





Entre « Dierenpark » néerlandais, fameux zoos du futur…





…Et « Tierpark » allemands, célèbres institutions du passé.





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Jour 3) Visite du GAIAPARK KERKRADE ZOO
Dentgenbachweg 105
6468 Kerkrade
Pays-Bas

Tarif d’entrée (par adulte) : 17.50 €

1) Le Zoo en Chiffres :
400 animaux
80 espèces
15 hectares
420 000 visiteurs en 2009 (300 000 en 2008)
95 employés et 40 bénévoles
Participe à plus de 20 EEP et 8 ESB
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2) Présentation du parc : 5 ans d’histoire…
Le Limburg, grande région située à l’extrème sud-est des Pays-Bas, était l’une des dernières provinces néerlandaises déporvues de grands zoos. Grâce à sa proximité immédiate avec l’Allemagne, le Luxembourg et la Belgique, cette zone touristique a finalement été nommée à la fin du XXème siècle pour accueillir un zoo de conception moderne qui, à la pointe de la technologie, ferait partie des plus beaux d’Europe : En 2003, débute la construction du Gaïapark Kerkrade Zoo. Avec un budget de plus de 20 millions d’euros, une attention toute particulière fut apportée dès les débuts des travaux à l’immersion du public. Inspirée des prestigieux zoos nords-américains, elle permettrait au public, non pas de visiter un zoo classique, mais de se retrouver plonger au cœur du monde des animaux grâce à une thématique inédite : l’évolution et plus principalement la Théorie de Gaïa. Ainsi, le visiteur pourra découvrir une zone consacrée aux dinosaures, une autre sur le Jurassique, une autre sur l’Afrique actuelle et, en plus de parcourir les continents, traverser les âges.
En avril 2005, après 2 ans de travaux, le Gaïapark Kerkrade Zoo ouvre officiellement ses portes au public. Rapidement, le public est conquis et 300 000 visiteurs franchissent les grilles de cet établissement durant sa première année d’ouverture. Une award de prestige, celui de « Meilleur zoo néerlandais » lui sera même remis à plusieurs reprises.
Après l’arrivée de rhinocéros blancs en 2008 pour compléter la zone africaine, le parc s’atèle désormais à l’inauguration d’un tout nouveau complexe consacré à l’Afrique du Sud, dont l’ouverture est prévue pour 2011. Une troupe de lions y figurera comme attraction-phare mais des otaries à fourrure et des manchots du Cap pourraient y être vus à plus long terme.
Avec une riche variété d’enclos utilisant les technologiques les plus modernes, une pédagogie saisissante, une immersion au cœur des pays et des millénaires ainsi qu’une collection richement diversifiée, le Gaïapark Kerkrade Zoo figure déjà, malgré son âge précoce de 5 ans, parmi les toutes meilleures institutions du continent européen.

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3) Présentation de ma visite :
Après la visite du Tierpark Aachen le matin, nous décidons de poursuivre cette journée dans le sud des Pays-Bas et arrivons, après seulement 25 minutes de route, au Gaïapark Kerkrade Zoo. L’heure d’affluence est à son maximum et nous découvrons un parking plein où s’entassaient plusieurs milliers de voitures. Après avoir franchi l’entrée du parc, j’ai été immédiatement frappé par l’immersion mise en place par le parc pour faire partager aux visiteurs un voyage à travers les pays mais également, et c’est la première fois que je l’observais, à travers les âges avec des dinosaures, des animaux préhistoriques…Le zoo n’étant âgé que de 5 ans, la quasi-intégralité des installations utilisent des éléments modernes et constituent ainsi d’excellents enclos mêlant le naturel pour les animaux et le maximum de chances d’observation pour les visiteurs. Les zones européennes et sud-américaines, notamment, figurent parmi les meilleures que j’ai observé. L’enclos des gloutons, sans doute le plus beau du continent, retiendra mon attention. La collection est elle aussi intéressante et particulièrement mise-en-valeur grâce à une pédagogie extensive : outre les espèces classiques, tels les girafes, les guépards ou les saïmiris, je découvre certains animaux beaucoup moins courants en captivité comme un troupeau de bœufs-musqués, de rares pigeons picazuros et le couple reproducteur de gloutons, particulièrement actif. Nous quittons avec regret le parc après plusieurs heures de balade, satisfaits d’avoir visité l’un des tout meilleurs établissements européens.
Temps de visite : 3h30
Affluence : Parking complet, plusieurs milliers de visiteurs dans les allées du parc, surtout dans la zone africaine
Espèce(s) que je n’avais jamais vu auparavant : Le pigeon picazuro et le vison d’Europe
Météo du jour : Temps ensoleillé

