Zoo de Pessac : Fréquentation en nette hausse et naissance de tigres blancs
Depuis son rachat par le groupe Wild nature, le zoo de Pessac connaît un bond de sa fréquentation. Le record est en train d’être battu en cette fin d’été.
Racheté en 2004 par le groupe propriétaire d’un des plus grands établissements du genre à la Flèche (Sarthe), le parc zoologique de Pessac a multiplié ces dernières années le nombre de ses visiteurs. Une vraie renaissance après le dépôt de bilan en 2003 de l’ancienne équipe : « nous recevons 85 000 personnes par an. Il faut dire que nous avons réalisé 1 104 000 euros d’investissement depuis le rachat », précise Nathalie Kilian, la responsable de l’établissement. Résultat, un chiffre d’affaires en progression passé de 980 000 euros en 2008 à 1 110 000 euros en 2009. Neuf salariés permanents travaillent dans ce parc zoologique avec une montée en puissance à 15 personnes en période estivale pour assurer l’accueil et la partie snack et boutique . «Nous sommes quatre personnes à nous occuper à temps plein toute l’année des animaux», indique Nathalie Kilian : «Tous les animaux sont soit nés en captivité, soit nés chez des éleveurs comme les perroquets. Nous avons des pensionnaires qui viennent de la Flèche, du zoo de Dublin et d’autres parcs. Nous sommes inscrits sur une liste européenne qui permet des échanges en fonction des reproductions. L’objectif est de conserver des espèces en voie de disparition dans leur milieu naturel ». Il existe en France différentes sortes de zoos. Sept parcs sortent du lot sur les 300 existants avec des degrés divers en termes d’accueil et de soins aux animaux. «Nous n’avons plus vocation à présenter des animaux comme dans une ménagerie. L’objectif est d’atteindre des chiffres de reproduction. Nous sommes également impliqués dans la transmission à nos visiteurs scolaires au travers d’ateliers pédagogiques. Nous participons à des programmes de conservation des onze espèces. Enfin, nous sommes partie prenante d’une campagne de protection des carnivores européens», ajoute Nathalie Kilian. Principal problème pour le zoo de Pessac, l’espace : « nous ne pouvons pas nous étendre car nous sommes cernés par des routes et des terrains privés ». Le zoo de Pessac est associé au projet bien avancé de création d’un « pôle écotouristique sur la Communauté Urbaine de Bordeaux ».
Un déménagement vers le parc du Bourgailh :
A terme, le parc zoologique pourrait déménager sur le parc du Bourgailh, à cheval sur les communes de Pessac et Mérignac. Le projet en est actuellement à l’étude architecturale.
Patrick Letestu est le responsable technique du zoo de Pessac
Il est aujourd’hui à la tête d’une petite équipe de deux personnes à plein temps chargée de la logistique au quotidien : «je suis conducteur d’engins de formation. Je travaille dans ce milieu depuis onze ans. J’ai débuté au zoo de La Flèche, puis je suis arrivé à Pessac, il y a six ans. Il faut être polyvalent dans ce métier car les situations sont chaque jour différentes. Quand il fait très chaud, il faut prévoir des systèmes d’arrosage pour certains animaux et l’hiver, des bâtiments chauffés pour d’autres espèces».
Nathalie Kilian, responsable de l’ensemble des espèces animales présentes sur le site de Pessac
«Au départ, je suis ingénieur en agronomie diplômée de l’école de Nancy avec au départ une spécialité dans l’élevage des bovins! En réalité, ici, on élève des animaux sauf qu’ils sont plus sauvages que les vaches et les cochons! Je me suis spécialisée dans la faune sauvage sur la troisième année avant de sortir de l’école. J’ai commencé au zoo de Vincennes à Paris avant d’aller à la Flèche et de descendre à Pessac au sein du même groupe».
Carnet rose au zoo de Pessac !
Début août, deux bébés tigres blancs ont été mis au monde, une femelle et un mâle. Les parents et la descendance se portent bien. C’est la deuxième naissance en deux ans de cette variante rare de l’espèce dans ce parc où un vaste espace consacré aux tigres a été conçu. L’espèce est en voie de disparition en Inde d’où elle est originaire pour cause de chasse intensive.
