enclos quasiment plus grand. L'aménagement m'avait paru convenable mais c'est dommage de ne pas permettre à des animaux arboricole de pouvoir monter plus haut.
En reprenant sa route, le visiteur se retrouve devant un petit bâtiment évoquant lui aussi une architecture orientale, et relié à deux volières remplies de bambous, de palmiers et d'agrès. La première abrite des chats pêcheurs, la seconde des servals.
Le long du bâtiment des girafes et des lions, il est possible d'observer des guépards, leur enclos étant assez petit et ne semble pas divisible. Quelques arbres sont plantés au centre.
Les mêmes choses peuvent êtres dites à propos de l'enclos des lycaons, situé à gauche. Il est de taille semblable à celui des guépards, quoique plus boisé.
Lycaons
Un lion solitaire est également hébergé dans un autre enclos le long du bâtiment principal.
Désormais arrivé sur une place comportant stands de restauration, aires de jeux et de pique-nique, le visiteur peut alors se rapprocher de l'installation des éléphants d'Asie.
Il s'agit d'un enclos divisible en deux, et abritant un mâle et deux femelles. Ceux-ci sont séparés du public par des fils électriques. Un bassin, des troncs d'arbres, des rochers, des pièces de bétons et des mangeoires suspendues servent d'enrichissement. Pont-Scorff a réussit à faire naitre une jeune éléphante il y a quelques années, mais elle n'avait pas survécu, et il n'y a pas eu d'autre naissance depuis.
Pour ce qui est de la surface à la disposition des éléphants, on peut dire que ce n'est franchement pas énorme. C'est un peu limite de présenter des éléphants sur un espace aussi réduit, mais la présentation d'un groupe de jeunes males devrait aider l'EEP.
Première partie de l'enclos des éléphants
Le chemin des visiteurs passe au dessus du passage entre les deux parties de l'installation, et c'est réellement impressionnant de voir de tels animaux passer à quelques mètres de vous, vraiment ça force le respect. Rewild n'avait rien compris, voir un éléphant sur un écran et en voir un comme cela n'a rien à voir, on ne ressent absolument pas la même chose.
Profitant toujours du cadre forestier du parc, le visiteur peut faire le tour de la maison des éléphants en jetant au passage un coup d'œil à leurs loges, qui sont elles aussi un peu étroites.
Seconde partie de l'enclos des éléphants et passage entre les deux
De retour sur la place, trois volières rouges en bois sont à découvrir : la première un peu végétalisée est le lieu de vie d'une civette de Malaisie, espèce peu commune en captivité.
Les deuxièmes et troisièmes volières sont en revanches quasi-vides mis à part quelques branches, et abritent des harfangs des neiges puis des hiboux grands ducs d'Europe.
Sur le flanc du sentier, une autre volière rouge en bois un peu plus grande et mieux végétalisée abrite des hiboux grands ducs de Virginie.
En descendant la pente, le visiteur découvre à nouveau des installations pour carnivores : Depuis une vitre, il est possible d'observer quelques loups, qui tentent de se cacher au fond d'un enclos de taille moyenne bien ombragé mais quasiment pas végétalisé.
Loups
Juste en bas, un lynx de Sibérie occupe une petite volière peu aménagée. Une panthère des neiges occupe une autre volière surélevée et bien trop basse de plafond. On y retrouve quelques agrès assez classiques et des abris aménagés dans le mur mais pratiquement pas de végétation...
Les pandas roux ont un enclos quasiment plus grand. L'aménagement m'avait paru convenable mais c'est dommage de ne pas permettre à des animaux arboricole de pouvoir monter plus haut.
- Saki
- Messages: 39
- Enregistré le: Dimanche 09 Janvier 2022 11:30
Re: C'était le zoo de Pont-Scorff (les terres de Nataé)
En continuant de descendre le visiteur se retrouve sur une place organisée autour de stands de restauration et d'un bassin doté d'une plage en béton et d'une cascade en faux rochers. Celui-ci abrite des otaries à crinière qui ont aussi un bassin d'isolement. Un petit spectacle est organisé plusieurs fois par jour. Personnellement je n'aime pas trop ces bassins qui font un peu trop "piscine".