4) Compte-rendu - photos:
1) Ingang – Gaia, Moeder Natuur :
Cette première zone, vierge de présence animale, se veut une introduction au monde de Gaïa. Sur une petite passerelle en bois cheminant à travers les marécages, les forêts de bambous, les grottes, les geysers et les rochers, le visiteur découvre ainsi l’évolution de la vie sur terre et les différents éléments qui composent la planète. C’est à partir de cette zone que le public pourra se diriger pour visiter les différents complexes du parc (Europa, Congo, Amazonia…).



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Europa – 1) SchUILhut :
C’est par le complexe consacré à la faune européenne, que débute véritablement la visite du Gaïapark Kerkrade Zoo.
La première installation, la « SchUILhut » est exclusivement dédiée aux rapaces nocturnes. Outre une petite volière pour effraies des clochers, la principale attraction de cette zone réside dans la présence d’une volière de contact forêstière au cœur de la quelle le public est invité à rentrer. Un petit observatoire en bois sous forme de hutte lui permet alors de se retrouver au milieu de chouettes lapones et de cigognes blanches dans une ambiance calme et préservée où l’épaisseur des bois fournit de nombreuses zones de retrait aux oiseaux.

Entrée de la SchUILhut


Observatoire au centre de la volière de contact « SchUILhut »

Volière des cigognes et des chouettes lapones

Cigogne blanche (Ciconia ciconia ciconia)
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Europa – 2) Loups ibériques (Canis lupus signatus) :
Une large plateforme en bois entourée par des pilliers rocheux faite office d’observatoire surélevé pour observer de façon discrète mais optimale l’un des plus grands mais aussi des plus menacés prédateurs européens : le loup ibérique. Leur enclos, particulièrement végétalisé, est aménagé tout en longueur et entouré de hautes pallissades en bois. Le couple hébergé au parc (le seul des Pays-Bas) est composé d’un mâle arrivé de Cabarceno (Espagne) et d’une femelle née au CERZA (France). Début-juin, trois petits, leurs première portée, ont vu le jour, une bonne nouvelle pour cette sous-espèce en voie de disparition.
--> Présentation depuis 2005. Reproduction enregistrée.

Observatoire devant l’enclos des loups



Enclos des loups


Loups ibériques (Canis lupus signatus)
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Europa – 3) Lynx d’Europe (Lynx lynx lynx) :
Visible depuis la même plateforme, face aux loups, un couple reproducteur de lynx d’Europe dispose d’un vaste enclos où l’absence d’une véritable forêt comme pour les loups est comblée par une dense végétation basse. Les félins peuvent ainsi se soustraire du regard du public en s’enfonçant dans les herbes hautes, laissées en friche, ou derrière les différents buissons, rendant leur observation difficile. 5 individus, un couple, leur jeune (né en juillet 2009) et leurs tous derniers rejetons (dont un, entièrement blanc, est atteint de leucisme) occupent cette installation.
--> Présentation depuis 2005. Reproduction enregistrée.

Observatoire devant l’enclos des lynx


Enclos des lynx
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Europa – 4) Sangliers d’Europe (Sus scrofa scrofa) et cerfs de Bactriane (Cervus elaphus bactrianus) :
Deux vastes enclos, l’un boueux et l’autre forêstier, abritent deux herbivores hôtes des forêts eurasiennes. Tandis que le premier abonde dans la nature et se retrouve communément en captivité, le second, un beau cervidé au pelage beige, est rarement présenté en Europe. Une partie de cette zone pourrait, dans l’avenir, être restructurée pour accueillir des bisons d’Europe.
--> Présentation depuis 2005 – Reproduction enregistrée (pour les cerfs seulement)

Enclos des sangliers

Enclos des cerfs
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Europa – 5) Grues cendrées (Grus grus)
Un vaste enclos marécageux, constitué d’un petit bassin naturel entouré d’une dense végétation, constitue le lieu de vie de quelques grues cendrées.

