Il est possible de monter une pente à gauche, il nous amène au point d’observation sur le bassin des otaries de Californie (
Zalophus californianus). Quatre otaries vivent actuellement au zoo. Golo, le mâle reproducteur, père de la quasi-totalité des petits nés à Amiens, Soula est la femelle reproductrice elle a donné naissance à six petits depuis 2000. Luna sa fille née en 2002 vit toujours au zoo, c’est aussi le cas du petit mâle né en juin 2007. Soula est de nouveau gestante et devrait mettre bas dans les prochaines semaines. Un spectacle est présentée chaque après midi, je le trouve assez pédagogique comparée aux autres spectacles que j'ai pu voir.
Un point de vision sub-aquatique est présent lorsque l’on redescend et que l’on contourne le bassin par la droite.
Bassin des otaries.
Point de vue sub-aquatique.
Otarie de Californie (
Zalophus californianus).
En continuant tout droit au point de vision sub-aquatique, le visiteur, après quelques pas,arrive aux abords du fosses au sol partiellement couvert de substrat d'écorce. Un groupe de femelles coatis communs (
Nasua nasua) y vit, le parc obtenait autrefois de nombreuses naissances chez cette espèce mais il a été décidé de faire partir le mâle afin d’éviter de surpeuplé l’enclos. Il est bon de préciser que cette fosse hébergée autrefois des ours et en particuliers des ours blancs.
Fosse des coatis.
Coati commun (
Nasua nasua).
Le visiteur doit normalement rebroussé chemin mais j’ai pu continuait, on se dirige alors vers la cuisine en passant devant l’ancien bâtiment des girafes.
Cuisine.
On retourne à l’enclos des coatis où il faut faire demi tour, le visiteur se dirige ensuite sur la gauche en empruntant un petit pont. Il trouve sur sa gauche une sorte de rotonde composée de trois volières destinées à la présentation de petits primates sud-américains. Les volières sont de tailles et de conception identique. On trouve au sol deux sous espèces d’agouti qui devrait être prochainement séparées et présentées en couple, un agouti à dos noir (
Dasyprocta prymnolopha), le zoo est à l'origine de tout les agoutis présents en france et un agouti punctata (
Dasyprocta punctata). La première volière héberge un groupe de tamarins à mains rousses (
Saguinus midas), la seconde un couple de tamarins empereurs (
Saguinus imperator) principale nouveauté de cette année et la dernière un groupe de tamarins pinchés (
Saguinus oedipus).
Volière typique de la rotonde des petits singes, ici occupé par des tamarins pinchés.
Tamarin à mains rousses (
Saguinus midas). Désolé pour le grillage.
Lorsqu’il se retourne, le visiteur a devant lui une immense volière qui est très haute, bien aménagé est adjointe à un petit bâtiment vitré, on y trouve des femelles makis cattas (
Lemur catta). Le parc les reproduisait autrefois mais se n’est plus le cas car cette espèce est en surpopulation et l’élevage a été arrêté dans la plupart des zoos.
Volière des makis.
Installation intérieure des makis cattas (vue de l’intérieur), le visiteur l’observe par la baie vitrée.
Maki catta (
Lemur catta).
De l’autre côté de leur bâtiment le visiteur peut observer au dessus d'un muret ou par une baie vitrée l’enclos des loups à crinière (
Chrysocyon brachyurus). Le zoo d’Amiens a été choisi par le coordinateur pour faire un test sur le comportement de ces loups. Il a été décidé de mettre deux femelles ensemble afin de voir si cet union. Résultat les deux femelles d’Amiens ne cessaient de se battre et la séparation en deux de l’enclos a été la meilleure solution, aujourd’hui le visiteur ne peut voir qu’une seule femelle car l’autre est présenté dans un enclos voisin sans point de vue direct.
Enclos des loups.
Loup à crinière (
Chrysocyon brachyurus).
Non loin de là se trouve une volière (non achevée) qui devrait accueillir avant la fin de l’année différents oiseaux semi aquatique tels des aigrettes, hérons garde-bœuf ou spatule.
Future volière.
Après être passé à côté du vendeur de gourmandises, le visiteur arrive devant l’installation des ocelots (
Leopardus pardalis), cette installation marque la nouveauté de l’année 2006 mais aussi le retour de félins au zoo. Le mâle Bellissimo arrivé début août 2006 d’un zoo slovaque vit dans le deuxième enclos, l’installation étant séparée pour satisfaire l’instinct solitaire de ses animaux. La femelle, beaucoup plus discrète vient d’un parc hollandais et est arrivé l’année dernière, depuis elle bénéficie d’un enclos similaire à son semblable mais beaucoup plus feuillu car elle est moins destructrice.
Installation des ocelots.
Détail d’un enclos.
Un des enclos intérieur des ocelots, non visible du public.
Bellisimo, mâle ocelot (
Leopardus pardalis).
En continuant vers la sortie, le visiteur peut observer sur sa gauche de volière de chaque côté d’un bâtiment en briques rouges. La première héberge ce qui reste du groupe de saïmiri de Bolivie (
Saimiri boliviensis boliviensis), en effet se groupe autrefois composé de plus d’une dizaine d’individu est aujourd’hui réduit à 4 individus. Le groupe a été touché par la toxoplasmose et même les individus toujours présents au zoo sont condamnés. Le groupe était présenté dans la volière des makis cattas.
Volière des saïmiris.
Saïmiri de Bolivie (
Saimiri boliviensis boliviensis) dans l’ancienne installation.
