Je prends un copieux petit-déjeuner puis rejoins les bureaux où un chauffeur m'attend pour m'emmener au Doha Zoo, le parc zoologique municipal de la capitale. Celui-ci est installé sur une quinzaine d'hectares à l'ouest de la ville. La collection animale y est assez banale, surtout comparée à ce que j'ai pu voir les dernières heures à Al Wabra, et les installations très basiques voire même plutôt inadaptées pour certaines. A peine ai-je parcouru quelques pas au Doha Zoo que je tombe sur une cage où vivent deux chimpanzés ; ils sont de relative petite taille et assez fins et sont incorrectement présentés comme des bonobos ! Je retrouverai d'ailleurs de nombreuses autres identifications hasardeuses ou erronées tout au long de ma visite.
Un groupe reproducteur de girafes réticulées (Giraffa camelopardalis reticulata) comprend plusieurs mâles adultes qui semblent vivre ensemble en relative bonne harmonie. Parmi les divers ongulés présents au Doha Zoo, j'observe un important groupe d'une quinzaine de cerfs-cochons (Axis porcinus) qui cohabitent avec des gazelles indiennes (Gazella bennettii). Autour du bâtiment de l'administration, quelques volières sont installées sur la pelouse et l'une d'entre elles abrite un superbe touraco masqué (Corythaixoides personatus). Le petit nocturama et le vivarium, tout deux installés dans le complexe central du Doha Zoo, sont de piètre qualité ; plusieurs gros serpents, dont un cobra et un crotale, ainsi qu'un gigantesque lézard Uromastyx y sont présentés. Je passe encore un peu de temps auprès de l'éléphante asiatique du Doha Zoo ; j'apprends que le mâle, imposant par sa taille et porteur de belles défenses, est malheureusement décédé il y a quelques mois. J'essaie d'échanger quelques mots avec le soigneur de l'éléphante et du rhinocéros blanc, mais celui-ci ne parle pas très bien Anglais et mon Arabe est encore très limité...