Enclos des grues

Grue cendrée (Grus grus)
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Europa – 6) Aurochs reconstitués et chevaux de Prezwalskii (Equus przewalskii)
Deux plaines herbeuses accueillent plus loin deux espèces d’herbivores particulièrement menacées. La première accueille un groupe reproducteur d’aurochs, imposants bœufs primitifs disparus au XVIIème siècle puis reconstitués par deux biologistes allemands. La seconde accueille un troupeau de chevaux de Przewalskii, équidés sauvages ayant frôlé l’extinction. Un groupe de femelles arrivé en 2005 en provenance de Rotterdam et de Beekse-Bergen y est accompagné d’un mâle du Kölner Zoo (Allemagne).


Observatoires devant les enclos des herbivores

Enclos des aurochs

Enclos des chevaux


Chevaux de Prezwalskii (Equus przewalskii) et auroch reconstitué
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Europa – 7) Visons d’Europe (Mustela lutreola)
Deux petites volières accolées aménagées avec des points d’eau et quelques rochers constituent le lieu de vie de deux visons européens âgés de 6 ans, arrivés en 2005 en provenance du Zoo de Tallinn (Estonie). Il faut noter que le Gaïapark participe activement à la conservation de ce mustélidé en Europe.

Volière des visons

Vison d’Europe (Mustela lutreola)
--> Présentation depuis 2005. Aucune reproduction enregistrée.
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Limburg
Cette zone, exclusivement dédiée aux animaux domestiques, est une reconstitution d’une ferme néerlandaise aménagée sur plus d’un hectare. Outre le célèbre enclos de contact à chèvres naines, le public pourra également y découvrir différentes races de porcins, de moutons, de bœufs, d’équidés et d’oiseaux de basse-cour dans une ambiance agricole où se succèdent bâtiments typiques, charrettes ou ustensiles de ferme.
Une petite volière traversée en son centre par un tunnel grillagé abrite également quelques écureuils roux (Sciurus vulgaris).

Entrée de la zone Limburg



Volière des écureuils
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Dinodome
Grande nouveauté de l’année 2009, le Dinodome est considéré comme la plus vaste présentation intérieure de dinosaures du continent européen. Sous ce dôme de plus de 12 mètres de haut, les visiteurs, et plus principalement les plus jeunes, sont invités à s’aventurer dans le monde des animaux les plus imposants ayant jamais vécus sur notre planète. Grâce à un parcours arboricole semé d’embûches, ils ont l’opportunité de se promener en bateau sur un étang entouré de dinosaures marins, monter sur des cordages et côtoyer une reconstitution d’un tyrannosaure ou encore en apprendre plus sur la vie à cette époque grâce à un cinéma pédagogique. Cette serre coûteuse pouvant paraître inutile s’intégère pourtant parfaitement à la logique du Gaïapark dont le but est de présenter les animaux vivants à l’heure actuelle sur la planète, mais également ce qui a poussé leur évolution, et donc, leurs ancêtres, comme les dinosaures.



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Namibia – 1) La plaine africaine
La zone consacrée aux savanes de l’afrique australe, baptisée « Namibia », débute par une vaste plaine de plus d’un hectare aménagée tout en longueur entourée de faux-rochers de couleur ocre. Cette installation, une reconstitution d’une vallée encaissée et désertique, est composée d’un sol caillouteux et sableux parcouru d’un bassin, de troncs nus et de zones rocheuses. Une partie forêstière, non-accessible aux girafes, permet aux antilopes d’obtenir une zone de retrait.
Cet enclos est occupé par un groupe de girafes de Rotschild (Giraffa camelopardalis rothschildi), composé d’un grand mâle baptisé « Nok », de ses trois femelles et de leurs derniers rejetons, « Jumaane » et « Jimyiu » qui ont vu le jour en 2009 et 2010, un troupeau de springbocks (Antidorcas marsupialis), deux femelles autruches (Struthio camelus) et un groupe de grands koudous (Tragelaphus strepsisceros).
Le bâtiment des girafes, composé des loges intérieures des animaux et d’une petite zone pédagogique, est accessible axu visiteurs.
Différents observatoires, comme des petites cases africaines ou des pontons surlévés, permettent aux publis d’avoir une vue plongeante sur la savane.