Source : http://www.echos-judiciaires.com/econom ... a7492.html
Depuis son rachat par le groupe Wild nature, le zoo de Pessac connaît un bond de sa fréquentation. Le record est en train d’être battu en cette fin d’été.
Racheté en 2004 par le groupe propriétaire d’un des plus grands établissements du genre à la Flèche (Sarthe), le parc zoologique de Pessac a multiplié ces dernières années le nombre de ses visiteurs. Une vraie renaissance après le dépôt de bilan en 2003 de l’ancienne équipe : « nous recevons 85 000 personnes par an. Il faut dire que nous avons réalisé 1 104 000 euros d’investissement depuis le rachat », précise Nathalie Kilian, la responsable de l’établissement. Résultat, un chiffre d’affaires en progression passé de 980 000 euros en 2008 à 1 110 000 euros en 2009. Neuf salariés permanents travaillent dans ce parc zoologique avec une montée en puissance à 15 personnes en période estivale pour assurer l’accueil et la partie snack et boutique . «Nous sommes quatre personnes à nous occuper à temps plein toute l’année des animaux», indique Nathalie Kilian : «Tous les animaux sont soit nés en captivité, soit nés chez des éleveurs comme les perroquets. Nous avons des pensionnaires qui viennent de la Flèche, du zoo de Dublin et d’autres parcs. Nous sommes inscrits sur une liste européenne qui permet des échanges en fonction des reproductions. L’objectif est de conserver des espèces en voie de disparition dans leur milieu naturel ». Il existe en France différentes sortes de zoos. Sept parcs sortent du lot sur les 300 existants avec des degrés divers en termes d’accueil et de soins aux animaux. «Nous n’avons plus vocation à présenter des animaux comme dans une ménagerie. L’objectif est d’atteindre des chiffres de reproduction. Nous sommes également impliqués dans la transmission à nos visiteurs scolaires au travers d’ateliers pédagogiques. Nous participons à des programmes de conservation des onze espèces. Enfin, nous sommes partie prenante d’une campagne de protection des carnivores européens», ajoute Nathalie Kilian. Principal problème pour le zoo de Pessac, l’espace : « nous ne pouvons pas nous étendre car nous sommes cernés par des routes et des terrains privés ». Le zoo de Pessac est associé au projet bien avancé de création d’un « pôle écotouristique sur la Communauté Urbaine de Bordeaux ».
Un déménagement vers le parc du Bourgailh :
A terme, le parc zoologique pourrait déménager sur le parc du Bourgailh, à cheval sur les communes de Pessac et Mérignac. Le projet en est actuellement à l’étude architecturale.
Patrick Letestu est le responsable technique du zoo de Pessac
Il est aujourd’hui à la tête d’une petite équipe de deux personnes à plein temps chargée de la logistique au quotidien : «je suis conducteur d’engins de formation. Je travaille dans ce milieu depuis onze ans. J’ai débuté au zoo de La Flèche, puis je suis arrivé à Pessac, il y a six ans. Il faut être polyvalent dans ce métier car les situations sont chaque jour différentes. Quand il fait très chaud, il faut prévoir des systèmes d’arrosage pour certains animaux et l’hiver, des bâtiments chauffés pour d’autres espèces».
Nathalie Kilian, responsable de l’ensemble des espèces animales présentes sur le site de Pessac
«Au départ, je suis ingénieur en agronomie diplômée de l’école de Nancy avec au départ une spécialité dans l’élevage des bovins! En réalité, ici, on élève des animaux sauf qu’ils sont plus sauvages que les vaches et les cochons! Je me suis spécialisée dans la faune sauvage sur la troisième année avant de sortir de l’école. J’ai commencé au zoo de Vincennes à Paris avant d’aller à la Flèche et de descendre à Pessac au sein du même groupe».
Carnet rose au zoo de Pessac !
Début août, deux bébés tigres blancs ont été mis au monde, une femelle et un mâle. Les parents et la descendance se portent bien. C’est la deuxième naissance en deux ans de cette variante rare de l’espèce dans ce parc où un vaste espace consacré aux tigres a été conçu. L’espèce est en voie de disparition en Inde d’où elle est originaire pour cause de chasse intensive.
Source : http://www.echos-judiciaires.com/econom ... a7492.html