Aujourd'hui dans LE PARISIEN édition du VAL-DE-MARNE :
"Le zoo rouvrira-t-il un jour ? "
Laurent LAFON, maire de Vincennes :
Aujourd'hui, c'est une certitude, le zoo de Vincennes fermera ses portes aux visiteurs dimanche soir, après un week-end de festivités. Il avait ouvert en 1934. Du côt des municipalités voisiines, l'événement mais surtout l'avenir du zoo et donc sa réouverture après rénovation annoncée par l'Etat ne laisse aucun des maires indifférent.
Si Patrick Beaudouin, député-maire (UMP) de Saint-Mandé, est plutôt optimiste, Laurent Lafon, maire (NC) de Vincennes et conseiller régional d'Ile de France, doute et questionne, tandis que Jean-Marie Brétillon, maire (UMP) de Charenton et conseiller général, se montre inquiet et attristé.
"Le doute, hélas, c'est de savoir s'il rouvrira vraiment un jour", se demande Laurent Lafon, qui, après avoir en 2004 alerté les pouvoirs publics sur l'urgence d'un plan de sauvetage appelle aujourd'hui "solennellement l'Etat à prendre ses responsabilités et à concrétiser, dès 2009, par un engagement financier permettant d'équilibrer le plan de rénovation, sa volonté de sauver le zoo d'une fermeture que population et élus locaux refusent". En réalité, se méfiant "des multiplications d'effets d'annonce", l'édile ne sera donc entièrement satisfait que lorsque les travaux débuteront".
"Dernier week-end avant fermeture"
Pour Patrick Beaudoin, l'avenir du zoo existe bel et bien. Le maire de Saint Mandé est confiant, comme l'est d'ailleurs Corinne Touzet, la marraine de l'association saint-mandéenne présidée par l'élu, le Printemps des animaux. "Le zoo ferme pour mieux renaître" assurait la comédienne, hier, devant les caméras de France 3. Quant au député-maire, lui, il rappelle la réponse de la ministre Valérie Pécresse à sa question posée lors d'une séance à l'Assemblée nationale le 3 novembre : "Je vous le confirme, affirmait la ministre. Nous avons relancé l'appel d'offres (...) par le biais d'un partenariat public-privé dans lequel l'Etat s'est engagé à hauteur de 30 millions d'euros. Le dialogue compétitif est en cours et devrait aboutir d'ici à la fin de l'année."
A la lisière sud du zoo, à Charenton, Jean-Marie Brétillon, lui, dit avoir "une inquiétude attristée" pour le zoo, s'interrogeant sur les perspectives d'avenir : "J'ai fait partie du jury au moment du premier appel d'offres (NDLR : infructueux) rappelle l'édile de Charenton. "Par la suite, il n'y a pas eu grand-chose. Aujourd'hui, on part sur une incertitude budgétaire énorme. L'Etat avance 30 millions d'euros alors qu'il en faudrait 130 !".
Corinne Nèves
PAS FRANCHEMENT RASSURANT CET ARTICLE !

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