Entrée de la Zone « Namibia »


Observatoire « Kalahari Uitsig »

Observatoire devant la partie forêstière de la plaine




Plaine africaine


Bâtiment des girafes

Springbock (Antidorcas marsupialis)

Grand koudou (Tragelaphus strepsisceros)
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Namibia - 2) Suricates (Suricatta suricata) et mangoustes fauves (Cynictis penicillata)
Aménagés autour de la plaine, deux petits enclos sableux et vitrés, séparés par des kopjes, ces importantes formations rocheuses, accueillent de petits groupes de suricates et de mangoustes fauves.


Enclos des suricates et des mangoustes
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Namibia - 3) Rhinocéros blancs du Sud (Cerarotherium simum smimum) et zèbres de Damara (Equus burchelli antiquorum)
La plaine que découvre ensuite le visiteur constitue l’investissement majeur réalisé par le Gaïapark depuis son ouverture en 2005. Inauguré en 2008, cet espace de 4000 m² visible depuis un observatoire en bois surélevé est composé de différents substrats, une légère végétation, un marigot et une zone forêstière où ils peuvent trouver un peu d’ombre. En plus du petit troupeau de zèbres, 3 mâles rhinocéros sont actuellement présentés ici : « Stan », né en novembre 2006 au SafariPark Beekse-Bergen, et « Rafiki » et « Bantu » qui ont vu le jour en 2005 à Whipsnade (Royaume-Uni).

Observatoire devant l’enclos des rhinocéros



Enclos des rhinocéros et des zèbres

Bâtiment des rhinocéros

Rhinocéros blanc du Sud (Ceraotherium simum simum)

Zèbre de Damara (Equus burchelli antiquorum)
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Namibia - 4) Otocyons (Otocyon megalotis)
Un petit enclos buissoneux réalisé en 2008, voisin de celui des rhinocéros, dont il est séparé par une haute pallissade en bois, accueille un couple d’otocyons arrivés en 2008 en provenance de Praha (République-Tchèque) et d’Africa Alive ! (Royaume-Uni), accompagné de leur portée, née en mai 2009.

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Namibia - 5) Lycaons (Lycaon pictus)
Une vaste installation composée d’une partie forêstière et d’une zone herbeuse plus découverte accueille un groupe de 7 mâles lycaons, ou loups peints, arrivé en provenance du Basel Zoo (Suisse). Tant la grandeur de l’installation que son aménagement, composé de nombreux buissons, rendent leur observation particulièrement difficile malgré la présence de différents observatoires surélevés ou vitrés. Il faut noter que le Gaïapark agit in-situ pour la conservation de ce canidé par l’intermédiaire du « Painted Dog Conservation Trust », qui agit au Zimbabwe. 5000 € ont notamment été versés à cette association en 2006.



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Namibia - 6) Guépards d’Afrique du Sud (Acinonyx jubatus jubatus)
Concluant cette palette d’échassiers africains, la dernière espèce de la zone namibienne, le guépard, est présentée dans un vaste encos herbeux ouvert en 2008. Visible depuis plusieurs observatoires vitrés, il occupe une superficie de plus de 3000 m² parcourue de rochers, troncs nus, parties ombragées et zones de retrait fournissant aux félins un large terrain d’évolution naturel. 3 frères, nés en 2002 au SafariPark Beekse-Bergen, occupent cette installation.


Observatoire devant l’enclos des guépards


Enclos des guépards

Guépard d’Afrique du Sud (Acinonyx jubatus jubatus)