En reprenant son chemin, il est possible d'observer un couple de panthères nébuleuses dans une petite volière bien végétalisée. Juste en face, des loups à crinière ont élu domicile dans un enclos parsemé d'arbustes, de bambous et d'abris dans les faux rochers.
Enclos des loups à crinière
En remontant la pente, les primates sont à nouveau à l'honneur : trois volières tout en longueur se succèdent, toutes sont reliées à des loges visibles grâce à une vitre et auxquelles les animaux ont accès en permanence, mais la deux première volière est pratiquement dénudés de toute végétation.
La première abrite un couple de magots un peu à l'étroit, la seconde abrite des sakis à face pale, la troisième abrite une troupe de tamarins labiés.
La montée se faisant plus abrupte (ce n'est pas un recoin du parc à visiter avec mamie !) les volières tout en longueur se succèdent (et au passage le visiteur peut avoir. La première qui a un aspect très bricolée et est presque intégralement nue est habitée par quelques chiens des buissons. Les vitres de la volière suivante sont obstruées par des morceaux de bois. En regardant attentivement, on constate la présence d'un rapace non identifié et non mentionné sur le plan. juste à coté se trouve une volière abandonnée qui abritait auparavant de nombreux oiseaux sud américains (ibis, spatules, etc..)
Ancienne volière des ibis et des spatules.
Des coatis à queue annelée se partagent la volière suivante, elle est assez pauvrement aménagée.
Trois autres volières de taille moyenne et plutôt suivent. On peut apercevoir successivement (je dit bien on peut, car c'est un des quelques coins du parc ou il faut bien regarder pour voir les animaux) des chats manuls, des chats de Geoffroy, et enfin des jaguarondis.
Jaguarondis.
Deux autres enclos abandonnés suivent, ils abritaient auparavant des capybaras et des loups à crinière.
En redescendant la pente, le visiteur peut entrer dans l'inévitable mini-ferme, un enclos pénétrant ou chèvres naines, poules et oies se baladent librement. Un enclos abrite deux porcs Vietnamiens et des lapins domestiques.
Porcs du Vietnam
Au centre se trouve une grande île reliée à un bâtiment en bois, avec quelques arbustes et agrès et un conifère. Des atèles de Geoffroy s'y trouvaient ( c'est d'ailleurs toujours impressionnant de voir les singes grimper à de vrais arbres plus qu'à des structures artificielles. Trois capucins ont eux accès à une seconde île, assez petite, mais plus densément enrichie.
île des atèles de Geoffroy.
En sortant de la mini-ferme, le visiteur longe la rivière du Scave, c'est une partie du parc que j'aime beaucoup. L' île des quatre atèles à tête brune est proche, elle est plutôt bien aménagée.
Le Scave
Atèles à tête brune.
En reprenant son chemin, il est possible d'observer un couple de panthères nébuleuses dans une petite volière bien végétalisée. Juste en face, des loups à crinière ont élu domicile dans un enclos parsemé d'arbustes, de bambous et d'abris dans les faux rochers.
Enclos des loups à crinière
En remontant la pente, les primates sont à nouveau à l'honneur : trois volières tout en longueur se succèdent, toutes sont reliées à des loges visibles grâce à une vitre et auxquelles les animaux ont accès en permanence, mais la deux première volière est pratiquement dénudés de toute végétation.
La première abrite un couple de magots un peu à l'étroit, la seconde abrite des sakis à face pale, la troisième abrite une troupe de tamarins labiés.
La montée se faisant plus abrupte (ce n'est pas un recoin du parc à visiter avec mamie !) les volières tout en longueur se succèdent (et au passage le visiteur peut avoir. La première qui a un aspect très bricolée et est presque intégralement nue est habitée par quelques chiens des buissons. Les vitres de la volière suivante sont obstruées par des morceaux de bois. En regardant attentivement, on constate la présence d'un rapace non identifié et non mentionné sur le plan. juste à coté se trouve une volière abandonnée qui abritait auparavant de nombreux oiseaux sud américains (ibis, spatules, etc..)
