Espace Zoologique de la Boissière du DoréVisite du 13 septembre 2009Première visite de l’année à l’Espace Zoologique de la Boissière du Doré, et fort est de constater que depuis ma dernière venue au parc, il y a moins d’un an, les nouveautés vont bon train et, sans être transcendantes, ajoutent toujours une petite touche de plus en plus agréable pour le public comme pour les animaux, que je vais vous présenter à travers ce post-actualités suivi d’une sélection de photo des pensionnaires du Zoo, qui fête par ailleurs cette année ses 25 ans.Avant même d’avoir franchi l’entrée du parc, le visiteur peut se rendre compte de l’évolution constante du Zoo, qui accueille cette année une exposition (« Gandolfo ») d’une dizaine de culptures sur bois de séquoias.

Entrée de l’Espace Zoologique de la Boissière du Doré et sculpture en bois
Cela avait été annoncé il y a plusieurs mois déjà : Deux nouveaux félins ont fait leur apparition au sein de l’établissement…

Les signes ne trompent pas : Des tigres blancs sont arrivés !
Arrivés le 16 mars en provenance du Parc des Félins de Nesles (Seine-et-Marne) où ils ont vue le jour, ces deux jeunes frères âgés de quinze mois (Nés le 15 mai 2008) ont hérité de l’ancien enclos herbeux des tigres hybrides femelles, situé en début de parcours face à l’installation des porcs-épics. Il n’a subi aucun réaménagement particulier suite au transfert des deux fauves, et comprend ainsi toujours une cascade rocheuse faisant office de structure d’escalade, et un ensemble de buissons et de végétation basse offrant un lieu de soustraction efficace aux animaux.

Toujours du côté des grands félins, les deux jeunes lions d’Asie nés durant le courant de l’hiver 2008-2009 se portent parfaitement bien et devraient normalement être transférés vers un autre établissement zoologique lors de leur maturité sexuelle, à l’âge de 3 ou 4 ans chez cette espèce.
Il faut noter qu’à quelques 800 kilomètres de la région nantaise, Shantee, lionne hébergée au Zoo de la Boissière du Doré jusqu’à l’arrivée du nouveau couple (Kalindi & Jaïpur, il y a quelques années), vient de donner naissance à une portée de trois lionceaux au Diergaarde Blijdorp de Rotterdam (Pays-Bas).

Concernant les autres actualités animalières, il est important de noter la venue au monde récente d’une girafe de Rotschild baptisée « Matumi » (2,05 mètres – 80 kg à la naissance) le 13 juillet 2009. Confinée avec l’heureuse mère « Vinnie » dans le pré-parc sableux de la plaine africaine, elle se porte parfaitement.


Parmi les autres naissances récentes, citons :
- Un siamang le 30 juin :

- 6 saïmiris entre le 22 juin et le 21 juillet :

- Un zèbre le 8 août,
- Un oryx algazelle le 26 juin,
- Un alpaga le 8 juin,
- Un magot le 23 mai,
- Un saki le 1er mai, et
- Un watussi le 3 mai.
Autre nouveauté de l’année 2009 : L’arrivée d’un couple de loutres naines asiatiques, concluant la présentation sud-asiatique de l’enclos des orangs-outans de Sumatra, où est également hébergé un groupe de gibbons à mains blanches, le tout sous l’œil vigilant du patriarche « Major », qui vient de fêter ses 47 ans, un record en France pour une espèce dont la longévité normale se situe aux alentours de 35 ans. Particulièrement actives et attractives en vers le public, tant par la vitesse à la quelle elles harpentent les lieux que l’espièglerie avec la quelle elles viennent jouer avec Jari, dernier-né du groupe des orangs-outans (Aujourd’hui âgé de 2 ans), elles constituent l’un des derniers animaux phares de l’espace. Il faut noter qu’il s’agit de la deuxième cohabitation de ce type tentée sur le sol français, après le Zoo d’Amnéville en 2007.





Aménagée sur le sentier menant vers l’enclos des orangs-outans, une parcelle de forêt tempérée laisée vierge et sauvage a été récemment ouverte au public, dans la quelle il peut se promener au milieu de châtaigners et de chênes, par l’intermédiaire d’un petit chemin didactique entouré de panneaux pédagogiques présentant la faune locale qu’il peut avoir la chance d’observer avec un peu de patience, tels hérissons, écureuils, insectes, oiseaux amphibiens ou reptiles locaux, tels ce lézard des murailles.


La petite volière sombre sur le sentier menant aux lions et aux ours, abritant auparavant des perruches omnicolores, héberge aujourd’hui des perruches ondulées (Melopsittacus undulatus) de différentes mutations de couleurs.

La façade extérieure du bâtiment des dromadaires (Qui abrite également les loges intérieures des ânes domestiques) a été repeinte avec une couleur ocre.

A l’intérieur de la volière de contact des saïmiris, l’accès aux volières des callithricidés a été dégagé (La végétation prenant trop ses aises ne pouvant plus permettre une observation correcte des primates) et l’ensemble des volières réuni pour offrir un seul et même vaste espace aux sakis à face blanche, autrefois présentés en liberté en compagnie des saïmiris.