De l’autre côté du bâtiment se trouve la volière des ouistitis à toupets blancs (
Callithrix jacchus), , un couple l’a investi début 2008 après le déplacement des harfangs des neiges. Les ouistitis ont dû céder la place aux tamarins empereurs dans la « rotonde » des petits singes (
Callithrix jacchus).
Volière des ouistitis.
Juste en face, une île aménagée de structures d’escalade héberge un important de capucins à face blanche (
Cebus capucinus), le groupe s’agrandit chaque année grâce aux nombreuses naissances que le zoo d’Amiens est fière d’enregistrer étant donné que moins de cinq parcs présentent cette espèce en France.
Île des capucins.
Capucins à face blanche (
Cebus capucinus).
L’île située juste à côté héberge un groupe de femelle maki vari roux (
Varecia variegata rubra). Les lémuriens, qui ont accès en permanence au bâtiment, sont rarement visibles et en trois visites, je ne n’ai pu les observer que la première fois.
Île des makis.
Le visiteur est désormais amenés à traverser un court d’eau afin d’observer à gauche la plaine sud américaine, traversée par le bras d’eau qu’il vient de « franchir ». Celle-ci de grande taille a été crée sous le couvert des arbres afin d’apporter de l’ombres aux animaux. Trois cabiais (
Hydrochaeris hydrochaeris) adultes y vivent et se reproduisent quasiment tous les ans. Cette année une des femelles est suivit par trois petits qui sont nés en Juin. Un couple de tapir terrestre (
Tapirus terrestris) vit aussi dans ce parc, cette espèce c’est même reproduit à Amiens, en effet, Victor, un petit mâle est né le 14 Juillet 2004, il est resté avec ses parents Philippine et Grandé jusqu’en début d’année. Sa mère est d’ailleurs à nouveau gestante et la naissance est prévue pour mai 2009.
Plaine sud-américaine (Vue impossible des visiteurs).
Cabiai (
Hydrochaeris hydrochaeris) et ses jeunes.
Tapir terrestre (
Tapirus terrestris).
En face un immense bâtiment annonce au visiteur qu’il se trouve devant l’enclos du plus grand mammifère terrestre. Deux éléphantes d’Asie (
Elephas maximus) s’ébattent dans cet espace. Avant la rénovation de l’éléphanterie en 2001-2002, Sandrine, l’unique éléphant présentée au zoo est partie aux Pays-bas. Le 4 Juillet 2003, Jana et Bombay sont arrivés d’anvers. Bombay est malheureusement décédée en 2005. Jana quand à elle, née dans la nature vers 1976 vit toujours au zoo. Avant d’arriver à Anvers, son domicile avant amiens, elle était une des « artistes » d’un cirque de Berlin et était assez mal traitée aux dires des soigneurs Belges. Cette femelle stérile vit depuis le 9 Novembre 2005 avec Praya née la même année qu'elle dans la nature, elle vivait depuis septembre 2003 au zoo de Prague. Elle s’est vite acclimatée à la vie amiénoise mais très stéréotypée elle commence à « déteindre » sur Jana. Amiens, avec son enclos bien aménagés, sert de maison de retraite pour les femelles stériles. A la rentrée des éléphantes, une séance de médical training est présentée au public.
Installation des éléphants.
Bâtiment des éléphants.
Installation intérieure des éléphants.
Jana, éléphante d’Asie (
Elephas maximus).
Non loin de là se trouve une petite fosse très végétalisée et agrémentée d’un petit point d’eau et de quelques nichoirs et structures d’escalades. Un grand saule pleureur permet aux petits pandas (
Ailurus fulgens) de pouvoir dormir en hauteur. C’est pourquoi ils sont rarement visibles au sol.
Fosse des petits pandas.
Petit panda (
Ailurus fulgens).
Juste en face de cette installation, un bâtiment vitrée intrigue le visiteur, lorsqu’il s’avance, celui-ci peut observer des iguanes verts (
Iguana iguana) dont la plupart ont été amenés par leur propriétaire.
Iguane vert (
Iguana iguana).
Tout en contournant l’installation des éléphants qu’il vient d’observer, le visiteur longe un grand parc herbeux, il est le lieu de vie d’un nandou d’Amérique (
Rhea americana) et de deux oies à tête barrée (
Anser indicus).
Enclos du nandou et des oies.
Oie à tête barrée (
Anser indicus).
Tout en continuant le chemin le visiteur passe à proximité d’un enclos autour du court d’eau qui traverse tout le zoo, il peut découvrir sur ses berges et dans l’eau différente espèce de canards mais surtout quelques ibis sacrés (
Threskiornis aethiopicus), deux cigognes blanches (
Ciconia ciconia) et quelques pélicans à dos rose (
Pelecanus rufescens).
Pélican à dos rose (
Pelecanus rufescens).
Ibis sacré (
Threskiornis aethiopicus).
Cigognes blanches (
Ciconia cicognia).
Avant de quitter le parc, le visiteur peut observer la grande volière des harfangs des neiges (
Nyctea scandiaca) occupés par trois individus, elle se trouve à droite du bâtiment d’accueil.
Volière des harfangs.
Harfang des neiges (
Nyctea scandiaca).
En conclusion, le zoo d’Amiens a su évoluer avec le temps et adapté sa colection selon les installations. Aujourd’hui toutes les espèces vivent dans de bonnes conditions. Des projets sont à l’étude pour pouvoir accueillir, peut être dans les années à venir, des tigres ou/et des girafes dans de nouvelles installations.