Ancienne volière des ibis et des spatules.
Des coatis à queue annelée se partagent la volière suivante, elle est assez pauvrement aménagée.
Trois autres volières de taille moyenne et plutôt suivent. On peut apercevoir successivement (je dit bien on peut, car c'est un des quelques coins du parc ou il faut bien regarder pour voir les animaux) des chats manuls, des chats de Geoffroy, et enfin des jaguarondis.
Jaguarondis.
Deux autres enclos abandonnés suivent, ils abritaient auparavant des capybaras et des loups à crinière.
En redescendant la pente, le visiteur peut entrer dans l'inévitable mini-ferme, un enclos pénétrant ou chèvres naines, poules et oies se baladent librement. Un enclos abrite deux porcs Vietnamiens et des lapins domestiques.
Porcs du Vietnam
Au centre se trouve une grande île reliée à un bâtiment en bois, avec quelques arbustes et agrès et un conifère. Des atèles de Geoffroy s'y trouvaient ( c'est d'ailleurs toujours impressionnant de voir les singes grimper à de vrais arbres plus qu'à des structures artificielles. Trois capucins ont eux accès à une seconde île, assez petite, mais plus densément enrichie.
île des atèles de Geoffroy.
En sortant de la mini-ferme, le visiteur longe la rivière du Scave, c'est une partie du parc que j'aime beaucoup. L' île des quatre atèles à tête brune est proche, elle est plutôt bien aménagée.
Le Scave
Atèles à tête brune.
- Saki
- Messages: 39
- Enregistré le: Dimanche 09 Janvier 2022 11:30
Re: C'était le zoo de Pont-Scorff (les terres de Nataé)
Merci pour ces retours imagés !
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GPN - Messages: 1312
- Enregistré le: Samedi 01 Juillet 2017 19:04
Re: C'était le zoo de Pont-Scorff (les terres de Nataé)
Bonjour Saki.
Merci pour ce compte rendu en épisodes. C'est intéressant d'avoir une vue d'ensemble de ce parc qui a été au centre de l'actualité pendant des semaines sur ce forum.
Encore merci.
Merci pour ce compte rendu en épisodes. C'est intéressant d'avoir une vue d'ensemble de ce parc qui a été au centre de l'actualité pendant des semaines sur ce forum.
Encore merci.
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candlemass - Messages: 1391
- Enregistré le: Dimanche 25 Février 2018 11:09
Re: C'était le zoo de Pont-Scorff (les terres de Nataé)
Merci à vous pour vos retours ! Je termine le compte-rendu avec un peu (beaucoup) de retard...
Juste après l'île des atèles, en longeant toujours Le Scave, un hippopotame amphibie solitaire qui m'a semblé assez jeune car de taille réduite occupe un petit bassin. Quelques fils électriques protègent ce qui restent de la végétation. Juste à coté un enclos parsemé de points d'eau accueille des capybaras et quelques anatidés. Les capybaras sont aussi visible de par les vitres d'une toute petite cabane.
Hippopotame amphibie prenant sa collation.
Non loin, une nouvelle série des volières étroites et un peu sombre tout en longueur abritent des ouistitis à toupets blancs puis des tamarins labiés.
En continuant sa route, et en profitant toujours du cadre forestier très plaisant, le visiteur se trouve face à des parcours de cordes et de bois abritant des aras macaos, des aras de Buffon et des aras araraunas. Ceux-ci ne peuvent voler et sont séparés du public par un tout petit cour d'eau. Autant j'aime beaucoup le décor avec la petite cascade et la proximité avec ces magnifiques oiseaux, autant c'est vraiment pas terrible que les aras ne puissent pas voler.