Du côté des aménagements pour le public, plusieurs petites huttes d’observations en bois, recouvertes d’un toit naturel, ont été dispersés aux quatre coins du parc afin d’offrir une vision plus discrète et à l’abri du vent et de la pluie sur les installations des colobes guérézas, panthères noires, servals, tortues géantes et géladas (dont l’enclos a d’aileurs été équipé en nouvelles structures d’escalade) :



Afin de fêter la campagne EAZA de l’année 2009 sur le thème des carnivores européens (« The Dirty Dozen »), une petite tanière en bois contenant en son centre un nouveau panneau pédagogique sur les ursidés du monde a été fabriqué face aux ours bruns, et un nouvel observatoire couvert (2ème photo) comprenant de discrètes petites meurtrières vitrées et plusieurs panneaux informatiques sur l’organisation des meutes de canidés a été aménagé devant l’installation des loups d’Alaska.




Avant de clôturer ce chapitre sur les actualités, quelques petites informations sur le prochain grand évènement de l’Espace Zoologique de la Boissière du Doré : La volière sud-américaine, nouveauté 2010 de l’établissement.
En effet, remplaçant le petit écriteau présentant les futurs projets du parc (Tortues géantes, paresseux, manchots…) un tout nouveau panneau informatique a été placé devant l’ancien bâtiment des girafes (Aujourd’hui transférés vers la première plaine africaine), lieu sur le quel devraient prochainement débuter les travaux de la volière.
Selon la pancarte, qui propose au public des croquis et plans du futur espace ainsi qu’un aperçu en photos des animaux prévus, elle débutera par une rangée de terrariums intérieurs au sein du bâtiment précédemment décrit, où seront présentés iguanes, pythons et dendrobates ; puis se poursuivra par un ponton en bois du même type que celui de la nouvelle plaine africaine, traversant la volière à proprement parler, où vivront en totale liberté tamarins-lions à tête dorée, sakis à face blanche, plusieurs oiseaux colorés originaire de cette partie du globe (Caciques, ibis rouges, toucans…) sans oublier les flamants rouges, principaux hôtes des lieux.
Autre évènement important, la présence sur le plan d’un enclos distrinctement séparé du reste de la volière et la photo montrant un ocelot, petit félin sud-américain peu courant en captivité faisant une apparition progressive sur le sol français. Après la Flèche, la Boissière devrait ainsi, si cette information se révèle exacte, devenir le 8ème établissement à en présenter dans l’hexagone.


Et quelques photos pour terminer du fameux nouvel espace africain, décrit dans mon précédent post-actualités, où plusieurs actualités sont à noter :
- Deux mâles cobs de Mrs Gray (Autrefois présentés dans la première plaine africaine) y ont fait leur apparition en compagnie des zèbres, gemsboks et autres gnous :

- Une termitière artificielle de couleur ocre et de plusieurs mètres de haut accompagné d’un panneau pédagogique sur la formation de ces édifices uniques, ont été créés à proximité du pré-parc des animaux de la plaine :

- Un réseau de branchages formant un perchoir pour de futurs oiseaux aquatiques a été installé dans le bassin central, vidé pour l’occasion et par la sècheresse :

- Tandis que, pour finir, un superbe observatoire en bois a été ajouté sur le chemin entre les guépards et la plaine, menant vers le ponton en bois, offrant un premier point de vue panoramique sur le gigantesque enclos, où devrait être accueilli dans les 3 prochaines années à venir un groupe de rhinocéros blancs du Sud :

Et de nouvelles vues d’ensembles de cet espace magique, dont je ne me lasserai jamais tant cette plaine et cet enclos à guépards, certainement parmi les plus belles reconstitutions de savane du continent noir, sont une réussite…Quelques chiffres pour les accompagner :
218 m3 de bois (dont 185 d’acacias) nécessaires à la création de la passerelle serpentant autour de la plaine et de l’enclos des guépards, 1 km de tiges filetées, 30 000 vis et pointes, 750 m3 de planches, et un total de 115 000 euros déboursés pour la passerelle de cette extension, qui s’étend sur 5 hectares.




Et le passage entre le futur enclos du mâle guépard, et la plaine africaine à droite (A noter le nouvel observatoire) :

Et voici désormais une sélection de photos des pensionnaires du parc, en commençant par les deux derniers gorilles des plaines de l’Ouest (Gorilla gorilla gorilla) du zoo, Yeboah (Qui devrait prochainement être transféré à Londres où il constituera le nouveau mâle reproducteur) et Atanga :


Et trois vues panoramiques de leur installation :



Le couple de gibbons à favoris roux (Hylobates gabriellae) :

Girafe de Rothschild femelle (Girafa camelopardalis rothschildi) nourrie par l’un des visiteurs sur la passerelle de la première plaine africaine :


Magot, ou macaque de Barbarie (Macaca sylvanus) :

Makis cattas (Lemur catta) :

Raton-laveur (Procyon lotor) :

Panthère noire (Panthera pardus f. mélanique) :

Guépard (Acinonyx jubatus) femelle :

Colobes guérézas (Colobus guereza) :

L’une des nombreuses chèvres naines nées en 2009 :

Langur de Java (Trachypithecus auratus) né en début d’année 2009 :



Suricate (Suricatta suricata) :

Et une excellente dernière nouvelle venue tout droit des plus rares félins hébergés au parc : Un nouveau jeune couple de panthères nébuleuses est arrivé à la Boissière cette année, venant remplacer la femelle, très âgée ! Pour le moment, les deux animaux restent très discrets et ont l’accès intégral tout le long de la journée à leur pré-volière (invisible du public) et leur bâtiment, où ils passent le plus clair de leur temps, loin des regards indicrets des visiteurs !