D'autres volières minuscules non visibles du public et destinées à la reproduction des aras sont visibles un peu en hauteur. Les trois espèces plus une quatrième autre non mentionnée y sont hébergés. Deux autres volières sombres et pauvrement aménagées et cette fois visibles pour le public abritent quelques aras macaos et araraunas (dans la première), des gris du Gabon, des éclectus et des cacatoès à huppe orange (dans la seconde).
Le parc organisait autrefois un spectacle ou des aras exécutaient quelques tours avant d'être nourris par le public, mais celui-ci n'avait alors plus lieu. Les gradins devant l'ancienne scène du spectacle ne semblaient plus entretenus depuis quelques temps déjà vu leur état.
Parcours des aras de Buffon, et en haut, à droite, volière non visible par le public abritant d'autres aras.
En poursuivant son chemin, le visiteur peut observer deux chèvres naines dans un enclos pentu un peu délaissé ( les grilles étaient vraiment abimées). Juste à coté, une petite fosse adossée à un bâtiment en faux rochers abrite un autre groupe de coatis à queue annelée. Cette fosse est reliée par un trou dans les faux-rochers à la fosse des ours à lunettes (qui abritait encore une vieille femelle). La fosse est reliée au même bâtiment que celui des coatis et des chèvres. Elle n'est évidement pas très grande mais elle est à mon sens bien aménagée (il y a un bassin, la végétation s'est un peu installée, le sol est de hauteur variable, les substrats aussi...).
L'ourse à lunettes est visibles depuis plusieurs baies vitrées.
Fosse de l'ourse à lunettes et des coatis
Un autre bâtiment masqué par des faux-rochers est relié à deux volières ou je me souviens avoir vu des tigres quelques années auparavant. Une multitudes d'échassiers européens (hérons garde-bœufs, hérons cendrés, cigogne blanches, aigrettes garzettes, etc..) vivent dans la première volière, bien végétalisée ( l'observation de toutes les espèces n'est pas forcément aisée !), des ratons-laveurs vivent dans la seconde volière, très semblable à la première.
Volière des échassiers européens.
Le visiteur se retrouve alors à nouveau devant l'enclos des panthères nébuleuses et la place des otaries. Il peut alors s'assoir sur les gradins surplombant un autre bassin. Celui-ci est doté d'une vitre en aqua vision. C'est sur cette scène que ce déroule le spectacle des oiseaux. Aras, cigognes, pélicans, cormorans, manchots, hiboux et quelques autres rapaces passent pour certains au-dessus des visiteurs, les autres restent dans le bassin ou leurs techniques de pêche sont ainsi montrées. Je ne sais pas ce que vous pensez de ce genre de représentation, pour moi, c'est une bonne occasion pour permettre aux oiseaux de s'exercer hors de leurs volières exiguës.
Bassin du spectacle des oiseaux
La boutique de souvenirs est juste à coté de la scène. Une petite volière abrite un ibis rouge et un ibis sacré. En montant en haut du bassin de spectacle une série de volières en bois presque vides et étroites abritent les cigognes blanches, les hérons cendrés et les aigrettes garzettes ( mais aussi une chouette effraie semblant sortie de nulle part) quand elles ne participent pas au spectacle. D'autres volières non visibles du public peuvent êtres aperçues de loin.
En face de ces volières, un groupe de manchots du Cap occupent un petit enclos surélevé de sorte à ce qu'on peut presque fixer les manchots dans les yeux. De nombreux trous leurs permettent de se cacher. Des pierres blanches jouxtent le sol est entourent un bassin étroit et ressemblant vraiment à une piscine.
Manchots du Cap
Un couple de loutres cendrées occupent un petit bassin surélevé.
Le visiteur, entouré de bambous, remonte alors la pente jusqu'à se retrouver devant trois petites volières un peu sombres abritant des hiboux moyens-ducs, des kookaburras et des inséparables de Fischer. En se retournant il peut observer à nouveau la volière des aigles pêcheurs, puis redescendre vers l'entrée du parc.
Pour conclure, le zoo de Pont-Scorff était avant sa fermeture (mais je n'ai nul doute qu'il le sera à nouveau quand il aura rouvert ses portes) un parc très agréable à visiter du fait de son cadre naturel. La collection est assez riche, mais beaucoup d'enclos étaient un peu juste au niveau de la surface disponible, notamment en ce qui concerne les grands carnivores. L'état d'une partie du zoo trahissait évidement un manque de moyens certain. Cependant, il n'y avait rien de catastrophique en soi, contrairement à ce qu'affirmait la rhétorique malhonnête de rewild. Il n'y a qu'à espérer que le nouveau parc, les terres de Nataé, puisse gommer les points noirs du passé.
Juste après l'île des atèles, en longeant toujours Le Scave, un hippopotame amphibie solitaire qui m'a semblé assez jeune car de taille réduite occupe un petit bassin. Quelques fils électriques protègent ce qui restent de la végétation. Juste à coté un enclos parsemé de points d'eau accueille des capybaras et quelques anatidés. Les capybaras sont aussi visible de par les vitres d'une toute petite cabane.
Hippopotame amphibie prenant sa collation.
Non loin, une nouvelle série des volières étroites et un peu sombre tout en longueur abritent des ouistitis à toupets blancs puis des tamarins labiés.
En continuant sa route, et en profitant toujours du cadre forestier très plaisant, le visiteur se trouve face à des parcours de cordes et de bois abritant des aras macaos, des aras de Buffon et des aras araraunas. Ceux-ci ne peuvent voler et sont séparés du public par un tout petit cour d'eau. Autant j'aime beaucoup le décor avec la petite cascade et la proximité avec ces magnifiques oiseaux, autant c'est vraiment pas terrible que les aras ne puissent pas voler.
D'autres volières minuscules non visibles du public et destinées à la reproduction des aras sont visibles un peu en hauteur. Les trois espèces plus une quatrième autre non mentionnée y sont hébergés. Deux autres volières sombres et pauvrement aménagées et cette fois visibles pour le public abritent quelques aras macaos et araraunas (dans la première), des gris du Gabon, des éclectus et des cacatoès à huppe orange (dans la seconde).
Le parc organisait autrefois un spectacle ou des aras exécutaient quelques tours avant d'être nourris par le public, mais celui-ci n'avait alors plus lieu. Les gradins devant l'ancienne scène du spectacle ne semblaient plus entretenus depuis quelques temps déjà vu leur état.
Parcours des aras de Buffon, et en haut, à droite, volière non visible par le public abritant d'autres aras.
En poursuivant son chemin, le visiteur peut observer deux chèvres naines dans un enclos pentu un peu délaissé ( les grilles étaient vraiment abimées). Juste à coté, une petite fosse adossée à un bâtiment en faux rochers abrite un autre groupe de coatis à queue annelée. Cette fosse est reliée par un trou dans les faux-rochers à la fosse des ours à lunettes (qui abritait encore une vieille femelle). La fosse est reliée au même bâtiment que celui des coatis et des chèvres. Elle n'est évidement pas très grande mais elle est à mon sens bien aménagée (il y a un bassin, la végétation s'est un peu installée, le sol est de hauteur variable, les substrats aussi...).
L'ourse à lunettes est visibles depuis plusieurs baies vitrées.
Fosse de l'ourse à lunettes et des coatis
Un autre bâtiment masqué par des faux-rochers est relié à deux volières ou je me souviens avoir vu des tigres quelques années auparavant. Une multitudes d'échassiers européens (hérons garde-bœufs, hérons cendrés, cigogne blanches, aigrettes garzettes, etc..) vivent dans la première volière, bien végétalisée ( l'observation de toutes les espèces n'est pas forcément aisée !), des ratons-laveurs vivent dans la seconde volière, très semblable à la première.
Volière des échassiers européens.
Le visiteur se retrouve alors à nouveau devant l'enclos des panthères nébuleuses et la place des otaries. Il peut alors s'assoir sur les gradins surplombant un autre bassin. Celui-ci est doté d'une vitre en aqua vision. C'est sur cette scène que ce déroule le spectacle des oiseaux. Aras, cigognes, pélicans, cormorans, manchots, hiboux et quelques autres rapaces passent pour certains au-dessus des visiteurs, les autres restent dans le bassin ou leurs techniques de pêche sont ainsi montrées. Je ne sais pas ce que vous pensez de ce genre de représentation, pour moi, c'est une bonne occasion pour permettre aux oiseaux de s'exercer hors de leurs volières exiguës.
Bassin du spectacle des oiseaux
La boutique de souvenirs est juste à coté de la scène. Une petite volière abrite un ibis rouge et un ibis sacré. En montant en haut du bassin de spectacle une série de volières en bois presque vides et étroites abritent les cigognes blanches, les hérons cendrés et les aigrettes garzettes ( mais aussi une chouette effraie semblant sortie de nulle part) quand elles ne participent pas au spectacle. D'autres volières non visibles du public peuvent êtres aperçues de loin.
En face de ces volières, un groupe de manchots du Cap occupent un petit enclos surélevé de sorte à ce qu'on peut presque fixer les manchots dans les yeux. De nombreux trous leurs permettent de se cacher. Des pierres blanches jouxtent le sol est entourent un bassin étroit et ressemblant vraiment à une piscine.
Manchots du Cap
Un couple de loutres cendrées occupent un petit bassin surélevé.
Le visiteur, entouré de bambous, remonte alors la pente jusqu'à se retrouver devant trois petites volières un peu sombres abritant des hiboux moyens-ducs, des kookaburras et des inséparables de Fischer. En se retournant il peut observer à nouveau la volière des aigles pêcheurs, puis redescendre vers l'entrée du parc.
Pour conclure, le zoo de Pont-Scorff était avant sa fermeture (mais je n'ai nul doute qu'il le sera à nouveau quand il aura rouvert ses portes) un parc très agréable à visiter du fait de son cadre naturel. La collection est assez riche, mais beaucoup d'enclos étaient un peu juste au niveau de la surface disponible, notamment en ce qui concerne les grands carnivores. L'état d'une partie du zoo trahissait évidement un manque de moyens certain. Cependant, il n'y avait rien de catastrophique en soi, contrairement à ce qu'affirmait la rhétorique malhonnête de rewild. Il n'y a qu'à espérer que le nouveau parc, les terres de Nataé, puisse gommer les points noirs du passé.
- Saki
- Messages: 39
- Enregistré le: Dimanche 09 Janvier 2022 11:30
Re: C'était le zoo de Pont-Scorff (les terres de Nataé)
Merci pour ce compte rendu ! Je n'ai jamais visité ce parc mais au vu des photos cela se voit que c'était un parc qui vieillissait très mal et qui avait besoin d'un coup de jeune. Espérons que les travaux menés par la nouvelle équipe soient bien faits et redonnent de l'élan au parc !
- Djeiran
- Messages: 522
- Enregistré le: Dimanche 02 Avril 2017 17:45
Re: C'était le zoo de Pont-Scorff (les terres de Nataé)
Un merci de + pour nous avoir présenté ce zoo qui à la vue des images n'était pas si choquant et avait une collection plutôt intéressante.
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éric13 - Messages: 1365
- Enregistré le: Lundi 10 Septembre 2012 22:18
Re: C'était le zoo de Pont-Scorff (les terres de Nataé)
Merci à vous pour vos retours ! En effet Djeiran le parc avait assez mal vieillit par endroits et ça se voyait vraiment sur place (j'ai plein de photos le montrant mais elles ne sont pas de très bonne qualité), en revanche je pense que les retouches sur les enclos seront plutôt minimales vu que les moyens disponibles pour la nouvelle direction ne sont pas énormes et porteront davantage sur la présentation d'espèces de petite taille.. mais on a tous hâte en tout cas à voir ça !
- Saki
- Messages: 39
- Enregistré le: Dimanche 09 Janvier 2022 11:30
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